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Accueil next L'humain au centre de l'action future

Une dose de finesse au milieu des grosses machines

Cet été, Hollywood n'a pas mis ses neurones en vacances. A côté des grosses productions comme «Men in Black 2», «Austin Powers 3», «Spy Kids 2», les studios ont aussi misé sur la sortie d'une pléiade de films plus «cérébraux», sans craindre qu'ils ne se f

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Parmi ces inévitables «blockbusters», toute une série de suites, avec en premier lieu le grand retour des «hommes en noir», Will Smith et Tommy Lee Jones, qui traquent toujours les aliens sans papiers, de la petite souris «Stuart Little», de la famille d'espion de «Spy Kids» et du James Bond psychédélique «Austin Powers» pour un troisième épisode avec Michael Caine en papa de Mike Myers. Et puis, «Scoubidou» passe du petit au grand écran avec la star de «Buffy» Sarah Michelle Gellar. Harrison Ford a cédé le rôle de Jack Ryan à Ben Affleck («The Sum of All Fears») pour prendre les commandes d'un sous-marin soviétique dans «K19: The Widowmaker», tandis qu'Eddie Murphy s'offre une comédie de science-fiction dans «The Adventures of Pluto Nash».
Mais cette année, il n'y en a pas que pour les ados: l'habituelle «contre-programmation» estivale est beaucoup plus soutenue. Et cela marche, à en juger par les résultats des dernières semaines, où chaque week-end a vu sortir son «grand film» pour adultes. «Infidèle» avec Richard Gere, «About a Boy» avec Hugh Grant, adapté du roman de Nick Hornby, ou le thriller «Insomnia» du réalisateur de «Memento» Christopher Nolan avec Al Pacino et Robin Williams sont ainsi parvenus à rencontrer le public visé des plus de 25 ans, pour se faire une place au milieu des «Spider-Man» et autre «Star Wars» qui attirent les jeunes amateurs de pop-corn. Et la tendance devrait se poursuivre même au plus fort de l'été. Parmi les films les plus attendus, figure bien sûr «Minority Report», film d'action cérébral de Steven Spielberg avec Tom Cruise, qui incarne un policier du futur accusé d'un meurtre qui n'est pas encore commis par une unité de policiers médium qui interpellent les criminels avant qu'ils n'agissent. L'été verra aussi Julia Roberts retrouver Steven Soderbergh pour une suite de «Sexe, mensonges et vidéos», «Full Frontal».
Et bien avant la traditionnelle période des prétendants aux Oscars, les fans du réalisateur d'«American Beauty» Sam Mendes pourront découvrir «Road to Perdition», un conte sur la pègre irlando-américaine des années 30, avec Tom Hanks en porte-flingue, Paul Newman et Jude Law. «C'est un film qu'on s'attendrait normalement à voir vers la fin de l'année», reconnaît Sam Mendes. «Je suis content que le studio ait suffisamment confiance pour laisser le film se lever sur ses deux jambes au milieu de l'été».
Réalisateur prodige

Enfin, M. Night Shyamalan, le réalisateur prodige du «Sixième Sens», est de retour avec «Signs» dont Mel Gibson tient le rôle principal, celui d'un agriculteur qui voit apparaître d'étranges cercles dans ses champs.
On attend aussi «Simone» avec Al Pacino et Catherine Keener, «Windtalkers» avec Nicolas Cage, une nouvelle version de trois heures de «Cinema Paradiso» et la comédie «Tadpole» appréciée au festival des films indépendants de Sundance avec Sigourney Weaver.
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