L'espagnol Sol Melia a bel et bien l'intention de poursuivre son programme d'investissement au Maroc. C'est le président du groupe, M. Gabriel Escarrer, qui a confirmé les intentions au niveau national du spécialiste ibérique du tourisme à l'occasion de la tenue du conseil d'administration de la société Sud Lux, lundi dernier à Casablanca. Sud Lux est chargée du développement touristique de Sol Melia au Maroc. C'est le groupe espagnol qui en détient les parts majoritaires (60%), les 40% restants se répartissent entre la Banque Marocaine pour le Commerce et l'Industrie, le Crédit Immobilier et Hôtelier et trois administrateurs individuels. Cette déclaration faisait suite à certaines rumeurs concernant un éventuel retrait de Sol Melia de l'industrie touristique marocaine. «La présence du président du groupe au conseil d'administration de Sud Lux est un signe fort et prouve l'intérêt accordé aux projets envisagés au Maroc, voire l'importance stratégique de la destination Maroc», témoignent certains observateurs.
Le géant espagnol de l'industrie touristique, spécialisé en tourisme balnéaire fait du bassin méditerranéen un axe stratégique dans sa politique de développement. Les 410 hôtels qu'il possède à travers le monde (il est présent sur les cinq continents) en font un opérateur de référence à l'échelon mondial. Ses quatre marques-phare qui sont Melia Hoteles, Sol Hoteles, Tryp Hoteles et Paradisus sont classées dans la catégorie trois ou quatre étoiles plus. «Le type de touriste que l'opérateur compte drainer au Maroc est de haut standing. C'est d'ailleurs dans cette optique qu'ont été conçus les établissements touristiques du groupe au Maroc», explique-t-on .
Le projet d'Agadir dont le démarrage est prévu en juin 2002 entre dans ce cadre. Il comprendra 500 suites, un golf 18 trous, un centre de thalassothérapie et un centre de congrès .
« Nous ne pensons pas concurrencer d'autres établissements hôteliers de la capitale du Souss» indiquent les responsables qui ajoutent que «nous considérons que nous intervenons dans un créneau complémentaire, différent de celui occupé par la majorité des opérateurs dans la région». Agadir est en effet essentiellement une destination du tourisme de masse. 80% de sa clientèle sont originaires d'Allemagne, caractérisée par la recherche de la plage et du soleil. Le Paradisus Agadir, dont la première tranche nécessitera un investissement de 500 MDH, devrait drainer une autre catégorie de clientèle, celle dite de luxe. Le terrain de golf, le centre de congrès et celui de thalassothérapie sont destinés à cet effet. Durant cette période précédant le début des travaux, les études devront être finalisées, les travaux coordonnés et les appels d'offres lancés. Le Maroc entre dans le cadre de la stratégie internationale du groupe qui fait du bassin méditerranéen un axe prioritaire. Opérant déjà en Tunisie, le groupe Sol Melia estimait que les potentialités du Maroc en matière touristique étaient sous-exploitées.
En 1999, il signe avec l'Etat marocain une convention qui porte sur des investissements de un milliard de dirhams. Le programme comprend la reprise en gestion de certains établissements jusque là gérés par le CIH ou d'autres établissements et la construction de nouveaux hôtels. Le Paradisus Agadir représente le premier projet de construction. Les responsables s'intéresseraient actuellement aux régions du nord et « à toutes celles susceptibles de répondre aux desiderata d'une clientèle potentielle internationale».
Le géant espagnol de l'industrie touristique, spécialisé en tourisme balnéaire fait du bassin méditerranéen un axe stratégique dans sa politique de développement. Les 410 hôtels qu'il possède à travers le monde (il est présent sur les cinq continents) en font un opérateur de référence à l'échelon mondial. Ses quatre marques-phare qui sont Melia Hoteles, Sol Hoteles, Tryp Hoteles et Paradisus sont classées dans la catégorie trois ou quatre étoiles plus. «Le type de touriste que l'opérateur compte drainer au Maroc est de haut standing. C'est d'ailleurs dans cette optique qu'ont été conçus les établissements touristiques du groupe au Maroc», explique-t-on .
Le projet d'Agadir dont le démarrage est prévu en juin 2002 entre dans ce cadre. Il comprendra 500 suites, un golf 18 trous, un centre de thalassothérapie et un centre de congrès .
« Nous ne pensons pas concurrencer d'autres établissements hôteliers de la capitale du Souss» indiquent les responsables qui ajoutent que «nous considérons que nous intervenons dans un créneau complémentaire, différent de celui occupé par la majorité des opérateurs dans la région». Agadir est en effet essentiellement une destination du tourisme de masse. 80% de sa clientèle sont originaires d'Allemagne, caractérisée par la recherche de la plage et du soleil. Le Paradisus Agadir, dont la première tranche nécessitera un investissement de 500 MDH, devrait drainer une autre catégorie de clientèle, celle dite de luxe. Le terrain de golf, le centre de congrès et celui de thalassothérapie sont destinés à cet effet. Durant cette période précédant le début des travaux, les études devront être finalisées, les travaux coordonnés et les appels d'offres lancés. Le Maroc entre dans le cadre de la stratégie internationale du groupe qui fait du bassin méditerranéen un axe prioritaire. Opérant déjà en Tunisie, le groupe Sol Melia estimait que les potentialités du Maroc en matière touristique étaient sous-exploitées.
En 1999, il signe avec l'Etat marocain une convention qui porte sur des investissements de un milliard de dirhams. Le programme comprend la reprise en gestion de certains établissements jusque là gérés par le CIH ou d'autres établissements et la construction de nouveaux hôtels. Le Paradisus Agadir représente le premier projet de construction. Les responsables s'intéresseraient actuellement aux régions du nord et « à toutes celles susceptibles de répondre aux desiderata d'une clientèle potentielle internationale».
