L'année 2001 s'est traduite par une irrégularité marquée du climat d'investissement sur le marché boursier.
On a ainsi assisté à de multiples retournements de tendances qui se sont en définitive consolidés par une confirmation de la contre-performance.
Cependant ces éléments ont permis de conforter et de préciser certains tenants essentiellement structurels de cette situation.
L'année 2001 a permis de sensibiliser les différents intervenants sur la nécessité d'asseoir les bases d'un cadre favorable à l'investissement en bourse (Mesures d'incitations fiscales à destination des investisseurs, mais également des émetteurs, projets de création de nouveaux produits tels que les dérivés, poursuite de la modernisation de la place et des efforts de diffusion de la culture boursière, etc.).
Ces différents éléments ne sont pas pour autant le gage d'une performance positive du marché, ni d'un retour des niveaux de cours à ceux enregistrés en 1997! Ils restent le fruit d'une conjoncture que seuls les investisseurs, soit les acheteurs et les vendeurs sur le marché, peuvent créer.
En ce qui a trait à l'activité de la Bourse de Casablanca SA, les différents projets annoncés en 2000 ont pu être menés à bien, dans la limite des opportunités liées à cette conjoncture.
Vous faites une distinction entre la Bourse de Casablanca et le marché, pourriez-vous préciser ?
Il est important en effet de faire cette distinction qui, du reste, n'est pas évidente pour une majorité. Le marché boursier et son évolution, que retracent notamment les indicateurs tels que les volumes enregistrés, ou la performance de l'indice, sont le fait des investisseurs, de leurs anticipations et des concrétisations de ces anticipations.
La structure du marché est, pour sa part, définie par la loi et révisée, le cas échéant, à l'issue de propositions émanant des intervenants de la place.
La gestion du marché incombe, quant à elle, à la Bourse de Casablanca SA, société anonyme de droit privé. Elle a ainsi la charge de gérer l'outil qu'est le marché boursier et de mener à bien les chantiers de modernisation, de développement et de vulgarisation.
En ce sens, la Bourse de Casablanca SA a poursuivi activement sa politique de développement durant cette dernière année.
Les principaux chantiers ayant vu le jeu ont notamment permis la délocalisation complète de la négociation, la réduction des délais de règlement-livraison à J+3, conformément à la norme internationale, l'automatisation intégrale du marché de blocs, le renforcement des services de diffusion de l'information du marché (instauration du Flux instantané du marché pour les rediffuseurs professionnels, lancement des services SMS bourse info, SMS bourse alerte, et utilisation des technologies WAP, VSAT, etc.).
Les efforts de vulgarisation ne sont pas en reste, puisque malgré un contexte de communication défavorable, le Championnat national de la Bourse a enregistré une participation de près de 3.000 candidats, tandis que les équipes de l'Ecole de la Bourse ont poursuivi leurs séances de formation gratuites à travers le Royaume, et que de nombreuses manifestations ont été organisées en direction des entreprises dites cotables. Le lancement de l'émission pédagogique hebdomadaire «Al Borsa lil jamii» a également permis d'atteindre une cible beaucoup plus large.
Le lancement de la nouvelle gamme d'indices boursiers, annoncés dernièrement , vient clore les développements réalisés par la Bourse de Casablanca S.A. en 2001.
L'entreprise a également vu sa structure modifiée durant 2001, puisqu'en accord avec la nouvelle loi sur la SA, celle-ci a adopté la formule de gestion à directoire et conseil de surveillance, qui s'est par la suite déclinée en une refonte de l'organigramme interne. Elle a également changé de dénomination sociale, puisque les fameuses initiales «S.B.V.C» ont cédé la place à la formule plus éloquente de «Bourse de Casablanca SA».
Quelles prévisions augurez-vous alors pour 2002 ? A la fois pour l'entreprise qu'est la Bourse de Casablanca, mais également pour le marché ?
Durant 2002, nous aurons la satisfaction de voir plusieurs années d'efforts se concrétiser par la mise en œuvre du système cible, grâce au lancement du système de compensation et des mécanismes de garantie de bonne fin des opérations. Grâce aux efforts entretenus des professionnels du marché, le dénouement des transactions s'appuiera dorénavant sur les mêmes fondements que les places internationales les plus modernes, et garantira aux investisseurs le règlement et la livraison de leurs transactions dans un délai de place normalisé. Ce système cible atteint, nos efforts seront concentrés sur des chantiers d'actualité destinés à développer de manière continue le marché, tels que la création de nouveaux produits et services, l'amélioration continue des prestations dispensées aux professionnels et les efforts de diffusion de la culture boursière.
En ce qui a trait aux perspectives du marché boursier, les ingrédients de base semblent actuellement réunis :
- mesures d'incitations fiscales en direction des émetteurs et des investisseurs ;
- marché moderne et efficient disposant des normes de sécurité requises pour les transactions ;
- accessibilité de l'information et transparence ;
- des niveaux de valorisation des sociétés cotées relativement attractifs;
Les positions attentistes devraient aujourd'hui muer en anticipations positives, accompagnant ainsi le potentiel toujours conséquent de croissance des entreprises cotées à la Bourse de Casablanca et de notre économie en général.
