Dans la course pour cette couronne honorifique, l'Américain Tim Montgomery, 29 ans, est le sérieux concurrent d'El Guerrouj, alors que chez les dames, la lutte sera acharnée entre la championne olympique l'Américaine Marion Jones et la Britannique Paula Radcliffe qui a vécu une saison faste en 2002.
Dimanche soir seront ainsi désignés les meilleurs athlètes lors du gala annuel organisé par la Fondation internationale d'athlétisme (FIA) en collaboration avec la Fédération internationale d'athlétisme (IAAF) qui célèbre cette année son 90e anniverasaire et en présence de quelque 700 convives. Et c'est au S.A.S. le Prince Albert de Monaco, président d'honneur de la FIA, de proclamer le nom de la meilleure athlète féminine, alors que le président de l'IAAF, Lamine Diack, annoncera celui du meilleur athlète homme parmi les vingt candidats et candidates choisis par une pléaide de journalistes et spécialistes de l'athlétisme.
Le choix définitif des lauréats se fera par les membres de la Fondation parmi lesquels figure cette année la championne olympique marocaine Mme Nawal El Moutawakel.
Hicham El Guerrouj, triple champion du monde, fait figure de grand favori pour ce titre qu'il avait raté en 1998, saison lors de laquelle il avait fait tomber le record de sa distance fétiche à 3 mn. 26 sec. au Meeting de Rome et remporté le Grand Prix IAAF et la Golden League dans sa première édition ex-aequo avec l'Américaine Marion Jones et l'Ethiopien Gibresselassie qui allait conquérir ce titre par une faible avance sur Hicham (2 points).
L'année suivante, il allait caresser sans succès cet espoir, surtout qu'avec deux records mondiaux en poche (mile à Rome et 2.000 m. à Berlin), de la deuxième meilleure performance de tous les temps sur 3.000 m. à Bruxelles, en plus de son titre mondial du 1.500 m. à Seville, il partait largement en tête. Mais la déception sera une nouvelle fois amère puisqu'il ne sera que troisième derrière les Américains Michael Johnson et Maurice Green.
En 2001, El Guerrouj aura enfin gain de cause en s'adjugeant cette couronne grâce à ses exploits et sa domination indiscutable sur les courses de demi-fonds. Cette année, Hicham fait partie du quatuor vainqueur de la Golden League et s'est installé confortablement à la tête du classement mondial établi par l'IAAF du début à la fin de la saison en signant sept victoires au 1.500 m. et quatre autres au mile. Avec ces succès, il partait favori pour ajouter à son palmarès et pour la seconde fois (1998) le Grand Prix mais en sera privé par Montgomery qui réalisera un époustouflant record mondial du 100 m., devenant par la l'homme le plus rapide du monde lors de la finale de cette édition à Paris, un record qui va peser lourd au moment de départager ces deux athlètes et le Dominicain Felix Sanchez qui avaient totalisé le même nombre de points.
L'enfant prodige de Berkane, seul athlète à détenir cinq records mondiaux dont trois en plein air (1.500 m., mile et 2.000 m.), avait failli améliorer son propre record du 1.500 m. (3 mn. 26 sec.) à deux reprises, à Zurich et à Rieti (Italie), en réalisant respectivement 3mn 26:89 puis 3mn 26:96 et était descendu six fois sous les 3 mn. 30 sec.
L'Américain Montgomery dispose d'une bonne carte, le record mondial de l'épreuve reine de l'athletisme. Le 14 septembre dernier au stade de Charlety à Paris, il avait amélioré d'un centieme le chrono du 100 m. (9'78) détenu depuis 1999 par son compartiote Maurice Green qui lui a permis de rafler le Grand Prix et son pactole, sachant qu'il n'avait gagné que sept courses et perdu six autres le long de la saison.
Dans la liste des nominés au rang de meilleur athlète, figure également l'Américain d'origine marocaine Khalid Khannouchi, vainqueur pour la quatrième fois du Marathon de Chicago et qui avait amélioré de quatre secondes son propre record du monde à Londres le 14 avril dernier (2h 05:38). Chez les dames, la lutte sera serrée entre les deux stars Marion Jones, la femme la plus rapide au monde tout comme son fiancé Montgomery, et Paula Radcliffe. La première a connu toutes les gloires. Elle a dominé ses dix huit courses des 100 m., 200 m. et 400 m., remporté le Grand Prix, la Golden League et la Coupe du monde à Madrid, ainsi que la première loge au classement mondial de l'IAAF.
Quand à Radcliffe, elle a signé un éclatant succès dans le cross country long à Dublin, enlevé le Marathon de Londres dès sa première tentative sur cette épreuve et réalisé la meilleure performance de tous les temps au Marathon de Chicago en 2h 17mn 18sec, auxquels il faut ajouter le titre de championne du Commonwealth au 5.000 m. et d'Europe au 10.000 m.
Cette année sera une nouvelle fois marquée par l'absence des Marocaines de la liste des candidates alors qu'en 1998 Nezha Bidouane et Zahra Ouaziz faisaient partie des athlètes choisies pour la course à ce titre honorifique. De même, Brahim Boulami, qui était l'année précédente sur la liste des nominés et qui avait amélioré son propre record du monde de trois secondes le 16 août à Zurich (7 mn. 53:17), sera le grand absent de ce gala. Il est accusé de dopage à l'épo par l'IAAF, accusation que Boulami a catégoriquement démentie. Une affaire qui n'est pas définitivement tranché .
