Dans un communiqué, remis mercredi soir à MAP-Madrid, le parti espagnol front populaire pour l'indépendance des Canaries (Frepic-Awanak), condamné énergiquement l'invasion coloniale de l'île Leïla (Taura) par les forces aéronavales espagnoles.
Le parti politique canarien déplore l'attitude des dirigeants espagnols qui ont, en plein 21ème siècle, ordonné l'occupation par la force d'un territoire africain qui, en vertu du droit international, n'a jamais appartenu à l'Espagne.
Cette attaque militaire contre le Royaume du Maroc, note le frepic-awanak, ne conduit aucunement au rétablissement du dialogue entre les deux pays et appelle une ferme réaction des Nations-Unies, de l'Union Africaine et du reste des instances supranationales et régionales.
Le statu-quo indéfini auquel s'attache l'Espagne concernant les territoires occupés du royaume du Maroc ne peut être imposé ni par la force des armes, ni par la violation des droits des autres peuples, encore moins par le maintien de situations anachroniques comme celle existant dans lesdits territoires, soutient le parti politique canarien.
Conscient du caractère illégitime et de la gravité de cette action contre le royaume du Maroc, le comité national du Frepic-Awanak exige du gouvernement espagnol de se retirer immédiatement de toutes ses possessions coloniales en Afrique, à savoir les villes de Sebta et Mellila, le rocher de Vêlez, l'île de la Gomera, l'Archipel des Jaafarines ainsi que de l'île Leïla (Taura).
Le parti espagnol souligne que le conflit de l'îlot Leïla (Taura) ainsi que celui du reste des enclaves espagnoles se trouvant en territoire marocain, sont à situer dans le cadre des revendications historiques du Maroc.
En conclusion, le parti canarien affirme se démarquer diamétralement de l'attitude belliqueuse de l'Espagne et exprime sa solidarité avec le peuple marocain
La présidente du mouvement pour la paix, le désarmement et la liberté (MPDL), la socialiste francisca Sauquillo, a condamné le recours de l'Espagne à la force et son invasion de l'îlot Leïla parce qu'il existe une infinité de voies diplomatiques pour résoudre un conflit territorial.
Elle a mis en garde contre le fait que ce type d'actions risque de provoquer une islamophobie au sein de la société espagnole et un sentiment anti-espagnol chez les marocains.
Pour sa part, le centre d'études pour la paix craint que le délogement des Marocains de l'île risque de conduire à une détérioration des relations entre les deux pays voisins, qui sont liés par de fortes relations économiques, commerciales, politiques, sociales et culturelles.
Le porte-parole de l'organisation paix maintenant, M. Julio Rodriguez, a lui aussi plaidé en faveur de la solution du conflit par la voie diplomatique. Il est logique, du moment que l'Espagne mène des négociations avec le Royaume Uni sur l'avenir de Gibraltar, que le Maroc se prévale du droit de réclamer l'ouverture de négociations sur le futur de Sebta et Mellila parce que, tôt où tard, la présence coloniale prendra fin.
L'incident de l'îlot Leïla ne devait pas survenir entre les deux pays en égard à l'existence d'autres questions plus importante d'intérêt commun, estime le porte-parole de l'ONG ‘'paix maintenant'', regrette-t-il.
MAP
Une étude émiratie souligne la marocanité des présides occupés
Le Centre Zayed pour la coordination et le suivi a annoncé mercredi la parution d'une étude sur les présides de Sebta et Mellilia et les autres Iles marocaines occupées, soulignant leur marocanité et la légitimité des revendications marocaines.
L'étude met en exergue les rôles historiques des présides occupés qui étaient à une phase de l'histoire de la civilisation arabe une destination pour les ouléma, penseurs et hommes de lettres. L'étude rappelle que les deux cités ont pu préserver une partie de ce patrimoine en dépit des tentatives menées par les autorités espagnoles pour y effacer toute présence arabo-islamique et leurs actes discriminatoires envers les populations des présides pour les contraindre à quitter les lieux. Le document évoque aussi les prétextes de Madrid pour justifier son attachement a ces présides que l'Espagne considère comme une partie de ses territoires en dépit des revendications marocaines fondées sur des documents et autres traces historiques confirmant leur légitimité.