On a ainsi assisté à de multiples retournements de tendances qui se sont en définitive consolidés par une confirmation de la contre-performance.
Cependant ces éléments ont permis de conforter et de préciser certains tenants essentiellement structurels de cette situation.
L'année 2001 a permis de sensibiliser les différents intervenants sur la nécessité d'asseoir les bases d'un cadre favorable à l'investissement en bourse (Mesures d'incitations fiscales à destination des investisseurs, mais également des émetteurs, projets de création de nouveaux produits tels que les dérivés, poursuite de la modernisation de la place et des efforts de diffusion de la culture boursière, etc.).
Ces différents éléments ne sont pas pour autant le gage d'une performance positive du marché, ni d'un retour des niveaux de cours à ceux enregistrés en 1997! Ils restent le fruit d'une conjoncture que seuls les investisseurs, soit les acheteurs et les vendeurs sur le marché, peuvent créer.
En ce qui a trait à l'activité de la Bourse de Casablanca SA, les différents projets annoncés en 2000 ont pu être menés à bien, dans la limite des opportunités liées à cette conjoncture.
Vous faites une distinction entre la Bourse de Casablanca et le marché, pourriez-vous préciser ?
Il est important en effet de faire cette distinction qui, du reste, n'est pas évidente pour une majorité. Le marché boursier et son évolution, que retracent notamment les indicateurs tels que les volumes enregistrés, ou la performance de l'indice, sont le fait des investisseurs, de leurs anticipations et des concrétisations de ces anticipations.
La structure du marché est, pour sa part, définie par la loi et révisée, le cas échéant, à l'issue de propositions émanant des intervenants de la place.
La gestion du marché incombe, quant à elle, à la Bourse de Casablanca SA, société anonyme de droit privé. Elle a ainsi la charge de gérer l'outil qu'est le marché boursier et de mener à bien les chantiers de modernisation, de développement et de vulgarisation.
En ce sens, la Bourse de Casablanca SA a poursuivi activement sa politique de développement durant cette dernière année.
Les principaux chantiers ayant vu le jeu ont notamment permis la délocalisation complète de la négociation, la réduction des délais de règlement-livraison à J+3, conformément à la norme internationale, l'automatisation intégrale du marché de blocs, le renforcement des services de diffusion de l'information du marché (instauration du Flux instantané du marché pour les rediffuseurs professionnels, lancement des services SMS bourse info, SMS bourse alerte, et utilisation des technologies WAP, VSAT, etc.).
Les efforts de vulgarisation ne sont pas en reste, puisque malgré un contexte de communication défavorable, le Championnat national de la Bourse a enregistré une participation de près de 3.000 candidats, tandis que les équipes de l'Ecole de la Bourse ont poursuivi leurs séances de formation gratuites à travers le Royaume, et que de nombreuses manifestations ont été organisées en direction des entreprises dites cotables. Le lancement de l'émission pédagogique hebdomadaire «Al Borsa lil jamii» a également permis d'atteindre une cible beaucoup plus large.
Le lancement de la nouvelle gamme d'indices boursiers, annoncés dernièrement , vient clore les développements réalisés par la Bourse de Casablanca S.A. en 2001.
L'entreprise a également vu sa structure modifiée durant 2001, puisqu'en accord avec la nouvelle loi sur la SA, celle-ci a adopté la formule de gestion à directoire et conseil de surveillance, qui s'est par la suite déclinée en une refonte de l'organigramme interne. Elle a également changé de dénomination sociale, puisque les fameuses initiales «S.B.V.C» ont cédé la place à la formule plus éloquente de «Bourse de Casablanca SA».
Quelles prévisions augurez-vous alors pour 2002 ? A la fois pour l'entreprise qu'est la Bourse de Casablanca, mais également pour le marché ?
Durant 2002, nous aurons la satisfaction de voir plusieurs années d'efforts se concrétiser par la mise en œuvre du système cible, grâce au lancement du système de compensation et des mécanismes de garantie de bonne fin des opérations. Grâce aux efforts entretenus des professionnels du marché, le dénouement des transactions s'appuiera dorénavant sur les mêmes fondements que les places internationales les plus modernes, et garantira aux investisseurs le règlement et la livraison de leurs transactions dans un délai de place normalisé. Ce système cible atteint, nos efforts seront concentrés sur des chantiers d'actualité destinés à développer de manière continue le marché, tels que la création de nouveaux produits et services, l'amélioration continue des prestations dispensées aux professionnels et les efforts de diffusion de la culture boursière.
En ce qui a trait aux perspectives du marché boursier, les ingrédients de base semblent actuellement réunis :
- mesures d'incitations fiscales en direction des émetteurs et des investisseurs ;
- marché moderne et efficient disposant des normes de sécurité requises pour les transactions ;
- accessibilité de l'information et transparence ;
- des niveaux de valorisation des sociétés cotées relativement attractifs;
Les positions attentistes devraient aujourd'hui muer en anticipations positives, accompagnant ainsi le potentiel toujours conséquent de croissance des entreprises cotées à la Bourse de Casablanca et de notre économie en général.
