Eh bien, renversant tous les pronostics, les Africains sont parvenus à faire chuter des Tricolores trop sûrs d'eux malgré l'absence de leur maître à jouer, Zineddine Zidane, indisponible en ce début de compétition.
Les Sénégalais, entament le match prudemment, en quadrillant le terrain et, surtout, en bloquant la zone de l'entre-jeu avec cinq joueurs à vocation défensive.
Ils ont laissé la maîtrise du jeu aux présumés favoris pour se contenter de contres, et au premier, vraiment dangereux, sur une belle échappée de leur fer de lance Hadj Diouf, ils parvenaient, à la demi-heure, d'ouvrir le score par Bouba Diop grâce à la complicité involontaire d'Emmanuel Petit.
Aussitôt ce fut une explosion de joie dans le stade avec 60.000 spectateurs sans parler des scènes de délire dans la plupart des pays africains tous derrière le Sénégal.
Dès lors, la France sortit de sa torpeur pour aborder le match autrement, c'est-à-dire avec le réalisme qui lui avait jusqu'alors fait défaut à l'image de ses attaquants timorés (Trezeguet, Wiltord et Henri) et son meneur de jeu Djorkaeff trop léger et superficiel et surtout loin d'avoir fait oublier Zidane.
Le réveil de Fadiga
Ainsi, quoique dominant la partie, souvent avec le monopole du ballon, la France n'arrivait pas à franchir les multiples rideaux défensifs dressés par le Sénégal et surtout à se créer des occasions réels.
Et au fil des minutes qui s'égrenaient, les représentants de l'Afrique prenaient davantage confiance en leurs moyens, surtout que leur meneur de jeu Fadiga multipliait les prouesses techniques sur son flanc gauche et que ce diable de i Diof posait de plus en plus de problèmes à la charnière centrale des Tricolores (Desailly-Lebœuf).
L'entraîneur français Roger Lemerre se décidait enfin à procéder à un premier aménagement dans sa formation avec le remplacement de Djorkaeff par Dugarry qui est davantage attaquant que meneur de jeu. Cela n'apporta pas grand-chose aux champions du monde malgré quelques fausses alertes et ce fut même les Sénégalais qui furent à deux doigts de doubler la mise après un exploit de Fadiga qui tira sur la transversale.
Les frayeurs, les sSénégalais ont en également connu avec deux tirs sur la transversale mais il était dit que les champions du monde, dans un mauvais jour, n'égaliseront pas pour laisser le grand exploit de ce match d'ouverture à leurs adversaires tout heureux d'entrer par la grande porte dans un Mondial, au même titre que le Cameroun en 1982 en Espagne face au tenant du titre l'Italie.
Au coup de sifflet final, les Lions laissèrent enfin éclater leur joie et à Dakar, c'était l'hystérie collective car non seulement on venait de battre les champions du monde mais aussi un pays qui s'appelle la France et avec qui on partage une longue histoire… de langue.
Le Sénégal devra toutefois descendre rapidement de son piédestal et entamer ses prochains matches de groupe (Danemark et Uruguay) avec la même détermination et la même rage pour espérer aller le plus loin dans la compétition car sa participation à ce Mondial ne saurait se circonscrire à la seule victoire sur la France.
Quant aux Tricolores, qui vivaient sur un nuage depuis leur triomphe au Mondial 98 et à leur sacre à l'Euro 2002, il est temps de comprendre qu'il n'est jamais bon d'entreprendre une compétition dans la peau de favori. Le Brésil, l'Italie et l'Espagne en connaissent quelque chose.
• Toute la joie du Sénégal !…
Les Sénégalais, entament le match prudemment, en quadrillant le terrain et, surtout, en bloquant la zone de l'entre-jeu avec cinq joueurs à vocation défensive.
Ils ont laissé la maîtrise du jeu aux présumés favoris pour se contenter de contres, et au premier, vraiment dangereux, sur une belle échappée de leur fer de lance Hadj Diouf, ils parvenaient, à la demi-heure, d'ouvrir le score par Bouba Diop grâce à la complicité involontaire d'Emmanuel Petit.
Aussitôt ce fut une explosion de joie dans le stade avec 60.000 spectateurs sans parler des scènes de délire dans la plupart des pays africains tous derrière le Sénégal.
Dès lors, la France sortit de sa torpeur pour aborder le match autrement, c'est-à-dire avec le réalisme qui lui avait jusqu'alors fait défaut à l'image de ses attaquants timorés (Trezeguet, Wiltord et Henri) et son meneur de jeu Djorkaeff trop léger et superficiel et surtout loin d'avoir fait oublier Zidane.
Le réveil de Fadiga
Ainsi, quoique dominant la partie, souvent avec le monopole du ballon, la France n'arrivait pas à franchir les multiples rideaux défensifs dressés par le Sénégal et surtout à se créer des occasions réels.
Et au fil des minutes qui s'égrenaient, les représentants de l'Afrique prenaient davantage confiance en leurs moyens, surtout que leur meneur de jeu Fadiga multipliait les prouesses techniques sur son flanc gauche et que ce diable de i Diof posait de plus en plus de problèmes à la charnière centrale des Tricolores (Desailly-Lebœuf).
L'entraîneur français Roger Lemerre se décidait enfin à procéder à un premier aménagement dans sa formation avec le remplacement de Djorkaeff par Dugarry qui est davantage attaquant que meneur de jeu. Cela n'apporta pas grand-chose aux champions du monde malgré quelques fausses alertes et ce fut même les Sénégalais qui furent à deux doigts de doubler la mise après un exploit de Fadiga qui tira sur la transversale.
Les frayeurs, les sSénégalais ont en également connu avec deux tirs sur la transversale mais il était dit que les champions du monde, dans un mauvais jour, n'égaliseront pas pour laisser le grand exploit de ce match d'ouverture à leurs adversaires tout heureux d'entrer par la grande porte dans un Mondial, au même titre que le Cameroun en 1982 en Espagne face au tenant du titre l'Italie.
Au coup de sifflet final, les Lions laissèrent enfin éclater leur joie et à Dakar, c'était l'hystérie collective car non seulement on venait de battre les champions du monde mais aussi un pays qui s'appelle la France et avec qui on partage une longue histoire… de langue.
Le Sénégal devra toutefois descendre rapidement de son piédestal et entamer ses prochains matches de groupe (Danemark et Uruguay) avec la même détermination et la même rage pour espérer aller le plus loin dans la compétition car sa participation à ce Mondial ne saurait se circonscrire à la seule victoire sur la France.
Quant aux Tricolores, qui vivaient sur un nuage depuis leur triomphe au Mondial 98 et à leur sacre à l'Euro 2002, il est temps de comprendre qu'il n'est jamais bon d'entreprendre une compétition dans la peau de favori. Le Brésil, l'Italie et l'Espagne en connaissent quelque chose.
• Toute la joie du Sénégal !…
