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Ce regain de tension vient réaffirmer, comme l'avaient fait prévaloir nombre de stratèges militaires, que L'Afghanistan est, non seulement loin d'être pacifié, mais il y existe toujours une nébuleuse de combattants d'Al Qaida et des partisans d'Oussama Ben Laden, prêts à passer à l'offensive avec des armes lourdes dans des endroits où ils bénéficient de sympathies et de complicités. C'est le cas de la province du Paktia, dans l'est, un région frontalière du Pakistan «historiquement utilisée par les Talibans et Al Qaida», selon les propos du général Roger Lane, commandant des forces britanniques.
Cette reprise des hostilités coïncide avec une polémique qui a éclaté au grand jour entre le Congrès américain et la Maison-Blanche relative à des informations sur les attentats du 11 septembre qui auraient été transmises à la Présidence.
L'Administration Bush a reconnu, en effet, avoir été avertie, un mois avant les attentats, des risques de détournements d'avions par le réseau Oussama Ben Laden. Cet aveu qui a fait la Une des journaux américains jeudi, a donné lieu à un grand émoi dans les sphères du pouvoir aux Etats-Unis. Désemparés, les Républicains font avancer que les informations en question n'étaient pas de nature à faire craindre des attaques ciblées contre le World Trade Center et le Pentagone.
Le porte-parole de la Maison -Blanche, Ari Fleischer s'est, certes, efforce de désamorcer la crise. Mais la façon dont il a présenté les choses en dit long sur le malaise crée par ces révélations. «La possibilité de détournement d'avions au sens traditionnel d'avant le 11 septembre, était depuis longtemps une préoccupation du gouvernement, mais cela ne devrait être une surprise pour personne d'apprendre que le Président n'avait reçu aucune information laissant prévoir que des avions seraient transformés en missiles lors d'attentats suicide», a ainsi déclaré Ari Fleischer qui a ajouté que «ce type d'attaques n'avait pas été prévu».
Les Démocrates, minoritaires à la Chambre des représentants et majoritaire au Sénat font part de leur «surprise» que le Congrès n'ait pas été averti et demandent qu'une enquête soit ouverte pour connaître toutes les péripéties de cette affaire.
Voilà qui remet en cause le rôle de services tels le FBI et la CIA qui auraient, par ailleurs, été saisis d'une demande d'enquête sur l'entraînement au pilotage de ressortissants du Moyen-Orient; demande qui n'a jamais eu de suite, selon un aveu du directeur de la sûreté américaine, Robert Mueller. Tous les ingrédients sont donc rassemblés pour un nouveau scandale. Après les Watergate, Irangate, Monica Livinski, voilà qui s'apparente à un Afghanistangate.
Cette reprise des hostilités coïncide avec une polémique qui a éclaté au grand jour entre le Congrès américain et la Maison-Blanche relative à des informations sur les attentats du 11 septembre qui auraient été transmises à la Présidence.
L'Administration Bush a reconnu, en effet, avoir été avertie, un mois avant les attentats, des risques de détournements d'avions par le réseau Oussama Ben Laden. Cet aveu qui a fait la Une des journaux américains jeudi, a donné lieu à un grand émoi dans les sphères du pouvoir aux Etats-Unis. Désemparés, les Républicains font avancer que les informations en question n'étaient pas de nature à faire craindre des attaques ciblées contre le World Trade Center et le Pentagone.
Le porte-parole de la Maison -Blanche, Ari Fleischer s'est, certes, efforce de désamorcer la crise. Mais la façon dont il a présenté les choses en dit long sur le malaise crée par ces révélations. «La possibilité de détournement d'avions au sens traditionnel d'avant le 11 septembre, était depuis longtemps une préoccupation du gouvernement, mais cela ne devrait être une surprise pour personne d'apprendre que le Président n'avait reçu aucune information laissant prévoir que des avions seraient transformés en missiles lors d'attentats suicide», a ainsi déclaré Ari Fleischer qui a ajouté que «ce type d'attaques n'avait pas été prévu».
Les Démocrates, minoritaires à la Chambre des représentants et majoritaire au Sénat font part de leur «surprise» que le Congrès n'ait pas été averti et demandent qu'une enquête soit ouverte pour connaître toutes les péripéties de cette affaire.
Voilà qui remet en cause le rôle de services tels le FBI et la CIA qui auraient, par ailleurs, été saisis d'une demande d'enquête sur l'entraînement au pilotage de ressortissants du Moyen-Orient; demande qui n'a jamais eu de suite, selon un aveu du directeur de la sûreté américaine, Robert Mueller. Tous les ingrédients sont donc rassemblés pour un nouveau scandale. Après les Watergate, Irangate, Monica Livinski, voilà qui s'apparente à un Afghanistangate.
