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L'Opération "Daïf Allah" a remporté un éclatant succès au niveau de l 'affluence du public et du plateau artistique.
Cette belle soirée artistique, qui a meublé un tant soit peu, une veillée de ce mois sacré de Ramadan, a revêtu une allure de fête populaire avec, en plus de la musique andalouse et du Malhoun, des séances d'arts traditionnels avec les groupes Hmadchas, Jilala et Aïssaoua et la troupe féminine "Al Laâbat" (Les joueuses) à la grande joie du public qui a participé massivement, à une œuvre charitable. Deux personnes ont manifesté leur joie pour la réussite de cette soirée de bienfaisance , en l'occurrence Mohamed Az-El Arab Amrani, président de l'Association Fès-Saïss, section Fès-Madina et Azeddine Khamlichi, directeur de l'Ecole HEC qui ont exprimé, dans un livret édité par l'imprimerie "Al Balabil", leurs profonds remerciements à toutes les personnalités physiques et morales qui ont apporté leur soutien inconditionnel à cette action humanitaire. M. Az-El-Arab Amrani a, notamment, rappelé les efforts que déploie l'Association Fès-Saiss, depuis sa création en 1986, pour réaliser des œuvres de bienfaisance soulignant que le soutien qu'apporte cette ONG à la Fondation Prince Moulay Abdellah pour la protection d'enfants handicapés n'est qu'une preuve de ses initiatives dans ce domaine. Il a ajouté que la section de Fès-Al Madina de l'association organise depuis des années son opération spéciale "Daïf Allah" du mois sacré de Ramadan qui profite à un millier de ménages nécessiteux de la Médina.
Un autre homme a apprécié à sa juste valeur l'organisation de cette soirée caritative. Il s'agit de M. Alami El Ouali, responsable de la Fondation Prince Moulay Abdellah de Fès qui protège plus d'une cinquantaine de jeunes handicapés démunis et qui souffre d'un déficit d'environ 130.000 DH, étant donné que cette Fondation n'est plus parrainée par le Rotary Club de Fès depuis plusieurs années.
Malhoune
et l'andalous
La soirée artistique a été agrémentée par l'orchestre de musique andalouse du Conservatoire de Tétouan sous la direction de l'artiste Mohamed El Akrami, un disciple du grand maître feu Larbi Temsamani, avec la participation du ténor Saïd Chraibi qui a supplée, d'une manière remarquable , à l'absence de Abderrahim Souiri. L'ensemble de Sidi Thami Mdaghri de l'art du Malhoun sous la direction de l'artiste Mohamed Soussi, un disciple du chantre feu Abdelkrim Guennoun, a pris le relais de l'orchestre tétouani.
La starlette Sana Marhati d'Azemmour, qui a hérité l'art du malhoun de ses aïeuls, la jeune virtuose Asmae Lazrak, native de Taroudant et originaire de Fès, et le "mounchid" Mohamed En Njioui ont interprété des qacidas dont les thèmes traitent aussi bien du sacré que du profane.
La belle soirée s'est terminée en apothéose avec les mélodies frénétiques et endiablées des troupes des arts populaires des Hmadchas, sous la direction du mouqadam Abderrahim El Amrani El Marrakchi, des Jilala sous la férule du mouqadam Abdelkader Ben Mouiha, du groupe "Tabarak Allah", sous la houlette du mouqadam Mohamed Benhammou et de l'ensemble féminin "Al Laâbat" dirigé par Aziza Bent Ezzine.
Présentée par Nabil El Jaï, "Cheikh Al Kalam" , cette soirée artistique, comme celles ayant marqué le 3e Festival Malhoun de Fès (session Mohamed El Fassi) organisé sous le Haut patronage de S.M le Roi Mohammed VI, attestent si besoin était que la musique andalouse comme l'art marocain du Malhoun sont encore adulés par un large public de mélomanes et chantés par de jeunes artistes aussi bien masculins que féminins, chose qui garantit assurément la protection et la pérennité de ces deux nobles arts du patrimoine culturel marocain.