Dimanche soir seront ainsi désignés les meilleurs athlètes lors du gala annuel organisé par la Fondation internationale d'athlétisme (FIA) en collaboration avec la Fédération internationale d'athlétisme (IAAF) qui célèbre cette année son 90e anniverasaire et en présence de quelque 700 convives. Et c'est au S.A.S. le Prince Albert de Monaco, président d'honneur de la FIA, de proclamer le nom de la meilleure athlète féminine, alors que le président de l'IAAF, Lamine Diack, annoncera celui du meilleur athlète homme parmi les vingt candidats et candidates choisis par une pléaide de journalistes et spécialistes de l'athlétisme.
Le choix définitif des lauréats se fera par les membres de la Fondation parmi lesquels figure cette année la championne olympique marocaine Mme Nawal El Moutawakel.
Hicham El Guerrouj, triple champion du monde, fait figure de grand favori pour ce titre qu'il avait raté en 1998, saison lors de laquelle il avait fait tomber le record de sa distance fétiche à 3 mn. 26 sec. au Meeting de Rome et remporté le Grand Prix IAAF et la Golden League dans sa première édition ex-aequo avec l'Américaine Marion Jones et l'Ethiopien Gibresselassie qui allait conquérir ce titre par une faible avance sur Hicham (2 points).
L'année suivante, il allait caresser sans succès cet espoir, surtout qu'avec deux records mondiaux en poche (mile à Rome et 2.000 m. à Berlin), de la deuxième meilleure performance de tous les temps sur 3.000 m. à Bruxelles, en plus de son titre mondial du 1.500 m. à Seville, il partait largement en tête. Mais la déception sera une nouvelle fois amère puisqu'il ne sera que troisième derrière les Américains Michael Johnson et Maurice Green.
En 2001, El Guerrouj aura enfin gain de cause en s'adjugeant cette couronne grâce à ses exploits et sa domination indiscutable sur les courses de demi-fonds. Cette année, Hicham fait partie du quatuor vainqueur de la Golden League et s'est installé confortablement à la tête du classement mondial établi par l'IAAF du début à la fin de la saison en signant sept victoires au 1.500 m. et quatre autres au mile. Avec ces succès, il partait favori pour ajouter à son palmarès et pour la seconde fois (1998) le Grand Prix mais en sera privé par Montgomery qui réalisera un époustouflant record mondial du 100 m., devenant par la l'homme le plus rapide du monde lors de la finale de cette édition à Paris, un record qui va peser lourd au moment de départager ces deux athlètes et le Dominicain Felix Sanchez qui avaient totalisé le même nombre de points.
L'enfant prodige de Berkane, seul athlète à détenir cinq records mondiaux dont trois en plein air (1.500 m., mile et 2.000 m.), avait failli améliorer son propre record du 1.500 m. (3 mn. 26 sec.) à deux reprises, à Zurich et à Rieti (Italie), en réalisant respectivement 3mn 26:89 puis 3mn 26:96 et était descendu six fois sous les 3 mn. 30 sec.
L'Américain Montgomery dispose d'une bonne carte, le record mondial de l'épreuve reine de l'athletisme. Le 14 septembre dernier au stade de Charlety à Paris, il avait amélioré d'un centieme le chrono du 100 m. (9'78) détenu depuis 1999 par son compartiote Maurice Green qui lui a permis de rafler le Grand Prix et son pactole, sachant qu'il n'avait gagné que sept courses et perdu six autres le long de la saison.
Dans la liste des nominés au rang de meilleur athlète, figure également l'Américain d'origine marocaine Khalid Khannouchi, vainqueur pour la quatrième fois du Marathon de Chicago et qui avait amélioré de quatre secondes son propre record du monde à Londres le 14 avril dernier (2h 05:38). Chez les dames, la lutte sera serrée entre les deux stars Marion Jones, la femme la plus rapide au monde tout comme son fiancé Montgomery, et Paula Radcliffe. La première a connu toutes les gloires. Elle a dominé ses dix huit courses des 100 m., 200 m. et 400 m., remporté le Grand Prix, la Golden League et la Coupe du monde à Madrid, ainsi que la première loge au classement mondial de l'IAAF.
Quand à Radcliffe, elle a signé un éclatant succès dans le cross country long à Dublin, enlevé le Marathon de Londres dès sa première tentative sur cette épreuve et réalisé la meilleure performance de tous les temps au Marathon de Chicago en 2h 17mn 18sec, auxquels il faut ajouter le titre de championne du Commonwealth au 5.000 m. et d'Europe au 10.000 m.
Cette année sera une nouvelle fois marquée par l'absence des Marocaines de la liste des candidates alors qu'en 1998 Nezha Bidouane et Zahra Ouaziz faisaient partie des athlètes choisies pour la course à ce titre honorifique. De même, Brahim Boulami, qui était l'année précédente sur la liste des nominés et qui avait amélioré son propre record du monde de trois secondes le 16 août à Zurich (7 mn. 53:17), sera le grand absent de ce gala. Il est accusé de dopage à l'épo par l'IAAF, accusation que Boulami a catégoriquement démentie. Une affaire qui n'est pas définitivement tranché .
