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L'héritage d'un écosystème local de bonne conservation permet l'installation à proximité de quelques observatoires. Des sentiers découvertes télé-commentés par casques d'écoute individuelle sont réalisés au fil des opportunités de la biodiversité d'alentour à l'usage des scolaires, voire des touristes (multilingues). En option, on peut prévoir une volière de papillons (ne présentant que des espèces autochtones). Sont également envisagés : l'inévitable espace récréatif (pique-nique, barbecues) et un lieu de prière (lamsalla). Le parcage des véhicules se tient à une certaine distance de LA MAISON, afin de réhabiliter l'effort de marche.
L'entrée se fait sur une salle de réception avec hôtesses : afin de répondre aux questions des visiteurs non spécialisés, sur les activités de La Maison, sur Ifrane, sa région, ses attraits naturels, ses offres d'écotourisme.La situation de La Maison lui permet d'être aussi un centre de randonnées pédestres et de vtt, et des itinéraires sont ainsi proposés et repris (fléchés au sigle de La Maison) sur le terrain : traversée de la cédraie
(singes), circuits des lacs (oiseaux), l'Oued Tizguid et la Source Vittel sur place (papillons, amphibiens), le causse (invertébrés, reptiles). Les cartes régionales sont affichées, avec indications des itinéraires, des principaux centres d'intérêt écologique, mentions des sites remarquables, des attraits géologiques et spéléologiques, etc. Des posters thématiques sont exposés ou à disposition («plantes médicinales, champignons".). Une expo-photos "Nature" est permanente. Vente d'objets thématiques ("boutique"). Cafétéria avec boissons et collations. (Les toilettes sont mitoyennes de cette salle).
Au sein du même complexe thématique, c'est une salle de vidéo-projection sur écran géant, avec programmation en boucle des vidéo-programmes, pour la plupart spécialement produits par La Maison. Les images sont strictement consacrées aux écosystèmes du Pays plus "un nouveau regard", série traitant des menaces contemporaines, des mesures pour les maîtriser, de la nouvelle attitude de l'homme vis à vis de son environnement. Le programme se visionne assis sur des bancs en arc de lune, fixés au sol, par groupes de quinze à
vingt personnes, et par tranches d'une vingtaine de minutes. Cette salle de projections peut à elle seule justifier une visite rapide de La Maison par la clientèle touristique internationale des tour-opérateurs. Se veut être un Éco-musée du Cèdre et propose un regard exhaustif sur le Cèdre de l'Atlas, arbre insigne et des plus majestueux parmi les Conifères, emblématique tant du Maroc que du Moyen Atlas d'Ifrane.Panneaux photographiques légendés et diaporama commenté par casques individuels offrent une vision complète sur l'arbre, son écosystème et sa biocénose, sa biohistoire dans le contexte de la montagne marocaine, les menaces, les problématiques (tel le conflit Cèdre-Magot) et sa préservation.
Un exposition par l'objet (notamment mobilier d'art, oeuvres sculptées, gravure et taraudage, tournage, découpage, peinture et enluminure,
marqueterie et incrustations, etc.) enseigne son utilisation à travers les âges et sa filière. Bois d'oeuvre noble et durable, il s'impose tant par sa prestance que par son parfum chaud et boisé. Il est recherché depuis des millénaires à l'usage monumental (attesté dès l'époque Idrisside), pour l'ameublement de luxe, l'art, l'artisanat, l'ébénisterie et la menuiserie.
Il fut employé dans les préparations d'embaumement. Son encens est très prisé et souvent utilisé comme insecticide. L'huile essentielle qui en est
tirée est appréciée en cosmétologie pour son action antiseptique et ses effets bénéfiques pour la chevelure.
Le Pavillon de l'Eau
Cette exposition permanente est consacrée à un thème cardinal, celui de l'eau, et ponctuellement de l'eau au Maroc. Une mise en scène par l'image
et le texte (cybernétique, diaporama, photos), des animations diverses et des maquettes en explicitent les aspects cruciaux.Le Maroc se signale au Maghreb par une certaine abondance de ses ressources
en eau, le potentiel hydraulique mobilisable annuellement étant estimé à 30 milliards de mètres cubes, soit trois fois celui de la Tunisie. Il est aussi "le Royaume de la grande hydraulique", appellation utilisée en 1985 et qui réalise actuellement un ambitieux programme de barrages le dotant de plus d'un million d'hectares irrigués. A cela s'ajoute le savoir-faire d'une société paysanne composée d'habiles irriguants sachant maintenir les traditions de l'irrigation, tout en s'adaptant aux technologies les plus
récentes : goutte à goutte, pivots, aspersion. (Source : Bulletin de liaison du Programme national de Transfert de Technologie en Agriculture). Mais il ne faut pas oublier l'identité désertique du Grand Sud (moyenne des pluies inférieure à 200 mm, évaporation intense), ni pour le Nord les
caprices souvent cruels du climat sud-méditerranéen et les périodes récurrentes de sécheresse implacable qui font chaque fois frôler la catastrophe économique et sociale, ainsi que bien d'autres menaces comme l'épuisement des nappes phréatiques. Et si le Maroc dispose d'un château d'eau potentiel appréciable - grâce en partie à ce Moyen Atlas calcaire boisé et à sa couverture nivale - l'irrégularité et l'agressivité des oueds sont une contrainte car aux basses eaux insignifiantes succèdent les crues ravageuses et les lessivages redoutables de pluies diluviennes sur des sols décapés de couvert végétal et dont on connaît les conséquences.
