Vers la disparition des grands taxis du centre-ville ?

Ce transport du centre à la périphérie devrait être assuré par minibus. Une bonne nouvelle pour les usagers (si elle se confirme) qui se verraient donc transportés par des bus neufs et confortables. Un plus pour la capitale économique qui connaît de graves problèmes de circulation aux heures de pointe et qui devrait être ainsi débarrassée de ces rodéos devenus incessants entre les grands taxis. Ces derniers n'en faisaient qu'à leur tête, imposaient leur loi en plein milieu de la chaussée et d'où parfois des embouteillages et ne respectaient pas le code de la route. Le wali de Casablanca, M. Driss Benhima avait annoncé qu'il était urgent de régler le problème des transports publics en attendant « la réforme totale de la RATC ». Evoquant la circulation anarchique et la nécessité de mettre en place un plan global de réhabilitation en ce domaine, le wali avait ajouté que le grand développement du nombre des taxis, constitués en corporations individuelles et donc désorganisées, n'avait pas apporté la qualité de service attendue. Ce phénomène a contribué grandement à la congestion de la circulation.
Trois temps forts sont mis aujourd'hui en exergue : la réforme des bus, celle des taxis et celle de la circulation.
Les premières actions spectaculaires ont été de supprimer, places Oued El Makhazine (ex-Verdun) et place Maréchal, les stations permanentes d'autobus qui contribuaient grandement à la congestion de la circulation. D'autres actions devraient suivre dont celle du déplacement des grands taxis vers la périphérie, la mise en circulation de nouveaux bus pour la RATC mais cette dernière est déficitaire depuis longtemps et de plus a en charge le transport scolaire et universitaire et enfin la remise à l'ordre des sociétés privées de transport qui ne respectent pas leur cahier des charges.