Depuis les années soixante dix, le manque de documents d'urbanisme cadrant la croissance urbaine dans la wilaya et l'exode rural potentiel ont favorisé : - l'éclosion de l'habitat clandestin au gré des opportunités foncières ;
- le sous équipement et le désordre qui caractérise ces quartiers clandestins ;
- une maîtrise difficile du développement de la wilaya ;
- la saturation maximale des médinas avec des taux de 650 et 700 habitants à l'hectare...
Ce qui contribue entre autres à leur taudification, sous-équipement et dégradation ;
-l'exploitation excessive des nappes phréatiques notamment celles de Témara et Skhirat a fait baisser leurs niveaux. La conséquence en est la remonté de l'eau marine entraînant ainsi une salinité qui affecte directement les sols de culture ;
- la prolifération des décharges sauvages, incontrôlées et /ou situées sur des sites sensibles ;
- l'amputation continue de la ceinture verte qui est passée de 1920 ha (SDAU de 1971) à 1186 ha en 1988 ;
- la non valorisation de la façade maritime de l'agglomération et le déversement massif des eaux usées
- la défaillance du système des transports urbains.
Pour faire face des actions majeures doivent être menées, notamment la mise en valeur des médinas:
- dédensification de la médina: reconversion des foundouks soit en équipements publics, soit en lieux d'activités privés adaptés et recasement de leurs habitants.
- actions sur l'habitat vétuste : dans le cas des constructions en état délabré menaçant ruine, le recasement est à adopter de même la reconversion et la remise en état des logements ;
- revalorisation du cadre urbain: les actions précédentes doivent être accompagnées par des opérations de revalorisation sur l'ensemble des médinas.
En second lieu, il est nécessaire d'améliorer la qualité et la diversité architecturale. Il s'agit plus spécialement des lotissements de l'habitat économique qui présente des méthodes de construction immuables. Ce type d'habitat perpétue un urbanisme d'une grande pauvreté, consommateur de terrains et long à réaliser. En dernier lieu, la protection d'une manière vigilante de la nappe phréatique de la Maâmora et surtout celle du bassin de Bou Regreg (Source principale d'alimentation en eau potable de l'axe Kénitra-Rabat-Casablanca )s'impose. Pour ce faire il faut:
- éviter toute urbanisation sur le site et arrêter le projet de développement urbain de l'Arjat (cette option n'a pas été retenue et un Plan d'Aménagement de l'Arjat a été jugé nécessaire. Il a été lancé dans le cadre du budget 2000).
-limiter les équipements touristiques au niveau des zones sensibles et sur les abords de Bou Regreg ;
- accorder la plus grande importance au bassin versant du Bou Regreg en les reboisant pour retenir les terres et éviter son envasement progressif. Il convient enfin d'interdire toute urbanisation sur son aire ;
- réaliser l'assainissement et le traitement des affluents des agglomérations situées sur le bassin : Romani, Oulmès et Maaziz.
- contrôler les pollutions agricoles et les déversements de déchets industriels.
La question de l'environnement doit également retenir l'attention. La protection des sites et des paysages naturels s'impose en:
- arrêtant les actes de déboisement des fôrets de Mâamora et de Témara ;
- suspendant les exploitations des carrières illicites à Bou Regreg et oued Yquem ;
- protégeant le littoral atlantique ( déversement des eaux usées, ensablement…).
L'actualisation du plan de la circulation passe par la redéfinition de la politique des transports actuels. Il devient urgent d'adapter le plan de 1976 et développer les réseaux de voirie et de transport à l'urbanisation d'une aire beaucoup plus grande.
D'autres mesures doivent être prises pour éviter la croissance spatiale dispersée de l'agglomération qui entraîne le risque d'un développement coûteux, mal maîtrisé et d'un sous équipement. Il faut enfin mettre un freiner à la spéculation foncière et favoriser la construction de logements . Pour celà il convient d'assurer une quantité suffisante des terrains à construire et de promouvoir une politique d'aide à la construction pour les familles de ressources modestes.
