Rabat, capitale du Maroc, est le cœur administratif du pays. C'est aussi un centre commercial important où est exposée et vendue la production artisanale de l'ensemble du pays. Mais la perle de Rabat est sa production de très beaux tapis à dominante rouge, fleuron des tapis citadins au Maroc.
Rivale de Rabat, Salé n'est séparée de sa jumelle que par le fleuve Bou Regreg. La ville s'est rendue célèbre par ses intrépides et redoutables corsaires, qui, dit-on, remontèrent jusqu'à Terre Neuve, au Canada. Aujourd'hui, la ville s'est assagie et sa notoriété est due à sa production de céramiques de qualité.
Les tons pastels et les techniques de cuisson utilisés dans la céramique de Salé constituent des facteurs indéniables de l'essor de ce secteur. En outre, les fameux potiers du village artisanal de l'Oujla de Salé, où cette activité se concentre, rivalisent d'ingéniosité et de doigté pour adapter ce produit au goût du jour sans en dénaturer l'authenticité.
La cité des potiers de Salé, qui regroupe une vingtaine d'ateliers, est de construction récente et permet aux artisans de travailler dans des conditions optimales. Même si la technique du moulage, qui permet une production en grande série, a fait son apparition, les pièces sont généralement d'excellente qualité. L'argile est bien façonnée, les pots sont solides sans être lourds, les formes traditionnelles bien exécutées.
La matière première est un mélange de trois terres : la terre à briques, qui contient du sable, l'argile d'Oujla, reconnue pour son exceptionnelle plasticité et un mélange particulier pour la céramique émaillée fait d'argile rouge, d'argile blanche et d'une terre d'alluvions d'un oued ramassée à un mètre de profondeur. Le malaxage des trois terres se fait au pied.
Les maîtres-potiers mettent un point d'honneur à construire eux-mêmes leur four. Des branches d'eucalyptus servent de combustibles aux trois fours à bois. Chaque four est toujours utilisé pour un usage particulier : l'un pour les briques, l'autre pour les objets utilitaires, le troisième pour la céramique. Cette dernière est cuite deux fois, la deuxième cuisson servant à fixer l'émail.
Les poteries slaouis se reconnaissent à leur grande sobriété de forme et de couleur. Leurs teintes discrètes sont posées sur une engobe blanche, vert d'eau, bleu pâle ou brun. Les anciens potiers préparaient leurs propres couleurs; la composition des pigments était un secret qui ne se transmettait que de père en fils.
De nos jours, les vieux colorants naturels ne sont plus utilisés. Les motifs sont assez éclectiques (berbères, andalous). Contrairement aux poteries de Fès, très lisses, les contours des motifs sont, à Salé, gravés en creux.
Rivale de Rabat, Salé n'est séparée de sa jumelle que par le fleuve Bou Regreg. La ville s'est rendue célèbre par ses intrépides et redoutables corsaires, qui, dit-on, remontèrent jusqu'à Terre Neuve, au Canada. Aujourd'hui, la ville s'est assagie et sa notoriété est due à sa production de céramiques de qualité.
Les tons pastels et les techniques de cuisson utilisés dans la céramique de Salé constituent des facteurs indéniables de l'essor de ce secteur. En outre, les fameux potiers du village artisanal de l'Oujla de Salé, où cette activité se concentre, rivalisent d'ingéniosité et de doigté pour adapter ce produit au goût du jour sans en dénaturer l'authenticité.
La cité des potiers de Salé, qui regroupe une vingtaine d'ateliers, est de construction récente et permet aux artisans de travailler dans des conditions optimales. Même si la technique du moulage, qui permet une production en grande série, a fait son apparition, les pièces sont généralement d'excellente qualité. L'argile est bien façonnée, les pots sont solides sans être lourds, les formes traditionnelles bien exécutées.
La matière première est un mélange de trois terres : la terre à briques, qui contient du sable, l'argile d'Oujla, reconnue pour son exceptionnelle plasticité et un mélange particulier pour la céramique émaillée fait d'argile rouge, d'argile blanche et d'une terre d'alluvions d'un oued ramassée à un mètre de profondeur. Le malaxage des trois terres se fait au pied.
Les maîtres-potiers mettent un point d'honneur à construire eux-mêmes leur four. Des branches d'eucalyptus servent de combustibles aux trois fours à bois. Chaque four est toujours utilisé pour un usage particulier : l'un pour les briques, l'autre pour les objets utilitaires, le troisième pour la céramique. Cette dernière est cuite deux fois, la deuxième cuisson servant à fixer l'émail.
Les poteries slaouis se reconnaissent à leur grande sobriété de forme et de couleur. Leurs teintes discrètes sont posées sur une engobe blanche, vert d'eau, bleu pâle ou brun. Les anciens potiers préparaient leurs propres couleurs; la composition des pigments était un secret qui ne se transmettait que de père en fils.
De nos jours, les vieux colorants naturels ne sont plus utilisés. Les motifs sont assez éclectiques (berbères, andalous). Contrairement aux poteries de Fès, très lisses, les contours des motifs sont, à Salé, gravés en creux.
