Ce nouveau projet concerne la construction le long de l'ancien «parc Sindibad» d'un vaste complexe touristique de plus de 200 chambres, d'un musée ethnographique, d'un village de pêcheurs et d'une vaste promenade sur la mer.
Toute une animation genre «jurassic parc» est prévue avec l'aménagement de différents lieux d'attraction.
La plage proprement dite sera laissée à sa vocation intiale.
Préparer la ville de Casablanca pour ces huit prochaines années dans le cadre de l'Accord d'association avec l'Union européenne, est actuellement la préoccupation des autorités, Région, wilaya et Communauté Urbaine (ainsi que la Commune d'Anfa bien entendu). Un peu comme Barcelone, lors des Jeux Olympiques de l'été 1992 qui avait vu un développement spectaculaire de son infrastructure afin de préparer cette manifestation d'envergure.
Cette vision serait néanmoins réductrice en ce début de millénaire, si, dans le cadre régional, ne s'insérait une vision plus générale méditerranéenne, dynamique et globalisante, des rapports nord-sud, lorsqu'on connaît l'importance de cette nouvelle stratégie de développement.
C'est donc l'infrastructure de cette «porte océane» que représente Casablanca qu'il s'agit aujourd'hui de développer notamment son potentiel touristique à la faveur d'investissements importants qui seront lancés après un appel d'offres international. Seront ainsi édifiés la nouvelle marina, en lieu et place de l'ancien port de plaisance, l'aménagement du front de mer de la Grande Mosquée Hassan II et surtout la «nouvelle corniche» entre les établissements «Sijilmassa» et «Ma Bretagne» et qui constitue l'atout majeur du développement côtier de la ville. On parle aujourd'hui de plus de 120 milliards de centimes mis à disposition qui serviraient à aménager, enfin, une côte formée jusqu'à présent de dunes et d'arbustes. Mais les autorités démentent puisque l'appel d'offres international n'a pas encore été lancé ou devrait l'être incessamment.
La grande difficulté de Casablanca est de posséder une corniche qui, depuis des lustres, n'a été formée que des parcelles (vers les clubs «Le Balcon», «Wichita» et compagnie) qui sont difficiles à remembrer, vu les surfaces trop petites.
On est en train, selon nos renseignements d'y travailler. La seule portion étant encore vierge c'est-à-dire la plage d'Aïn Diab, jusqu'à Sidi Abderrahmane, tous les efforts sont aujourd'hui concentrés dans cette partie de la corniche. Et c'est tant mieux.
Si les usines ferment les unes après les autres, c'est bien dans l'industrie touristique qu'il faut aujourd'hui investir, entend-on dire, et c'est bien ce qui est en train de se faire.
C'est un concours que la Région de Casablanca a lancé en avril-mai 2000, avant l'arrivée du nouveau wali pour l'aménagement de la nouvelle corniche qui a mis fin aux spéculations. Les résultats ont été proclamés peu après.
Si le 1er Prix n'a pas été décerné, le 2e a été attribué à Rachid Andaloussi et le 3e à Hafid Et-Awad. Ce sont ces deux architectes qui se partageront la tâche d'aménager la nouvelle corniche. Mais, bien entendu c'est Rachid Andaloussi, ayant remporté
le 2e Prix, qui primera, Awad le secondant dans cet aménagement
Tout d'abord c'est l'esplanade de la nouvelle corniche qui sera aménagée, comme d'autres avant elle, telle la célèbre «Corniche des Anglais» au début du siècle à Nice.
Elle longera la route actuelle et sera plantée d'arbres. Elle sera prolongée vers la mer de 15 m environ ce qui permettra en contrebas d'abriter quelques boutiques, vestiaires et restaurants, reprenant en cela l'idée de Jean-François Zevaco dans les années 70. Ceci à -4,75m au niveau de la mer et par endroits seulement avec, par intervalles réguliers, des descentes d'escaliers en demi-cercles menant à la mer.
