Menu
Search
Samedi 20 Décembre 2025
S'abonner
close
Samedi 20 Décembre 2025
Menu
Search

Nécessité de réinventer la formation

L'évolution rapide des technologies force aujourd'hui à imaginer des solutions novatrices d'enseignement, a affirmé le ministre de l'Enseignement supérieur, de la Formation des cadres et de la Recherche scientifique, M. Najib Zerouali, pour qui il f

No Image
S'exprimant jeudi à Rabat à l'ouverture du Xème congrès de la Société marocaine d'urologie, tenu sous le Haut patronage de S.M. le Roi, M. Zerouali, a précisé que l'acte d'éducation ne doit plus se limiter à un simple transfert de savoir, mais inclure l'apprentissage de savoir-faire et de méthodes faisant appel notamment aux techniques multimédia et aux réseaux téléinformatiques.
Dans un monde quadrillé par les autoroutes de l'information, le télé-enseignement constitue un terrain privilégié pour l'utilisation des nouvelles technologies et pour l'échange de savoir au niveau planétaire, a-t-il souligné.
L'encouragement de la recherche dans tous les domaines et spécialement en médecine et le développement de sa diffusion à travers les manifestations est une constante du département de l'Enseignement, a-t-il dit, ajoutant que la qualité de l'enseignement supérieur est une condition sine qua non de réalisation de notre développement, dans la mesure où ses effets positifs se font sentir dans les aspects les plus divers de la vie sociale et en particulier dans la prévention des maladies et l'amélioration des conditions de santé.
A cet effet, ajoute M. Zerouali, nous aspirons à ce que nos diplomes, outre leurs compétences de diagnostic et de traitement des maladies, se distinguent par trois grandes qualités, à savoir la culture et la maîtrise de l'auto-formation, la préoccupation profonde des problèmes de santé des citoyens et la pratique quotidienne de l'humanisme médical.
De son côté, M. Ammar Sanid, président de l'Association et directeur de l'hôpital Ibn Sina, a indiqué que le Xème Congrès national d'urologie se tient à un moment particulier de l'histoire marocaine de cette discipline, puisqu'un seuil important va être franchi avec l'autorisation prochaine du prélèvement rénal sur les patients en état de coma dépassé.
L'approche choisie pour le déroulement de ces assises scientifiques, à savoir l'organisation d'ateliers et conférences, au lieu des traditionnelles communications, est la preuve de la vitalité de la société marocaine d'urologie, a-t-il expliqué.
Avant d'être spécialistes, nous sommes avant tout soignants.
Etre soignant, c'est apporter des soins et veiller au bien-être de nos patients. C'est aussi s'insérer le plus harmonieusement possible dans une chaîne de compétences, a-t-il ajouté.
Résumant le livre du médecin Ishac Ben Ali Rouhaoui éthique médicale, M. Abdelhadi Tazi, membre de l'Académie du Royaume du Maroc, a expliqué que ce médecin considère que l'activité physique et le sport sont le meilleur remède des maladies des voies urinaires.
Ainsi, parmi les traitements que nous a préconisé Disorids à travers Ibn Al Baytar, pour les maladies du rein et de la vessie, on trouve l'activité physique, a souligné M. Tazi.
Les reins et la vessie, selon Rouhaoui, sont faits pour attirer le sang et c'est au médecin d'explorer ces organes à travers l'analyse des urines, a-t-il ajouté.
Lisez nos e-Papers