Connexion
Une année fabuleuse à Lille et puis plus rien. Peut-on savoir où en est aujourd'hui Bassir et comment envisage-t-il la suite de sa carrière ?
- Cette saison avec le LOSC à Lille, je ne suis pas prêt de l'oublier car avec un groupe formidable porté par un public fabuleux, nous avons surpris tout le monde et au-delà de cette qualification à la Coupe de l'UEFA, tout un chacun a pu découvrir le vrai visage de cette équipe en tour préliminaire de la Ligue des champions. Nous avons fait trembler les meilleurs d'Europe et ça, ça n'a aucun prix. Franchement, j'ai vécu des moments fantastiques et, au passage, je voudrais rendre un hommage appuyé à Vahid Halilodzic qui m'a relancé. Un grand monsieur qui sait tirer la quintessence des joueurs.
Comment se fait-il alors qu'après un si beau parcours vous ne soyez pas resté à Lille?
-Précisons les choses. Tout d'abord, je n'avais qu'une saison de contrat avec Lille.
Le club ayant changé d'entraîneur et sans offre vraiment valable de ce côté-là, j'ai été contacté par plusieurs équipes, d'un peu partout en Europe (Angleterre, Allemagne, France, Grèce, etc.) tout comme j'ai reçu une très bonne proposition du Golfe pour une période de 6 mois. Pour l'heure, je suis toujours en discussion avec plusieurs clubs et je prendrais la décision au moment opportun.
Ne sera-t-il pas trop tard pour engager la saison dès le démarrage ?
-Je n'ai pas trop d'appréhensions de ce côté-là, car après plusieurs saisons professionnelles, je pense avoir aujourd'hui suffisamment d'expérience pour prendre, si j'ose dire, le train en marche. En fait, pour l'heure, j'ai une autre sorte d'inquiétude et elle a trait à mon avenir avec les Lions de l'Atlas.
Vous voulez dire que vous êtes toujours motivé pour continuer l'aventure avec les Lions de l'Atlas ?
C'est d'abord un mariage d'amour entre l'Equipe nationale et moi. Un coup de foudre. Comment m'en passer un jour? Je serais toujours prêt à défendre ses couleurs et donner le meilleur de moi-même. Je ne demande pas un statut particulier. Chacun doit se battre pour mériter le maillot national.
La prochaine échéance, dans le cadre des éliminatoires de la CAN 2004 aura lieu dès début septembre, face au Gabon. J'ose espérer qu'on tiendra compte de la légion des Lions de l'Atlas évoluant à l'étranger. En tout les cas, moi, je suis prêt à rendre service à la sélection nationale.
Actuellement, vous vous trouvez au Maroc pour une opération de promotion. De quoi s'agit-il au fait ?
- Non, ce n'est pas une promotion d'un produit, du moins à mon avis. Pour moi, c'est plutôt de devoir puisqu'il s'agit de préparer le meilleur accueil aux Marocains résidant à l'étranger et, étant moi-même l'un d'eux, j'ai pensé que j'avais un rôle à jouer dans ce retour au pays.
Cela d'une part, d'un côté, il faut saluer et encourager tous les MRE qui investissent dans leur pays car c'est un acte de solidarité qui honore tous les fils du Royaume. Pour ma part, je vous dirais que j'avais plusieurs opportunités d'aller placer mon argent ailleurs, mais par réflexe patriotique, j'ai choisi ma patrie pour monter une affaire à Casablanca.
Comment s'affiche cette campagne en faveur des MRE ?
- Elle s'étale sur deux semaines avec des animations sur plusieurs plages du Royaume, de Saïdia à Agadir en passant par Moulay Bousselham et Casablanca. Il s'agit de rencontres avec les estivants pour leur expliquer la vie des MRE dans leur pays d'adoption et de leur souci constant, et leur fierté d'être toujours au service de leur vraie patrie.
C'est une démarche citoyenne qui répond à la politique initiée par S.M. le Roi Mohammed VI.
En tant que sujets du Souverain, il est donc de notre devoir de participer à cet effort de solidarité. Je suis content d'avoir été choisi pour symboliser ce retour des MRE au Maroc.