La démographie, le rapide développement urbain, l'agriculture intensive, l'industrie touristique et le changement des modes de vie font croître de
façon brutale les besoins en eau potable, ainsi que la dégradation des grands fleuves, des eaux marines et de bien des estuaires. Pour ce qui concerne le pays rural et les hautes terres, l'altération des oueds de montagne par l'hyper utilisation directe de détergents non biodégradables devient manifeste.
Abondance mais aussi pollution galopante, menaces de pénurie et stress hydrique caractérisent ainsi le Maroc. L'urgence d'une lutte contre son gaspillage est donc un impératif. Tournée vers les générations futures, "La Maison bleue" a pour mission cruciale d'offrir un panorama didactique aussi complet que possible sur le sujet, avec une sensibilisation à ce meilleur respect de l'eau, notamment des eaux courantes et des lacs, milieux vivants de nos montagnes et ressources dorénavant limitées. En pourtour d'une salle de regroupement (architecture fonctionnaliste en rotonde ou en galerie), est aménagé l'espace multimédiatique voué à
l'interactif, notamment au profit de l'initiation des très jeune et jeune publics (scolaires et étudiants), avec le dispositif informatique inhérent : plusieurs ordinateurs intégrés dans des meubles fixes, avec claviers
inamovibles et câblages protégés (sécurité) ;branchement Internet.
Cette unité est destinée à : l'accès aux nombreux webs (pré-installés en "favoris") traitant de l'écologie mondiale, dont notre propre site "Biodiversité du Maroc" ; la programmation à la carte de CD ou DVD-Rom ludiques ou didactiques sur les sujets de la faune, de la flore, du respect du milieu (certains programmes impliquant la Méditerranée en général, l'Afrique du Nord et le Maroc en particulier, sont disponibles sur le marché ; d'autres devront être réalisés à base de nos reportages et conceptions). Au sein de cette même bâtisse, sont intégrées des petites salles de diaporamas, projection par thèmes et en boucle, sur grands écrans vidéos, de diapositives spécialement réalisées (par nos soins) sur différents thèmes de la Nature et de l'écologie marocaines, avec commentaires multilingues, à écouter avec casques individuels. Cette projection se visionne debout. Quelques salles sont spécialement aménagées, avec leurs dépendances, pour recevoir les séminaires d'entreprises intéressées par la qualité de notre environnement. Ces salons seront très indépendants du reste et conçus dans un édifice isolé.
Mini salle de congrès : cet espace est un lieu de rencontres pour les spécialistes :
colloques, salle de presse, réunions d'experts nationaux et internationaux, organisations de congrès, tables rondes de dialogues aussi entre aménageurs et défenseurs de l'environnement, universités d'été, etc. Le nom de cette salle sera dédié en hommage à une personnalité marocaine ou amie du Maroc, s'étant spécialement illustrée pour cette cause.
Bureaux et dépendances techniquesIncorporées à la salle des congrès ou aux salons de séminaires (dont les fonctionnements sont occasionnels), ces dépendances doivent abriter le matériel destiné à la gestion des banques de données et des cartographies, au suivi du site Internet de LA MAISON et servir de laboratoire pour les travaux de montages photo-vidéo, pour la confection des CD et DVD-Roms de notre production. Ce département, vaste, calme et bien climatisé, regroupera en pourtour les stockages des médias photo et vidéo (photothèque et vidéothèque), la bibliothèque, une chambre forte abritant les matériaux précieux, un département purement technique regroupant toutes les sources d'énergie, les réseaux téléphoniques, les arrivées de fibre optique pour les
liaisons à grand débit via l'Internet et le serveur lui-même, sans oublier le coeur du réseau de surveillance électronique de tous les bâtiments de LA MAISON. Ce projet n'ayant rien à voir avec un muséum, il est bon d'éviter les expositions de collections de sciences naturelles (sauf exceptions ou actualité), ainsi que les exhibitions d'animaux captifs (même petite faune) en volières, enclos, vivariums, au profit de l'information audiovisuelle.
