Sidi Hrazem ne sera pas Pretoria, ni la paradisiaque… Sun City.
C'est qu'il faut faire, ici-bas, avec des structures, une morphologie ancrée dans la pierre et le béton, des “moyens limités”, et une certaine mentalité conservatrice.
Il a fallu donc faire du neuf sur l'ancien.
Telles ces structures massues en béton armé qui continuent de livrer résistance farouche à la vocation d'exotisme de ce qui aurait dû paraître un oasis enchanteur pour visiteurs nationaux, étrangers et… fassis d'à côté.
Vous parlez d'une cure de … béton !!
Mais “chrif” Moulay Abdeslam Alaoui - gouverneur de Fès-Médina, de qui relève cette commune rurale - ne désespère guère de rendre à Sidi Hrazem son cachet d'antan : un lieu de pèlerinage au mausolée du Saint du même nom et de dépaysement géographique pour un ressourcement spirituel et écologique. Aidé en cela par les services de la commune rurale de Sidi Hrazem.
Et la couleur ocre des façades, le zellidje du terroir, et les jardins andalous de reprendre leurs droits au cœur de la palmeraie aux sources divines…
Les espaces verts absorberont - outre l'eau d'arrosage - quelque quatre milliards de centimes !
Sont concernés par le plan de réaménagement et d'embellissement : la buvette thermale, les axes de circulation, de promenade, les parkings, les zones rocheuses présentant une curiosité écologique. Sidi Harazem pourrait ainsi offrir un sujet d'évasion mais aussi sujet éducatif pour scolaires ou chercheurs et environnementalistes.
Pour combler la vue du visiteur, les promoteurs veillent à ce que l'eau soit omniprésente.
Ainsi conçu, le pôle de Sidi Hrazem promet des affluences consistantes tout au long de l'année. Sans compter les pointes des vacances pascales ou simplement scolaires. Ou encore dans l'éventualité de l'ouverture des frontières terrestres avec l'Algérie…
Imagine-t-on alors la cohue et le désordre même en temps normal ?
Oui disent les responsables qui entendent instaurer une exploitation individuelle des diverses composantes de l'ensemble par les entreprises intéressées.
La place thermale : principale attraction
Le projet de rénovation prévoit neuf zones d'intervention
- La place thermale :
Principal pôle d'attraction, celle-ci comprend la buvette thermale. Retapée à neuf - robinetterie et façades en zellidge - elle a été protégée par un barrage métallique aussi robuste qu'esthétique.
Mais l'agréable c'est aussi tout le reste : des carrés de jardins où palmiers et arbres divers émergent au milieu de variétés innombrables de fleurs et merveilles végétales.
Pour préserver le panorama dégagé des jardins et la propreté des lieux, des kiosques du même moule ont été façonnés et seront cantonnés au fond de la place.
La seule place thermale en coûterait plus de 5 MDH entre gros œuvres, étanchéité, revêtement, électricité, plantation, bancs publics en fer forgé, lampadaires, etc. Le projet qui se déclinera chronologiquement en diverses tranches englobe, outre la place thermale, les zones suivantes : le parc paysager, le jardin bas, une zone intermédiaire, le parking bas, le jardin face à la commune, le jardin Belvédère, le jardin campagnard, et le parking principal et talus.
Un hôtel retapé à neuf
Fondé en 1968, l'hôtel Sidi Hrazem - propriété de la CDG a lui aussi subi une mue régénératrice de bon ton. Hall d'accueil, chambres, façade extérieure, piscine, T.V. satellite, espaces verts, rendent à cette unique unité hôtelière un attrait qu'il avait sérieusement perdu au fil des ans. Reste cependant à exploiter les espaces libres dont regorge cet hôtel de 60 chambres et 2 suites pour des aménagements à même de susciter le tourisme de séjour qui fait défaut dans la région. Terrain de tennis, salle de finesse et de décontraction… Et pourquoi pas un centre médico-thermal. Un centre où s'effectueraient des cures d'élimination (des calculs de reins entre autres) associées à l'eau minérale Sidi Hrazem.
Comme chez nos voisins espagnols qui attirent assidûment des curistes au site montagneux de Lanjaron… Ainsi des voyages et séjours organisés garantiraient un seuil de rentabilité décent à l'hôtel et une notoriété sans doute internationale à la station thermale Sidi Hrazem et une sacrée… publicité à sa bouteille d'eau minérale !
Le village Sidi Hrazem pourrait aspirer au statut de haut lieu du thermalisme national et international.
Reste à lui garantir l'autre cachet écologique et exotique par une couverture végétale assortie - notamment une palmeraie… d'oasis d'une part, mais aussi en déplaçant le tronçon de la route Fès-Oujda évitant ainsi pollution du bruit et des gaz d'échappement.
Les responsables communaux seraient, en outre avisés, d'aménager un dispensaire ou service d'hygiène procurant, entre autres, des conseils sur la consommation de l'eau minérale Sidi Hrazem.
Parlant d'hygiène, une autre initiative serait de nature à minimiser les nuisances des vacanciers.
Celle d'aménager un camping dans les normes internationales pour accueillir nationaux et étrangers dans les conditions de propreté et de sécurité et éviter ainsi le “nomadisme sauvage”. Il est temps de relever l'image de cette station qui s'inscrit dans le renouveau touristique de la Région Fès-Boulemane.