Cette belle soirée artistique, qui a meublé un tant soit peu, une veillée de ce mois sacré de Ramadan, a revêtu une allure de fête populaire avec, en plus de la musique andalouse et du Malhoun, des séances d'arts traditionnels avec les groupes Hmadchas, Jilala et Aïssaoua et la troupe féminine "Al Laâbat" (Les joueuses) à la grande joie du public qui a participé massivement, à une œuvre charitable. Deux personnes ont manifesté leur joie pour la réussite de cette soirée de bienfaisance , en l'occurrence Mohamed Az-El Arab Amrani, président de l'Association Fès-Saïss, section Fès-Madina et Azeddine Khamlichi, directeur de l'Ecole HEC qui ont exprimé, dans un livret édité par l'imprimerie "Al Balabil", leurs profonds remerciements à toutes les personnalités physiques et morales qui ont apporté leur soutien inconditionnel à cette action humanitaire. M. Az-El-Arab Amrani a, notamment, rappelé les efforts que déploie l'Association Fès-Saiss, depuis sa création en 1986, pour réaliser des œuvres de bienfaisance soulignant que le soutien qu'apporte cette ONG à la Fondation Prince Moulay Abdellah pour la protection d'enfants handicapés n'est qu'une preuve de ses initiatives dans ce domaine. Il a ajouté que la section de Fès-Al Madina de l'association organise depuis des années son opération spéciale "Daïf Allah" du mois sacré de Ramadan qui profite à un millier de ménages nécessiteux de la Médina.
Un autre homme a apprécié à sa juste valeur l'organisation de cette soirée caritative. Il s'agit de M. Alami El Ouali, responsable de la Fondation Prince Moulay Abdellah de Fès qui protège plus d'une cinquantaine de jeunes handicapés démunis et qui souffre d'un déficit d'environ 130.000 DH, étant donné que cette Fondation n'est plus parrainée par le Rotary Club de Fès depuis plusieurs années.
Malhoune
et l'andalous
La soirée artistique a été agrémentée par l'orchestre de musique andalouse du Conservatoire de Tétouan sous la direction de l'artiste Mohamed El Akrami, un disciple du grand maître feu Larbi Temsamani, avec la participation du ténor Saïd Chraibi qui a supplée, d'une manière remarquable , à l'absence de Abderrahim Souiri. L'ensemble de Sidi Thami Mdaghri de l'art du Malhoun sous la direction de l'artiste Mohamed Soussi, un disciple du chantre feu Abdelkrim Guennoun, a pris le relais de l'orchestre tétouani.
La starlette Sana Marhati d'Azemmour, qui a hérité l'art du malhoun de ses aïeuls, la jeune virtuose Asmae Lazrak, native de Taroudant et originaire de Fès, et le "mounchid" Mohamed En Njioui ont interprété des qacidas dont les thèmes traitent aussi bien du sacré que du profane.
La belle soirée s'est terminée en apothéose avec les mélodies frénétiques et endiablées des troupes des arts populaires des Hmadchas, sous la direction du mouqadam Abderrahim El Amrani El Marrakchi, des Jilala sous la férule du mouqadam Abdelkader Ben Mouiha, du groupe "Tabarak Allah", sous la houlette du mouqadam Mohamed Benhammou et de l'ensemble féminin "Al Laâbat" dirigé par Aziza Bent Ezzine.
Présentée par Nabil El Jaï, "Cheikh Al Kalam" , cette soirée artistique, comme celles ayant marqué le 3e Festival Malhoun de Fès (session Mohamed El Fassi) organisé sous le Haut patronage de S.M le Roi Mohammed VI, attestent si besoin était que la musique andalouse comme l'art marocain du Malhoun sont encore adulés par un large public de mélomanes et chantés par de jeunes artistes aussi bien masculins que féminins, chose qui garantit assurément la protection et la pérennité de ces deux nobles arts du patrimoine culturel marocain.