Mais la nouveauté principale réside dans le réaménagement total du parc Sindibad dont la source «Aïn Diab» irrigue tout ce périmètre.
Si l'on observe les photos qui nous ont été communiquées par la wilaya, on remarquera une bordure en chapelets d'immeubles de Haut standing, de 30 étages environ (au sud vers la carrières de Sidi Abderrahmane) avec des promenades piétonnes formant des cadences au milieu de cet espace d'eau entrecoupé de placettes qui permettront de circuler au milieu de la verdure. Au centre, une place giratoire mènera soit vers le musée océanographie et ethnographique (la Carrière préhistorique est tout proche) soit permettra d'accéder au sanctuaire de Sidi Abderrahmane, près duquel sera édifié un petit musée de la mer et un village de pêcheurs. Le sanctuaire, selon le plan de Rachid Andaloussi, sera entouré d'une petite jetée empêchant les grand courants de se diriger vers les lieux de baignade et en même temps protégera le lieu saint tout en permettant d'y accéder plus facilement.
Troisièmes grands aménagements : toute une animation genre «Jurassic parc» et autres lieux d'attraction. Le passage entre le quartier résidentiel et la mer se fera avec l'aide de grandes passerelles.
Bien entendu, les lieux seront complètement sécurisés. Deux trémies, au niveau de la route, devraient permettre d'accéder aux quartiers résidentiels.
Sachons enfin qu'après le concours d'idées remporté, c'est la Région de Casablanca qui animera le suivi.
Le cahier des charges devrait être prochainement établi. Pas d'enveloppe budgétaire, dit-on auprès des autorités, on la connaîtra seulement quand seront lancés les appels d'offres. A suivre donc.
Sachons enfin que le front d'hôtels de standing qui sera construit comme l'épine dorsale du parc Sindibad sera le pivot de l'activité touristique et balnéaire de la ville avec une capacité de 200 chambres environ.
Tout ceci devant faire l'objet d'une prochaine étude de faisabilité.
Il est d'autre part à faire remarquer que le projet concentre toute la construction balnéaire autour du parc Sindibad et que la plage proprement dite sera laissée à sa vocation populaire.
Toute une animation genre «jurassic parc» est prévue avec l'aménagement de différents lieux d'attraction.
La plage proprement dite sera laissée à sa vocation intiale.
Préparer la ville de Casablanca pour ces huit prochaines années dans le cadre de l'Accord d'association avec l'Union européenne, est actuellement la préoccupation des autorités, Région, wilaya et Communauté Urbaine (ainsi que la Commune d'Anfa bien entendu). Un peu comme Barcelone, lors des Jeux Olympiques de l'été 1992 qui avait vu un développement spectaculaire de son infrastructure afin de préparer cette manifestation d'envergure.
Cette vision serait néanmoins réductrice en ce début de millénaire, si, dans le cadre régional, ne s'insérait une vision plus générale méditerranéenne, dynamique et globalisante, des rapports nord-sud, lorsqu'on connaît l'importance de cette nouvelle stratégie de développement.
C'est donc l'infrastructure de cette «porte océane» que représente Casablanca qu'il s'agit aujourd'hui de développer notamment son potentiel touristique à la faveur d'investissements importants qui seront lancés après un appel d'offres international. Seront ainsi édifiés la nouvelle marina, en lieu et place de l'ancien port de plaisance, l'aménagement du front de mer de la Grande Mosquée Hassan II et surtout la «nouvelle corniche» entre les établissements «Sijilmassa» et «Ma Bretagne» et qui constitue l'atout majeur du développement côtier de la ville. On parle aujourd'hui de plus de 120 milliards de centimes mis à disposition qui serviraient à aménager, enfin, une côte formée jusqu'à présent de dunes et d'arbustes. Mais les autorités démentent puisque l'appel d'offres international n'a pas encore été lancé ou devrait l'être incessamment.
La grande difficulté de Casablanca est de posséder une corniche qui, depuis des lustres, n'a été formée que des parcelles (vers les clubs «Le Balcon», «Wichita» et compagnie) qui sont difficiles à remembrer, vu les surfaces trop petites.
