Lors d'une procédure bénigne qui a duré 20 minutes, trois personnes d'une même famille, Derek Jacobs, 14 ans, sa mère Leslie et son père Jeffrey se sont faits implanter un microprocesseur dans le bras par le docteur David Wulkan, dans son cabinet de Boca Raton (Floride, sud-est). L'opération s'est faite en direct sur une chaîne de télévision. C'était l'idée de Derek que toute la famille reçoive un implant. Son père qui lutte contre un cancer depuis des années prend des dizaines de médicaments tandis que lui-même est allergique à certains antibiotiques.
Ces puces «de la taille d'un grain de riz» sont l'invention d'Applied Digital Solutions (ADS) qui prévoit de commercialiser massivement ces implants, sous le nom de VeriChips, permettant aux hôpitaux d'avoir un accès rapide à une information vitale en cas d'urgence.
Lorsqu'elles sont lues par un décodeur spécial, les puces émettent un signal radio qui transmet un code à une base de données sécurisée contenant nom, adresse, numéro de téléphone et informations médicales de la personne en question. Mais les «VeriChips» peuvent aussi être utilisées dans «des situations ayant rapport à la sécurité», selon ADS, comme l'identification personnelle dans des entreprises du secteur public ou privé. Couplée à un système de localisation, la puce pourrait aussi servir à suivre les déplacements d'individus.
Ce développement est déjà à l'étude par ADS, selon son PDG Richard Sullivan, qui affirme qu'elle aura un système de localisation GPS «de la taille d'un pacemaker» en «prototype dans un an environ». La compagnie discute déjà avec des représentants du monde pénitentiaire de l'utilisation d'outils capables de surveiller à distance un individu, a précisé le président Scott Silverman. Pour répandre l'usage de cette puce par les hôpitaux, ADS entend leur distribuer ses scanners gratuitement, selon le docteur Richard Seelig, responsable médical de la société.
Une puce intelligente
«Nous espérons que (la lecture des informations sur la puce) fera partie de la procédure régulière d'admission dans les salles d'urgence», a affirmé Mme Jacobs. «S'ils ne connaissent pas votre histoire médicale, les médicaments auxquels vous êtes allergiques, ils peuvent faire beaucoup de dégâts», assure-t-elle satisfaite d'être désormais dotée d'une puce intelligente dans le bras. La compagnie rejette pour sa part tout risque de débordement dans l'utilisation sécuritaire de sa puce, notamment pour la surveillance de détenus ou condamnés. «Absolument pas», affirme le docteur Keith Bolton, chargé de la technologie chez ADS. «Je ne vois pas que nous franchissions la limite. Toutefois nous travaillons avec le gouvernement pour établir des garde-fous». «Nous ne faisons que fabriquer la technologie», ajoute-t-il. Verichip intéresse beaucoup la communauté médicale d'Amérique latine, affirme la compagnie. Interrogé sur le fait de savoir si le groupe peut surveiller l'usage qu'il est fait de ses microprocesseurs à l'étranger, M. Bolton a répondu: «Bien sûr. C'est dans le contrat».
Ces puces «de la taille d'un grain de riz» sont l'invention d'Applied Digital Solutions (ADS) qui prévoit de commercialiser massivement ces implants, sous le nom de VeriChips, permettant aux hôpitaux d'avoir un accès rapide à une information vitale en cas d'urgence.
Lorsqu'elles sont lues par un décodeur spécial, les puces émettent un signal radio qui transmet un code à une base de données sécurisée contenant nom, adresse, numéro de téléphone et informations médicales de la personne en question. Mais les «VeriChips» peuvent aussi être utilisées dans «des situations ayant rapport à la sécurité», selon ADS, comme l'identification personnelle dans des entreprises du secteur public ou privé. Couplée à un système de localisation, la puce pourrait aussi servir à suivre les déplacements d'individus.
Ce développement est déjà à l'étude par ADS, selon son PDG Richard Sullivan, qui affirme qu'elle aura un système de localisation GPS «de la taille d'un pacemaker» en «prototype dans un an environ». La compagnie discute déjà avec des représentants du monde pénitentiaire de l'utilisation d'outils capables de surveiller à distance un individu, a précisé le président Scott Silverman. Pour répandre l'usage de cette puce par les hôpitaux, ADS entend leur distribuer ses scanners gratuitement, selon le docteur Richard Seelig, responsable médical de la société.
Une puce intelligente
«Nous espérons que (la lecture des informations sur la puce) fera partie de la procédure régulière d'admission dans les salles d'urgence», a affirmé Mme Jacobs. «S'ils ne connaissent pas votre histoire médicale, les médicaments auxquels vous êtes allergiques, ils peuvent faire beaucoup de dégâts», assure-t-elle satisfaite d'être désormais dotée d'une puce intelligente dans le bras. La compagnie rejette pour sa part tout risque de débordement dans l'utilisation sécuritaire de sa puce, notamment pour la surveillance de détenus ou condamnés. «Absolument pas», affirme le docteur Keith Bolton, chargé de la technologie chez ADS. «Je ne vois pas que nous franchissions la limite. Toutefois nous travaillons avec le gouvernement pour établir des garde-fous». «Nous ne faisons que fabriquer la technologie», ajoute-t-il. Verichip intéresse beaucoup la communauté médicale d'Amérique latine, affirme la compagnie. Interrogé sur le fait de savoir si le groupe peut surveiller l'usage qu'il est fait de ses microprocesseurs à l'étranger, M. Bolton a répondu: «Bien sûr. C'est dans le contrat».