L'entrée se fait sur une salle de réception avec hôtesses : afin de répondre aux questions des visiteurs non spécialisés, sur les activités de La Maison, sur Ifrane, sa région, ses attraits naturels, ses offres d'écotourisme.La situation de La Maison lui permet d'être aussi un centre de randonnées pédestres et de vtt, et des itinéraires sont ainsi proposés et repris (fléchés au sigle de La Maison) sur le terrain : traversée de la cédraie
(singes), circuits des lacs (oiseaux), l'Oued Tizguid et la Source Vittel sur place (papillons, amphibiens), le causse (invertébrés, reptiles). Les cartes régionales sont affichées, avec indications des itinéraires, des principaux centres d'intérêt écologique, mentions des sites remarquables, des attraits géologiques et spéléologiques, etc. Des posters thématiques sont exposés ou à disposition («plantes médicinales, champignons".). Une expo-photos "Nature" est permanente. Vente d'objets thématiques ("boutique"). Cafétéria avec boissons et collations. (Les toilettes sont mitoyennes de cette salle).
Au sein du même complexe thématique, c'est une salle de vidéo-projection sur écran géant, avec programmation en boucle des vidéo-programmes, pour la plupart spécialement produits par La Maison. Les images sont strictement consacrées aux écosystèmes du Pays plus "un nouveau regard", série traitant des menaces contemporaines, des mesures pour les maîtriser, de la nouvelle attitude de l'homme vis à vis de son environnement. Le programme se visionne assis sur des bancs en arc de lune, fixés au sol, par groupes de quinze à
vingt personnes, et par tranches d'une vingtaine de minutes. Cette salle de projections peut à elle seule justifier une visite rapide de La Maison par la clientèle touristique internationale des tour-opérateurs. Se veut être un Éco-musée du Cèdre et propose un regard exhaustif sur le Cèdre de l'Atlas, arbre insigne et des plus majestueux parmi les Conifères, emblématique tant du Maroc que du Moyen Atlas d'Ifrane.Panneaux photographiques légendés et diaporama commenté par casques individuels offrent une vision complète sur l'arbre, son écosystème et sa biocénose, sa biohistoire dans le contexte de la montagne marocaine, les menaces, les problématiques (tel le conflit Cèdre-Magot) et sa préservation.
Un exposition par l'objet (notamment mobilier d'art, oeuvres sculptées, gravure et taraudage, tournage, découpage, peinture et enluminure,
marqueterie et incrustations, etc.) enseigne son utilisation à travers les âges et sa filière. Bois d'oeuvre noble et durable, il s'impose tant par sa prestance que par son parfum chaud et boisé. Il est recherché depuis des millénaires à l'usage monumental (attesté dès l'époque Idrisside), pour l'ameublement de luxe, l'art, l'artisanat, l'ébénisterie et la menuiserie.
Il fut employé dans les préparations d'embaumement. Son encens est très prisé et souvent utilisé comme insecticide. L'huile essentielle qui en est
tirée est appréciée en cosmétologie pour son action antiseptique et ses effets bénéfiques pour la chevelure.
Le Pavillon de l'Eau
Cette exposition permanente est consacrée à un thème cardinal, celui de l'eau, et ponctuellement de l'eau au Maroc. Une mise en scène par l'image
et le texte (cybernétique, diaporama, photos), des animations diverses et des maquettes en explicitent les aspects cruciaux.Le Maroc se signale au Maghreb par une certaine abondance de ses ressources
en eau, le potentiel hydraulique mobilisable annuellement étant estimé à 30 milliards de mètres cubes, soit trois fois celui de la Tunisie. Il est aussi "le Royaume de la grande hydraulique", appellation utilisée en 1985 et qui réalise actuellement un ambitieux programme de barrages le dotant de plus d'un million d'hectares irrigués. A cela s'ajoute le savoir-faire d'une société paysanne composée d'habiles irriguants sachant maintenir les traditions de l'irrigation, tout en s'adaptant aux technologies les plus
récentes : goutte à goutte, pivots, aspersion. (Source : Bulletin de liaison du Programme national de Transfert de Technologie en Agriculture). Mais il ne faut pas oublier l'identité désertique du Grand Sud (moyenne des pluies inférieure à 200 mm, évaporation intense), ni pour le Nord les
caprices souvent cruels du climat sud-méditerranéen et les périodes récurrentes de sécheresse implacable qui font chaque fois frôler la catastrophe économique et sociale, ainsi que bien d'autres menaces comme l'épuisement des nappes phréatiques. Et si le Maroc dispose d'un château d'eau potentiel appréciable - grâce en partie à ce Moyen Atlas calcaire boisé et à sa couverture nivale - l'irrégularité et l'agressivité des oueds sont une contrainte car aux basses eaux insignifiantes succèdent les crues ravageuses et les lessivages redoutables de pluies diluviennes sur des sols décapés de couvert végétal et dont on connaît les conséquences.
