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Initiée par l'Association des parents et amis des malades mentaux «Al Oumnia», cette manifestation a été une occasion de faire le point sur cette pathologie, ses origines et ses conséquences particulièrement sur les malades et leurs familles.
Les moyens de mieux servir les personnes malades mentalement et leur apporter les soins appropriés et dans le temps et dans l'espace ainsi que la sensibilisation de l'Etat, les organismes de prévoyance sociale, les professionnels et les familles pour une meilleure prise en charge de cette maladie ont été également débattus à l'occasion.
La mise en œuvre d'approches novatrices pour le traitement des maladies mentales a, en outre, été objet de discussions au même titre que la faiblesse des structures d'accueil qui ne dépassent pas les 2000 lits pour tout le Maroc, dont 200 lits se trouvent à Casablanca pour 40 à 50.000 malades.
Dans ce sens, on a signalé que le ministère de la Santé a opté pour des structures décentralisées et légères d'accueil des malades mentaux (entre 100 et 200 lits) lesquelles structures seront intégrées au sein des unités hospitalières et devront être accompagnés de l'amélioration des compétences des potentialités humaines.
Prise en charge et accompagnement
Si une prise en charge adéquate et adaptée des malades mentaux est indispensable, l'accompagnement des familles de malades, appelées à gérer au quotidien la pathologie de leur enfant, l'est encore plus. Il faut briser l'isolement dans lequel se trouvent ces familles, dira le modérateur de la rencontre.
D'ailleurs la création de l'Association “Al Oumnia” a entre autres été motivée par le désarroi des familles des malades mentaux adolescents et adultes face à l'absence totale de structures publiques et privées adaptées à leur accueil accompagnement.
“Al Oumnia” a saisi l'occasion de cette rencontre pour exposer ses projets notamment la création de centres d'accueil de jour des malades pour combler le déficit existant dans la prise en charge médicale et de soulager en partie les familles souvent débordées et incapables de comprendre et/ou de répondre aux besoins des malades.
Recevant en journée les patients, les foyers de jour devront aider les malades à une insertion sociale adaptée à leurs besoins à travers l'organisation d'activités de loisirs et de détente ( bibliothèque, vidéothèque, peinture, musique , artisanat...) Et une initiation a des activités productives (poterie, menuiserie, Bureautique...).
Parmi les objectifs de l'association figurent en outre les foyers d'accueil prolongé destinés aux malades qui n'ont plus de famille où ceux dont les parents ne peuvent pas les garder pour des raisons d'indigence, de vieillesse ou de maladie.
Des projets de société formidables, car reposant sur un partenariat constructif et un engagement citoyen, dira un intervenant. On se doit de venir en aide à cette frange de la population qui n'a pas choisi d'être malade car une société qui ne prend pas en compte ses malades mentaux est elle-même schizophrène, devait renchérir un autre participant.
Les moyens de mieux servir les personnes malades mentalement et leur apporter les soins appropriés et dans le temps et dans l'espace ainsi que la sensibilisation de l'Etat, les organismes de prévoyance sociale, les professionnels et les familles pour une meilleure prise en charge de cette maladie ont été également débattus à l'occasion.
La mise en œuvre d'approches novatrices pour le traitement des maladies mentales a, en outre, été objet de discussions au même titre que la faiblesse des structures d'accueil qui ne dépassent pas les 2000 lits pour tout le Maroc, dont 200 lits se trouvent à Casablanca pour 40 à 50.000 malades.
Dans ce sens, on a signalé que le ministère de la Santé a opté pour des structures décentralisées et légères d'accueil des malades mentaux (entre 100 et 200 lits) lesquelles structures seront intégrées au sein des unités hospitalières et devront être accompagnés de l'amélioration des compétences des potentialités humaines.
Prise en charge et accompagnement
Si une prise en charge adéquate et adaptée des malades mentaux est indispensable, l'accompagnement des familles de malades, appelées à gérer au quotidien la pathologie de leur enfant, l'est encore plus. Il faut briser l'isolement dans lequel se trouvent ces familles, dira le modérateur de la rencontre.
D'ailleurs la création de l'Association “Al Oumnia” a entre autres été motivée par le désarroi des familles des malades mentaux adolescents et adultes face à l'absence totale de structures publiques et privées adaptées à leur accueil accompagnement.
“Al Oumnia” a saisi l'occasion de cette rencontre pour exposer ses projets notamment la création de centres d'accueil de jour des malades pour combler le déficit existant dans la prise en charge médicale et de soulager en partie les familles souvent débordées et incapables de comprendre et/ou de répondre aux besoins des malades.
Recevant en journée les patients, les foyers de jour devront aider les malades à une insertion sociale adaptée à leurs besoins à travers l'organisation d'activités de loisirs et de détente ( bibliothèque, vidéothèque, peinture, musique , artisanat...) Et une initiation a des activités productives (poterie, menuiserie, Bureautique...).
Parmi les objectifs de l'association figurent en outre les foyers d'accueil prolongé destinés aux malades qui n'ont plus de famille où ceux dont les parents ne peuvent pas les garder pour des raisons d'indigence, de vieillesse ou de maladie.
Des projets de société formidables, car reposant sur un partenariat constructif et un engagement citoyen, dira un intervenant. On se doit de venir en aide à cette frange de la population qui n'a pas choisi d'être malade car une société qui ne prend pas en compte ses malades mentaux est elle-même schizophrène, devait renchérir un autre participant.
