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Tout a commencé le 12 novembre dernier avec un appel à candidature pour 26 postes de responsabilité vacants au sein de la direction des affaires administratives et générales.
Si la participation des cadres femmes était “ vivement encouragée, mais sans plus ”, les promoteurs de cette opération avaient d'abord et avant tout le souci d'imposer des règles du jeu transparentes où la compétence avait le dernier mot. Ainsi, chaque poste vacant “ a fait l'objet d'un avis d'appel de candidature qui précise les principales missions du poste, le profil et les compétences requis pour l'exercice de la fonction ”. Sur les 297 candidats dont 67 étaient des femmes, 117 ont été présélectionnés –que l'on se rassure, les non retenus ont reçu une lettre précisant les motifs de leur non-sélection- pour se présenter à l'entretien. Parmi ces derniers, l'on comptait 31 femmes.
Leur dossier sous les bras, les candidats ont défendu devant une commission de sélection composée de six hauts responsables –dont une femme- de ce ministère mastodonte, leur vision et levé le voile sur leurs motivations et atouts pour développer leur projet pour les 3 fauteuils de chef de division et les 23 postes de chef de service en lice. La démarche ne ressemble-t-elle pas à s'y méprendre à celle en vigueur dans le monde de l'entreprise ? “ Mais il ne devrait pas y avoir de différence entre secteurs public et privé. Car au final, il n'y a que bonne ou mauvaise gestion d'autant que les standards de gestion tendent à devenir universels”, s'exclame Omar Faraj.
Le processus a duré deux mois et depuis le 2 février, les postes de responsabilité en compétition ont désormais leurs responsables.
narjis rerhaye
suite page 2
8 femmes ont été promues à des postes de responsabilité au sein de ce ministère réputé “ masculin ” Et sur les trois postes de chefs de division, deux (division de l'informatique et division de la communication et de l'information) sont revenus à des femmes. “ Sur les 26 postes pourvus, 8 sont aujourd'hui occupés par des femmes, soit un taux de 33% pour un taux de participation féminin de 22,6%. C'est pourquoi j'ai tendance à penser que le quota contribue à freiner les ambitions de la moitié de la société ”, explique le directeur des affaires administratives et générales. Au ministère des Finances, l'on se prend à humer avec délice ce parfum de femmes. La dynamique de la promotion des femmes, assure-t-on, est enclenchée et s'inscrit, aujourd'hui plus que jamais, dans “ un processus vertueux ”. “ Cela a commencé avec la direction des Douanes où l'on compte deux femmes directeurs. L'une d'entre elles est d'ailleurs «Madame lutte contre la contrebande» et tous les receveurs des douanes dans la ville de Casablanca sont des femmes ”, conclut M. Faraj, un ancien de l'administration des douanes…
Si la participation des cadres femmes était “ vivement encouragée, mais sans plus ”, les promoteurs de cette opération avaient d'abord et avant tout le souci d'imposer des règles du jeu transparentes où la compétence avait le dernier mot. Ainsi, chaque poste vacant “ a fait l'objet d'un avis d'appel de candidature qui précise les principales missions du poste, le profil et les compétences requis pour l'exercice de la fonction ”. Sur les 297 candidats dont 67 étaient des femmes, 117 ont été présélectionnés –que l'on se rassure, les non retenus ont reçu une lettre précisant les motifs de leur non-sélection- pour se présenter à l'entretien. Parmi ces derniers, l'on comptait 31 femmes.
Leur dossier sous les bras, les candidats ont défendu devant une commission de sélection composée de six hauts responsables –dont une femme- de ce ministère mastodonte, leur vision et levé le voile sur leurs motivations et atouts pour développer leur projet pour les 3 fauteuils de chef de division et les 23 postes de chef de service en lice. La démarche ne ressemble-t-elle pas à s'y méprendre à celle en vigueur dans le monde de l'entreprise ? “ Mais il ne devrait pas y avoir de différence entre secteurs public et privé. Car au final, il n'y a que bonne ou mauvaise gestion d'autant que les standards de gestion tendent à devenir universels”, s'exclame Omar Faraj.
Le processus a duré deux mois et depuis le 2 février, les postes de responsabilité en compétition ont désormais leurs responsables.
narjis rerhaye
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8 femmes ont été promues à des postes de responsabilité au sein de ce ministère réputé “ masculin ” Et sur les trois postes de chefs de division, deux (division de l'informatique et division de la communication et de l'information) sont revenus à des femmes. “ Sur les 26 postes pourvus, 8 sont aujourd'hui occupés par des femmes, soit un taux de 33% pour un taux de participation féminin de 22,6%. C'est pourquoi j'ai tendance à penser que le quota contribue à freiner les ambitions de la moitié de la société ”, explique le directeur des affaires administratives et générales. Au ministère des Finances, l'on se prend à humer avec délice ce parfum de femmes. La dynamique de la promotion des femmes, assure-t-on, est enclenchée et s'inscrit, aujourd'hui plus que jamais, dans “ un processus vertueux ”. “ Cela a commencé avec la direction des Douanes où l'on compte deux femmes directeurs. L'une d'entre elles est d'ailleurs «Madame lutte contre la contrebande» et tous les receveurs des douanes dans la ville de Casablanca sont des femmes ”, conclut M. Faraj, un ancien de l'administration des douanes…