La démographie, le rapide développement urbain, l'agriculture intensive, l'industrie touristique et le changement des modes de vie font croître de
façon brutale les besoins en eau potable, ainsi que la dégradation des grands fleuves, des eaux marines et de bien des estuaires. Pour ce qui concerne le pays rural et les hautes terres, l'altération des oueds de montagne par l'hyper utilisation directe de détergents non biodégradables devient manifeste.
Abondance mais aussi pollution galopante, menaces de pénurie et stress hydrique caractérisent ainsi le Maroc. L'urgence d'une lutte contre son gaspillage est donc un impératif. Tournée vers les générations futures, "La Maison bleue" a pour mission cruciale d'offrir un panorama didactique aussi complet que possible sur le sujet, avec une sensibilisation à ce meilleur respect de l'eau, notamment des eaux courantes et des lacs, milieux vivants de nos montagnes et ressources dorénavant limitées. En pourtour d'une salle de regroupement (architecture fonctionnaliste en rotonde ou en galerie), est aménagé l'espace multimédiatique voué à
l'interactif, notamment au profit de l'initiation des très jeune et jeune publics (scolaires et étudiants), avec le dispositif informatique inhérent : plusieurs ordinateurs intégrés dans des meubles fixes, avec claviers
inamovibles et câblages protégés (sécurité) ;branchement Internet.
Cette unité est destinée à : l'accès aux nombreux webs (pré-installés en "favoris") traitant de l'écologie mondiale, dont notre propre site "Biodiversité du Maroc" ; la programmation à la carte de CD ou DVD-Rom ludiques ou didactiques sur les sujets de la faune, de la flore, du respect du milieu (certains programmes impliquant la Méditerranée en général, l'Afrique du Nord et le Maroc en particulier, sont disponibles sur le marché ; d'autres devront être réalisés à base de nos reportages et conceptions). Au sein de cette même bâtisse, sont intégrées des petites salles de diaporamas, projection par thèmes et en boucle, sur grands écrans vidéos, de diapositives spécialement réalisées (par nos soins) sur différents thèmes de la Nature et de l'écologie marocaines, avec commentaires multilingues, à écouter avec casques individuels. Cette projection se visionne debout. Quelques salles sont spécialement aménagées, avec leurs dépendances, pour recevoir les séminaires d'entreprises intéressées par la qualité de notre environnement. Ces salons seront très indépendants du reste et conçus dans un édifice isolé.
Mini salle de congrès : cet espace est un lieu de rencontres pour les spécialistes :
colloques, salle de presse, réunions d'experts nationaux et internationaux, organisations de congrès, tables rondes de dialogues aussi entre aménageurs et défenseurs de l'environnement, universités d'été, etc. Le nom de cette salle sera dédié en hommage à une personnalité marocaine ou amie du Maroc, s'étant spécialement illustrée pour cette cause.
Bureaux et dépendances techniquesIncorporées à la salle des congrès ou aux salons de séminaires (dont les fonctionnements sont occasionnels), ces dépendances doivent abriter le matériel destiné à la gestion des banques de données et des cartographies, au suivi du site Internet de LA MAISON et servir de laboratoire pour les travaux de montages photo-vidéo, pour la confection des CD et DVD-Roms de notre production. Ce département, vaste, calme et bien climatisé, regroupera en pourtour les stockages des médias photo et vidéo (photothèque et vidéothèque), la bibliothèque, une chambre forte abritant les matériaux précieux, un département purement technique regroupant toutes les sources d'énergie, les réseaux téléphoniques, les arrivées de fibre optique pour les
liaisons à grand débit via l'Internet et le serveur lui-même, sans oublier le coeur du réseau de surveillance électronique de tous les bâtiments de LA MAISON. Ce projet n'ayant rien à voir avec un muséum, il est bon d'éviter les expositions de collections de sciences naturelles (sauf exceptions ou actualité), ainsi que les exhibitions d'animaux captifs (même petite faune) en volières, enclos, vivariums, au profit de l'information audiovisuelle.
