«Le Monde» invite ses lecteurs à un voyage dans un concert de babouches perlées, de sacs en cuir martèle et de caftans revisites. Un désir d'évasion qui fait le succès de Marni (styliste parisien), dont les tuniques en gaze légère, les pantalons de lin rayé ou les besaces cloutées, proches des modèles traditionnels des souks, étaient déjà en rupture de stocks quelques jours après l'inauguration de la boutique de l'avenue Montaigne, en mars, écrit-il pour illustrer le succès de la mode marocaine dans la capitale française.
Il fait également référence, dans ce même cadre, à l'initiative de la revue «Mode» du périodique londonien d'art de vivre Wallpaper qui va jusqu'à proposer le modèle d'un caftan minimaliste, à réaliser soi-même.
Après avoir cité plusieurs autres stylistes qui soulignent qu'il y a une forme de liberté dans le vêtement marocain, une nonchalance dans le mouvement du tissu et une élégance dans la simplicité, le journal note qu'un nombre de plus en plus important de créateurs ont choisi de résider à Marrakech pour réaliser leurs collections avec des artisans du cru. C'est le cas notamment de Laurence Heller, ancienne rédactrice de mode, qui fait fabriquer au Maroc une ligne d'accessoires, de meubles et autres objets typiques des souks revus à sa façon.
Le bénéfice de cet engouement revient au magazine « Femmes du Maroc » qui depuis 1996 organise chaque année à Casablanca la manifestation caftan, destinée à présenter la diversité de la création locale autour de couturiers confirmes et de jeunes talents.
Devant le succès remporté par la manifestation, le magazine devait organiser une événement similaire consacré à la djellaba, dont la vocation moins démonstrative pourrait convertir de nouveaux adeptes, rapporte-t-il.
«Le Monde» rappelle enfin que pour préserver ce patrimoine fragile, un chef d'entreprise marocain, Azeddine Sedrati, a constitué en quatre ans un fonds de 900 costumes, 300 parures, autant de coiffes, babouches et ceintures tissées, auxquels s'ajoutent 200 photographies et une cinquantaine de tableaux retraçant l'histoire du vêtement maghrébin. L'ensemble est destiné au futur musée du Maghreb arabe, prévu à Marrakech en 2004 ou 2005.
Il fait également référence, dans ce même cadre, à l'initiative de la revue «Mode» du périodique londonien d'art de vivre Wallpaper qui va jusqu'à proposer le modèle d'un caftan minimaliste, à réaliser soi-même.
Après avoir cité plusieurs autres stylistes qui soulignent qu'il y a une forme de liberté dans le vêtement marocain, une nonchalance dans le mouvement du tissu et une élégance dans la simplicité, le journal note qu'un nombre de plus en plus important de créateurs ont choisi de résider à Marrakech pour réaliser leurs collections avec des artisans du cru. C'est le cas notamment de Laurence Heller, ancienne rédactrice de mode, qui fait fabriquer au Maroc une ligne d'accessoires, de meubles et autres objets typiques des souks revus à sa façon.
Le bénéfice de cet engouement revient au magazine « Femmes du Maroc » qui depuis 1996 organise chaque année à Casablanca la manifestation caftan, destinée à présenter la diversité de la création locale autour de couturiers confirmes et de jeunes talents.
Devant le succès remporté par la manifestation, le magazine devait organiser une événement similaire consacré à la djellaba, dont la vocation moins démonstrative pourrait convertir de nouveaux adeptes, rapporte-t-il.
«Le Monde» rappelle enfin que pour préserver ce patrimoine fragile, un chef d'entreprise marocain, Azeddine Sedrati, a constitué en quatre ans un fonds de 900 costumes, 300 parures, autant de coiffes, babouches et ceintures tissées, auxquels s'ajoutent 200 photographies et une cinquantaine de tableaux retraçant l'histoire du vêtement maghrébin. L'ensemble est destiné au futur musée du Maghreb arabe, prévu à Marrakech en 2004 ou 2005.
