Les matches amicaux allaient cependant dégager l'odeur d'un plat non encore bien cuit. Toutes les sorties de nos représentants ont été un échec sur tous les plans. Qu'importe du moment qu'il ne s'agissait que de ... tests. Mais les tests se poursuivent jusqu'à la veille du coup d'envoi de la CAN, voilà qui a mis la puce dans l'oreille de la chronique sportive qui, dans son ensemble, s'était posée et interrogée sur l'utilité de tels «tests» alors que le terme devrait être consacré pour les derniers réglages de routine. La suspicion était donc de mise. Les nôtres avaient besoin d'une victoire pour remonter le moral et apaiser les inquiétudes de l'opinion sportive.
En mal de trouver ce calmant sur notre propre terrain face à des adversaires pourtant prenables, Coelho est allé le chercher contre la modeste sélection gambienne, à Banjul. Et encore ! Une victoire étriquée. Donc, tout présageait d'une aventure vers l'inconnu, sans boussole et sans provisions.
Le nul glané en ouverture contre les jeunes Ghanéens est tout simplement providentiel. Car, sans les plongées suicidaires du gardien Benzekri, les nôtres auraient concédé une défaite qui n'aurait surpris personne de surcroît. Contre le Burkina, les Marocains retrouvèrent un semblant d'inspiration, avec un coup de pouce des Burkinabés trop prudents. Mais le match clé contre les Sud-Africains mettra à nu nos tares et les limites d'une équipe marocaine flottante à tous les niveaux, notamment sur le flan droit de sa défense. Et si au moins le Sieur Coelho avait daigné effectuer des remplacements judicieux! Il misa sur Camacho blessé, et mis dans le placard des joueurs capables de basculer le cours du match, à n'importe quel moment. On fait allusion là, au wydadi El Afoui. Le tandem El Afoui- Roki était plus qu'indispensable dans ce match face à l'impuissance constatée de visu de Bassir et Zérouali qui devait se convertir souvent en ... milieu offensif.
Pathétique l'image de lions à la traîne, apparemment touchés dans leur dignité face à un adversaire qui, intrinsèquement, n'avait rien de supérieur. Les Sud-Africains étaient forts par le flair de leur coach et par la rapidité d'exécution de leur attaque.
Cette déroute a laissé beaucoup de blessés sur le plan psychologique. A commencer par Brazi qui se voit endosser une grande responsabilité alors qu'il n'avait pas d'appui. Et le grand Naybet, l'un des meilleurs libéro d'Europe, réduit à un joueur cherchant le tibia de l'adversaire et errant désespérément en attaque en quête d'un but qui n'était que chimère. Camacho, l'homme par lequel le scandale est arrivé dans l'affaire Ouadou, a donné une bien piètre image de nos footballeurs, en ... crachant sur l'adversaire ! Toute l'Afrique a pu apprécier le triste geste d'un «pro».
Enfin, Coelho qui ne trouvait pas d'arguties à la déroute, il devait sans doute se rendre compte que la chronique avait raison. Cette chronique qui l'avait épargné car elle croyait que Coelho cachait des cartes sous manche. Mais ce n'était qu'un bluff. Une mauvaise plaisanterie, en sorte. Cela nous rappelle les deux Henri. Et puis, nous avons écouté des responsables fédéraux reprenant le refrain de toujours, avec des sous-entendus qui visent à tirer le drap vers soi : «de retour on va... il faut que... c'est inadmissible».
C'est inadmissible en fait car on n'arrive pas encore à comprendre qu'une once de bon sens vaut mieux qu'une livre de... sciences.
En mal de trouver ce calmant sur notre propre terrain face à des adversaires pourtant prenables, Coelho est allé le chercher contre la modeste sélection gambienne, à Banjul. Et encore ! Une victoire étriquée. Donc, tout présageait d'une aventure vers l'inconnu, sans boussole et sans provisions.
Le nul glané en ouverture contre les jeunes Ghanéens est tout simplement providentiel. Car, sans les plongées suicidaires du gardien Benzekri, les nôtres auraient concédé une défaite qui n'aurait surpris personne de surcroît. Contre le Burkina, les Marocains retrouvèrent un semblant d'inspiration, avec un coup de pouce des Burkinabés trop prudents. Mais le match clé contre les Sud-Africains mettra à nu nos tares et les limites d'une équipe marocaine flottante à tous les niveaux, notamment sur le flan droit de sa défense. Et si au moins le Sieur Coelho avait daigné effectuer des remplacements judicieux! Il misa sur Camacho blessé, et mis dans le placard des joueurs capables de basculer le cours du match, à n'importe quel moment. On fait allusion là, au wydadi El Afoui. Le tandem El Afoui- Roki était plus qu'indispensable dans ce match face à l'impuissance constatée de visu de Bassir et Zérouali qui devait se convertir souvent en ... milieu offensif.
Pathétique l'image de lions à la traîne, apparemment touchés dans leur dignité face à un adversaire qui, intrinsèquement, n'avait rien de supérieur. Les Sud-Africains étaient forts par le flair de leur coach et par la rapidité d'exécution de leur attaque.
Cette déroute a laissé beaucoup de blessés sur le plan psychologique. A commencer par Brazi qui se voit endosser une grande responsabilité alors qu'il n'avait pas d'appui. Et le grand Naybet, l'un des meilleurs libéro d'Europe, réduit à un joueur cherchant le tibia de l'adversaire et errant désespérément en attaque en quête d'un but qui n'était que chimère. Camacho, l'homme par lequel le scandale est arrivé dans l'affaire Ouadou, a donné une bien piètre image de nos footballeurs, en ... crachant sur l'adversaire ! Toute l'Afrique a pu apprécier le triste geste d'un «pro».
Enfin, Coelho qui ne trouvait pas d'arguties à la déroute, il devait sans doute se rendre compte que la chronique avait raison. Cette chronique qui l'avait épargné car elle croyait que Coelho cachait des cartes sous manche. Mais ce n'était qu'un bluff. Une mauvaise plaisanterie, en sorte. Cela nous rappelle les deux Henri. Et puis, nous avons écouté des responsables fédéraux reprenant le refrain de toujours, avec des sous-entendus qui visent à tirer le drap vers soi : «de retour on va... il faut que... c'est inadmissible».
C'est inadmissible en fait car on n'arrive pas encore à comprendre qu'une once de bon sens vaut mieux qu'une livre de... sciences.
