«Le système permet d'avoir sur son dos ou sur son ventre un message du type ‘N'oubliez pas d'aller voter dimanche' se déroulant en continu pendant qu'on fait son marché, explique le responsable du projet «vêtements communicants», André Weill.
«On ne sait pas avec précision quel usage sera privilégié par la clientèle lorsque le produit sera sur le marché. Cela plait à beaucoup au monde de la mode, notamment aux Etats-Unis et au Japon. Il peut y avoir des applications dans le domaine de la sécurité, de la publicité, des jeux, pour faire la fête dans les boîtes de nuit (...) En fait, ce sont les clients qui en feront ce qu'ils voudront» estime de M. Weill.
Concrètement, l'équipe de recherche et développement, basée à Meylan (Isère), a mis au point des prototypes: une veste, un sac à dos et une large ceinture. Sur ces objets, un écran carré de 30 cm est tissé en fibres optiques travaillées par une petite entreprise de Riom (Puy-De-Dôme), Audio-images qui ne compte que 4 salariés. Cet écran peut être séparé de l'ensemble, ce qui permet de laver la veste en machine alors qu'il vaut mieux laver l'écran à la main. Le tout est relié à une petite batterie lui donnant une autonomie de 2 heures et à un petit boîtier où sont téléchargées les messages, explique Emmanuel Deflin, ingénieur textile.
Parmi les faiblesses de cette invention, il y a le fait que le système est pour le moment monochrome, que la qualité de l'image est limitée par le nombre de pixels délivrés par les fibres optiques. De plus, comme pour la télévision, l'exposition en plein soleil gène considérablement la vision des messages.
«Ce qui intéresse France Telecom, c'est que les gens aillent télécharger des séquences visuelles animées sur un serveur par le biais d'internet» explique M. Weill.
En revanche, ajoute M. Deflin, «on peut avoir des images qui réagissent aux bruits, on peut imaginer qu'un gros signal STOP s'affiche dans le dos d'un coureur à pied lorsque ce dernier s'arrête brusquement». Selon lui, le système n'est pas très cher et on devrait pouvoir sortir un sac à dos avec séquences visuelles animées pour 150 euros. Plusieurs brevets ont été déposés par Audio-images, un seul par France Telecom, qui laissera à d'autres le soin d'industrialiser le produit.
France Telecom a plusieurs autres axes de recherches sur les vêtements communicants, notamment dans le domaine de la santé. L'entreprise travaille actuellement sur la mise au point de vêtements avec des capteurs, pouvant envoyer directement à l'hôpital des mesures du taux de sucre ou de graisse dans le sang d'un individu. «Actuellement, au moment des fêtes, les malades oublient de faire leurs mesures, avec ces vêtements, le suivi sera assuré» explique M. Weill.
«On ne sait pas avec précision quel usage sera privilégié par la clientèle lorsque le produit sera sur le marché. Cela plait à beaucoup au monde de la mode, notamment aux Etats-Unis et au Japon. Il peut y avoir des applications dans le domaine de la sécurité, de la publicité, des jeux, pour faire la fête dans les boîtes de nuit (...) En fait, ce sont les clients qui en feront ce qu'ils voudront» estime de M. Weill.
Concrètement, l'équipe de recherche et développement, basée à Meylan (Isère), a mis au point des prototypes: une veste, un sac à dos et une large ceinture. Sur ces objets, un écran carré de 30 cm est tissé en fibres optiques travaillées par une petite entreprise de Riom (Puy-De-Dôme), Audio-images qui ne compte que 4 salariés. Cet écran peut être séparé de l'ensemble, ce qui permet de laver la veste en machine alors qu'il vaut mieux laver l'écran à la main. Le tout est relié à une petite batterie lui donnant une autonomie de 2 heures et à un petit boîtier où sont téléchargées les messages, explique Emmanuel Deflin, ingénieur textile.
Parmi les faiblesses de cette invention, il y a le fait que le système est pour le moment monochrome, que la qualité de l'image est limitée par le nombre de pixels délivrés par les fibres optiques. De plus, comme pour la télévision, l'exposition en plein soleil gène considérablement la vision des messages.
«Ce qui intéresse France Telecom, c'est que les gens aillent télécharger des séquences visuelles animées sur un serveur par le biais d'internet» explique M. Weill.
En revanche, ajoute M. Deflin, «on peut avoir des images qui réagissent aux bruits, on peut imaginer qu'un gros signal STOP s'affiche dans le dos d'un coureur à pied lorsque ce dernier s'arrête brusquement». Selon lui, le système n'est pas très cher et on devrait pouvoir sortir un sac à dos avec séquences visuelles animées pour 150 euros. Plusieurs brevets ont été déposés par Audio-images, un seul par France Telecom, qui laissera à d'autres le soin d'industrialiser le produit.
France Telecom a plusieurs autres axes de recherches sur les vêtements communicants, notamment dans le domaine de la santé. L'entreprise travaille actuellement sur la mise au point de vêtements avec des capteurs, pouvant envoyer directement à l'hôpital des mesures du taux de sucre ou de graisse dans le sang d'un individu. «Actuellement, au moment des fêtes, les malades oublient de faire leurs mesures, avec ces vêtements, le suivi sera assuré» explique M. Weill.