- Cette saison avec le LOSC à Lille, je ne suis pas prêt de l'oublier car avec un groupe formidable porté par un public fabuleux, nous avons surpris tout le monde et au-delà de cette qualification à la Coupe de l'UEFA, tout un chacun a pu découvrir le vrai visage de cette équipe en tour préliminaire de la Ligue des champions. Nous avons fait trembler les meilleurs d'Europe et ça, ça n'a aucun prix. Franchement, j'ai vécu des moments fantastiques et, au passage, je voudrais rendre un hommage appuyé à Vahid Halilodzic qui m'a relancé. Un grand monsieur qui sait tirer la quintessence des joueurs.
Comment se fait-il alors qu'après un si beau parcours vous ne soyez pas resté à Lille?
-Précisons les choses. Tout d'abord, je n'avais qu'une saison de contrat avec Lille.
Le club ayant changé d'entraîneur et sans offre vraiment valable de ce côté-là, j'ai été contacté par plusieurs équipes, d'un peu partout en Europe (Angleterre, Allemagne, France, Grèce, etc.) tout comme j'ai reçu une très bonne proposition du Golfe pour une période de 6 mois. Pour l'heure, je suis toujours en discussion avec plusieurs clubs et je prendrais la décision au moment opportun.
Ne sera-t-il pas trop tard pour engager la saison dès le démarrage ?
-Je n'ai pas trop d'appréhensions de ce côté-là, car après plusieurs saisons professionnelles, je pense avoir aujourd'hui suffisamment d'expérience pour prendre, si j'ose dire, le train en marche. En fait, pour l'heure, j'ai une autre sorte d'inquiétude et elle a trait à mon avenir avec les Lions de l'Atlas.
Vous voulez dire que vous êtes toujours motivé pour continuer l'aventure avec les Lions de l'Atlas ?
C'est d'abord un mariage d'amour entre l'Equipe nationale et moi. Un coup de foudre. Comment m'en passer un jour? Je serais toujours prêt à défendre ses couleurs et donner le meilleur de moi-même. Je ne demande pas un statut particulier. Chacun doit se battre pour mériter le maillot national.
La prochaine échéance, dans le cadre des éliminatoires de la CAN 2004 aura lieu dès début septembre, face au Gabon. J'ose espérer qu'on tiendra compte de la légion des Lions de l'Atlas évoluant à l'étranger. En tout les cas, moi, je suis prêt à rendre service à la sélection nationale.
Actuellement, vous vous trouvez au Maroc pour une opération de promotion. De quoi s'agit-il au fait ?
- Non, ce n'est pas une promotion d'un produit, du moins à mon avis. Pour moi, c'est plutôt de devoir puisqu'il s'agit de préparer le meilleur accueil aux Marocains résidant à l'étranger et, étant moi-même l'un d'eux, j'ai pensé que j'avais un rôle à jouer dans ce retour au pays.
Cela d'une part, d'un côté, il faut saluer et encourager tous les MRE qui investissent dans leur pays car c'est un acte de solidarité qui honore tous les fils du Royaume. Pour ma part, je vous dirais que j'avais plusieurs opportunités d'aller placer mon argent ailleurs, mais par réflexe patriotique, j'ai choisi ma patrie pour monter une affaire à Casablanca.
Comment s'affiche cette campagne en faveur des MRE ?
- Elle s'étale sur deux semaines avec des animations sur plusieurs plages du Royaume, de Saïdia à Agadir en passant par Moulay Bousselham et Casablanca. Il s'agit de rencontres avec les estivants pour leur expliquer la vie des MRE dans leur pays d'adoption et de leur souci constant, et leur fierté d'être toujours au service de leur vraie patrie.
C'est une démarche citoyenne qui répond à la politique initiée par S.M. le Roi Mohammed VI.
En tant que sujets du Souverain, il est donc de notre devoir de participer à cet effort de solidarité. Je suis content d'avoir été choisi pour symboliser ce retour des MRE au Maroc.