On est en train, selon nos renseignements d'y travailler. La seule portion étant encore vierge c'est-à-dire la plage d'Aïn Diab, jusqu'à Sidi Abderrahmane, tous les efforts sont aujourd'hui concentrés dans cette partie de la corniche. Et c'est tant mieux.
Si les usines ferment les unes après les autres, c'est bien dans l'industrie touristique qu'il faut aujourd'hui investir, entend-on dire, et c'est bien ce qui est en train de se faire.
C'est un concours que la Région de Casablanca a lancé en avril-mai 2000, avant l'arrivée du nouveau wali pour l'aménagement de la nouvelle corniche qui a mis fin aux spéculations. Les résultats ont été proclamés peu après.
Si le 1er Prix n'a pas été décerné, le 2e a été attribué à Rachid Andaloussi et le 3e à Hafid Et-Awad. Ce sont ces deux architectes qui se partageront la tâche d'aménager la nouvelle corniche. Mais, bien entendu c'est Rachid Andaloussi, ayant remporté
le 2e Prix, qui primera, Awad le secondant dans cet aménagement
Tout d'abord c'est l'esplanade de la nouvelle corniche qui sera aménagée, comme d'autres avant elle, telle la célèbre «Corniche des Anglais» au début du siècle à Nice.
Elle longera la route actuelle et sera plantée d'arbres. Elle sera prolongée vers la mer de 15 m environ ce qui permettra en contrebas d'abriter quelques boutiques, vestiaires et restaurants, reprenant en cela l'idée de Jean-François Zevaco dans les années 70. Ceci à -4,75m au niveau de la mer et par endroits seulement avec, par intervalles réguliers, des descentes d'escaliers en demi-cercles menant à la mer.
Mais la nouveauté principale réside dans le réaménagement total du parc Sindibad dont la source «Aïn Diab» irrigue tout ce périmètre.
Si l'on observe les photos qui nous ont été communiquées par la wilaya, on remarquera une bordure en chapelets d'immeubles de Haut standing, de 30 étages environ (au sud vers la carrières de Sidi Abderrahmane) avec des promenades piétonnes formant des cadences au milieu de cet espace d'eau entrecoupé de placettes qui permettront de circuler au milieu de la verdure. Au centre, une place giratoire mènera soit vers le musée océanographie et ethnographique (la Carrière préhistorique est tout proche) soit permettra d'accéder au sanctuaire de Sidi Abderrahmane, près duquel sera édifié un petit musée de la mer et un village de pêcheurs. Le sanctuaire, selon le plan de Rachid Andaloussi, sera entouré d'une petite jetée empêchant les grand courants de se diriger vers les lieux de baignade et en même temps protégera le lieu saint tout en permettant d'y accéder plus facilement.
Troisièmes grands aménagements : toute une animation genre «Jurassic parc» et autres lieux d'attraction. Le passage entre le quartier résidentiel et la mer se fera avec l'aide de grandes passerelles.
Bien entendu, les lieux seront complètement sécurisés. Deux trémies, au niveau de la route, devraient permettre d'accéder aux quartiers résidentiels.
Sachons enfin qu'après le concours d'idées remporté, c'est la Région de Casablanca qui animera le suivi.
Le cahier des charges devrait être prochainement établi. Pas d'enveloppe budgétaire, dit-on auprès des autorités, on la connaîtra seulement quand seront lancés les appels d'offres. A suivre donc.
Sachons enfin que le front d'hôtels de standing qui sera construit comme l'épine dorsale du parc Sindibad sera le pivot de l'activité touristique et balnéaire de la ville avec une capacité de 200 chambres environ.
Tout ceci devant faire l'objet d'une prochaine étude de faisabilité.
Il est d'autre part à faire remarquer que le projet concentre toute la construction balnéaire autour du parc Sindibad et que la plage proprement dite sera laissée à sa vocation populaire.