C'est qu'il faut faire, ici-bas, avec des structures, une morphologie ancrée dans la pierre et le béton, des “moyens limités”, et une certaine mentalité conservatrice.
Il a fallu donc faire du neuf sur l'ancien.
Telles ces structures massues en béton armé qui continuent de livrer résistance farouche à la vocation d'exotisme de ce qui aurait dû paraître un oasis enchanteur pour visiteurs nationaux, étrangers et… fassis d'à côté.
Vous parlez d'une cure de … béton !!
Mais “chrif” Moulay Abdeslam Alaoui - gouverneur de Fès-Médina, de qui relève cette commune rurale - ne désespère guère de rendre à Sidi Hrazem son cachet d'antan : un lieu de pèlerinage au mausolée du Saint du même nom et de dépaysement géographique pour un ressourcement spirituel et écologique. Aidé en cela par les services de la commune rurale de Sidi Hrazem.
Et la couleur ocre des façades, le zellidje du terroir, et les jardins andalous de reprendre leurs droits au cœur de la palmeraie aux sources divines…
Les espaces verts absorberont - outre l'eau d'arrosage - quelque quatre milliards de centimes !
Sont concernés par le plan de réaménagement et d'embellissement : la buvette thermale, les axes de circulation, de promenade, les parkings, les zones rocheuses présentant une curiosité écologique. Sidi Harazem pourrait ainsi offrir un sujet d'évasion mais aussi sujet éducatif pour scolaires ou chercheurs et environnementalistes.
Pour combler la vue du visiteur, les promoteurs veillent à ce que l'eau soit omniprésente.
Ainsi conçu, le pôle de Sidi Hrazem promet des affluences consistantes tout au long de l'année. Sans compter les pointes des vacances pascales ou simplement scolaires. Ou encore dans l'éventualité de l'ouverture des frontières terrestres avec l'Algérie…
Imagine-t-on alors la cohue et le désordre même en temps normal ?
Oui disent les responsables qui entendent instaurer une exploitation individuelle des diverses composantes de l'ensemble par les entreprises intéressées.
La place thermale : principale attraction
Le projet de rénovation prévoit neuf zones d'intervention
- La place thermale :
Principal pôle d'attraction, celle-ci comprend la buvette thermale. Retapée à neuf - robinetterie et façades en zellidge - elle a été protégée par un barrage métallique aussi robuste qu'esthétique.
Mais l'agréable c'est aussi tout le reste : des carrés de jardins où palmiers et arbres divers émergent au milieu de variétés innombrables de fleurs et merveilles végétales.
Pour préserver le panorama dégagé des jardins et la propreté des lieux, des kiosques du même moule ont été façonnés et seront cantonnés au fond de la place.
La seule place thermale en coûterait plus de 5 MDH entre gros œuvres, étanchéité, revêtement, électricité, plantation, bancs publics en fer forgé, lampadaires, etc. Le projet qui se déclinera chronologiquement en diverses tranches englobe, outre la place thermale, les zones suivantes : le parc paysager, le jardin bas, une zone intermédiaire, le parking bas, le jardin face à la commune, le jardin Belvédère, le jardin campagnard, et le parking principal et talus.
Un hôtel retapé à neuf
Fondé en 1968, l'hôtel Sidi Hrazem - propriété de la CDG a lui aussi subi une mue régénératrice de bon ton. Hall d'accueil, chambres, façade extérieure, piscine, T.V. satellite, espaces verts, rendent à cette unique unité hôtelière un attrait qu'il avait sérieusement perdu au fil des ans. Reste cependant à exploiter les espaces libres dont regorge cet hôtel de 60 chambres et 2 suites pour des aménagements à même de susciter le tourisme de séjour qui fait défaut dans la région. Terrain de tennis, salle de finesse et de décontraction… Et pourquoi pas un centre médico-thermal. Un centre où s'effectueraient des cures d'élimination (des calculs de reins entre autres) associées à l'eau minérale Sidi Hrazem.
Comme chez nos voisins espagnols qui attirent assidûment des curistes au site montagneux de Lanjaron… Ainsi des voyages et séjours organisés garantiraient un seuil de rentabilité décent à l'hôtel et une notoriété sans doute internationale à la station thermale Sidi Hrazem et une sacrée… publicité à sa bouteille d'eau minérale !
Le village Sidi Hrazem pourrait aspirer au statut de haut lieu du thermalisme national et international.
Reste à lui garantir l'autre cachet écologique et exotique par une couverture végétale assortie - notamment une palmeraie… d'oasis d'une part, mais aussi en déplaçant le tronçon de la route Fès-Oujda évitant ainsi pollution du bruit et des gaz d'échappement.
Les responsables communaux seraient, en outre avisés, d'aménager un dispensaire ou service d'hygiène procurant, entre autres, des conseils sur la consommation de l'eau minérale Sidi Hrazem.
Parlant d'hygiène, une autre initiative serait de nature à minimiser les nuisances des vacanciers.
Celle d'aménager un camping dans les normes internationales pour accueillir nationaux et étrangers dans les conditions de propreté et de sécurité et éviter ainsi le “nomadisme sauvage”. Il est temps de relever l'image de cette station qui s'inscrit dans le renouveau touristique de la Région Fès-Boulemane.