MAP
Le parti politique canarien déplore l'attitude des dirigeants espagnols qui ont, en plein 21ème siècle, ordonné l'occupation par la force d'un territoire africain qui, en vertu du droit international, n'a jamais appartenu à l'Espagne.
Cette attaque militaire contre le Royaume du Maroc, note le frepic-awanak, ne conduit aucunement au rétablissement du dialogue entre les deux pays et appelle une ferme réaction des Nations-Unies, de l'Union Africaine et du reste des instances supranationales et régionales.
Le statu-quo indéfini auquel s'attache l'Espagne concernant les territoires occupés du royaume du Maroc ne peut être imposé ni par la force des armes, ni par la violation des droits des autres peuples, encore moins par le maintien de situations anachroniques comme celle existant dans lesdits territoires, soutient le parti politique canarien.
Conscient du caractère illégitime et de la gravité de cette action contre le royaume du Maroc, le comité national du Frepic-Awanak exige du gouvernement espagnol de se retirer immédiatement de toutes ses possessions coloniales en Afrique, à savoir les villes de Sebta et Mellila, le rocher de Vêlez, l'île de la Gomera, l'Archipel des Jaafarines ainsi que de l'île Leïla (Taura).
Le parti espagnol souligne que le conflit de l'îlot Leïla (Taura) ainsi que celui du reste des enclaves espagnoles se trouvant en territoire marocain, sont à situer dans le cadre des revendications historiques du Maroc.
En conclusion, le parti canarien affirme se démarquer diamétralement de l'attitude belliqueuse de l'Espagne et exprime sa solidarité avec le peuple marocain
La présidente du mouvement pour la paix, le désarmement et la liberté (MPDL), la socialiste francisca Sauquillo, a condamné le recours de l'Espagne à la force et son invasion de l'îlot Leïla parce qu'il existe une infinité de voies diplomatiques pour résoudre un conflit territorial.
Elle a mis en garde contre le fait que ce type d'actions risque de provoquer une islamophobie au sein de la société espagnole et un sentiment anti-espagnol chez les marocains.
Pour sa part, le centre d'études pour la paix craint que le délogement des Marocains de l'île risque de conduire à une détérioration des relations entre les deux pays voisins, qui sont liés par de fortes relations économiques, commerciales, politiques, sociales et culturelles.
Le porte-parole de l'organisation paix maintenant, M. Julio Rodriguez, a lui aussi plaidé en faveur de la solution du conflit par la voie diplomatique. Il est logique, du moment que l'Espagne mène des négociations avec le Royaume Uni sur l'avenir de Gibraltar, que le Maroc se prévale du droit de réclamer l'ouverture de négociations sur le futur de Sebta et Mellila parce que, tôt où tard, la présence coloniale prendra fin.
L'incident de l'îlot Leïla ne devait pas survenir entre les deux pays en égard à l'existence d'autres questions plus importante d'intérêt commun, estime le porte-parole de l'ONG ‘'paix maintenant'', regrette-t-il.
MAP
Le Centre Zayed pour la coordination et le suivi a annoncé mercredi la parution d'une étude sur les présides de Sebta et Mellilia et les autres Iles marocaines occupées, soulignant leur marocanité et la légitimité des revendications marocaines.
L'étude met en exergue les rôles historiques des présides occupés qui étaient à une phase de l'histoire de la civilisation arabe une destination pour les ouléma, penseurs et hommes de lettres. L'étude rappelle que les deux cités ont pu préserver une partie de ce patrimoine en dépit des tentatives menées par les autorités espagnoles pour y effacer toute présence arabo-islamique et leurs actes discriminatoires envers les populations des présides pour les contraindre à quitter les lieux. Le document évoque aussi les prétextes de Madrid pour justifier son attachement a ces présides que l'Espagne considère comme une partie de ses territoires en dépit des revendications marocaines fondées sur des documents et autres traces historiques confirmant leur légitimité.
MAP