- le sous équipement et le désordre qui caractérise ces quartiers clandestins ;
- une maîtrise difficile du développement de la wilaya ;
- la saturation maximale des médinas avec des taux de 650 et 700 habitants à l'hectare...
Ce qui contribue entre autres à leur taudification, sous-équipement et dégradation ;
-l'exploitation excessive des nappes phréatiques notamment celles de Témara et Skhirat a fait baisser leurs niveaux. La conséquence en est la remonté de l'eau marine entraînant ainsi une salinité qui affecte directement les sols de culture ;
- la prolifération des décharges sauvages, incontrôlées et /ou situées sur des sites sensibles ;
- l'amputation continue de la ceinture verte qui est passée de 1920 ha (SDAU de 1971) à 1186 ha en 1988 ;
- la non valorisation de la façade maritime de l'agglomération et le déversement massif des eaux usées
- la défaillance du système des transports urbains.
Pour faire face des actions majeures doivent être menées, notamment la mise en valeur des médinas:
- dédensification de la médina: reconversion des foundouks soit en équipements publics, soit en lieux d'activités privés adaptés et recasement de leurs habitants.
- actions sur l'habitat vétuste : dans le cas des constructions en état délabré menaçant ruine, le recasement est à adopter de même la reconversion et la remise en état des logements ;
- revalorisation du cadre urbain: les actions précédentes doivent être accompagnées par des opérations de revalorisation sur l'ensemble des médinas.
En second lieu, il est nécessaire d'améliorer la qualité et la diversité architecturale. Il s'agit plus spécialement des lotissements de l'habitat économique qui présente des méthodes de construction immuables. Ce type d'habitat perpétue un urbanisme d'une grande pauvreté, consommateur de terrains et long à réaliser. En dernier lieu, la protection d'une manière vigilante de la nappe phréatique de la Maâmora et surtout celle du bassin de Bou Regreg (Source principale d'alimentation en eau potable de l'axe Kénitra-Rabat-Casablanca )s'impose. Pour ce faire il faut:
- éviter toute urbanisation sur le site et arrêter le projet de développement urbain de l'Arjat (cette option n'a pas été retenue et un Plan d'Aménagement de l'Arjat a été jugé nécessaire. Il a été lancé dans le cadre du budget 2000).
-limiter les équipements touristiques au niveau des zones sensibles et sur les abords de Bou Regreg ;
- accorder la plus grande importance au bassin versant du Bou Regreg en les reboisant pour retenir les terres et éviter son envasement progressif. Il convient enfin d'interdire toute urbanisation sur son aire ;
- réaliser l'assainissement et le traitement des affluents des agglomérations situées sur le bassin : Romani, Oulmès et Maaziz.
- contrôler les pollutions agricoles et les déversements de déchets industriels.
La question de l'environnement doit également retenir l'attention. La protection des sites et des paysages naturels s'impose en:
- arrêtant les actes de déboisement des fôrets de Mâamora et de Témara ;
- suspendant les exploitations des carrières illicites à Bou Regreg et oued Yquem ;
- protégeant le littoral atlantique ( déversement des eaux usées, ensablement…).
L'actualisation du plan de la circulation passe par la redéfinition de la politique des transports actuels. Il devient urgent d'adapter le plan de 1976 et développer les réseaux de voirie et de transport à l'urbanisation d'une aire beaucoup plus grande.
D'autres mesures doivent être prises pour éviter la croissance spatiale dispersée de l'agglomération qui entraîne le risque d'un développement coûteux, mal maîtrisé et d'un sous équipement. Il faut enfin mettre un freiner à la spéculation foncière et favoriser la construction de logements . Pour celà il convient d'assurer une quantité suffisante des terrains à construire et de promouvoir une politique d'aide à la construction pour les familles de ressources modestes.
