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Il aurait pu être un film à l'eau de rose, retraçant la vie sentimentale d'une adolescente qui rêve de rencontrer le prince charmant et qui l'emmènerait sur son cheval blanc vers le bonheur éternel. Il n'en est rien !
Comme c'est Inas Al-Daghidi qui est sa réalisatrice, le ton du «Journal d'une adolescente » est d'ores et déjà dévoilé. Née en 1954, Inas Al-Daghidi a appris les rouages du métier aux côtés de Youssef Chahine en tant
que assistante-réalisatrice. Un passage avantageux qui a forgé le plan de carrière cinématographique de la réalisatrice qui est très exigeante quant à la qualité de ses œuvres. Dès le départ, elle a attiré l'attention avec son premier film «Désolé, c'est la loi», s'inscrivant sans hésitation sur le registre des réalisatrices engagées. Son ambition n'est pas de défendre la femme mais pouvoir, au moins évoquer au grand public, ses déceptions et ses souffrances.
La sortie du « Journal d'une adolescente », un film de romance égyptien qui reflète l'âpre réalité que la femme arabe subit dans une société qui évolue quotidiennement, et dont les repères semblent se confondre.
Rupture de communication
Le film interpelle la société qui souffre d'un déphasage apparent d'incompréhension et de rupture de communication entre les générations, en l'occurrence le tandem parents-adolescentes. Inas Al-Daghidi, à la fois réalisatrice et auteur de l'histoire cinématographique du film, dénonce farouchement le conformisme social et religieux qui accablent non seulement la femme mais tout l'avenir d'une génération.
Sous la contrainte de la mondialisation, de la modernisation et du matérialisme, on s'éloigne de plus en plus de l'affection, du rêve et de l'amour durable qui font de nous des humains. «Le journal d'une adolescente » pose la question sur les véritables raisons du retrait du temps de romantisme, des actions chevaleresques et des promesses d'amour. Qu'est-il advenu des temps de Cléopâtre et Antonio, époque où l'amour était le seul langage pour guérir toutes sortes de plaies ?
En tout cas, durant 1heure et 55 minutes, le film a tenté de concrétiser une mission difficile, celle de faire le pont entre le passé et le présent. Les images sont troublantes et parfois même choquantes, dont le seul but est d'affronter les réalités des femmes ( diversités de profils) et dénoncer les tabous qui constituent des obstacles, entravant le processus d'équilibre social, gage de liberté et de consensus. En plus de la thématique et les techniques de la réalisation qui sont recherchées, le casting est vraiment réussi. Les nouveaux visages ont permis de prouver que lorsque le scénario est bon, les nouveaux talents ne peuvent qu'enrichir le long-métrage.
Film égyptien réalisé par Inas Al-Daghidi
Avec Ahmed Ezze et Hind Sabri
Genre : Romance
Comme c'est Inas Al-Daghidi qui est sa réalisatrice, le ton du «Journal d'une adolescente » est d'ores et déjà dévoilé. Née en 1954, Inas Al-Daghidi a appris les rouages du métier aux côtés de Youssef Chahine en tant
que assistante-réalisatrice. Un passage avantageux qui a forgé le plan de carrière cinématographique de la réalisatrice qui est très exigeante quant à la qualité de ses œuvres. Dès le départ, elle a attiré l'attention avec son premier film «Désolé, c'est la loi», s'inscrivant sans hésitation sur le registre des réalisatrices engagées. Son ambition n'est pas de défendre la femme mais pouvoir, au moins évoquer au grand public, ses déceptions et ses souffrances.
La sortie du « Journal d'une adolescente », un film de romance égyptien qui reflète l'âpre réalité que la femme arabe subit dans une société qui évolue quotidiennement, et dont les repères semblent se confondre.
Rupture de communication
Le film interpelle la société qui souffre d'un déphasage apparent d'incompréhension et de rupture de communication entre les générations, en l'occurrence le tandem parents-adolescentes. Inas Al-Daghidi, à la fois réalisatrice et auteur de l'histoire cinématographique du film, dénonce farouchement le conformisme social et religieux qui accablent non seulement la femme mais tout l'avenir d'une génération.
Sous la contrainte de la mondialisation, de la modernisation et du matérialisme, on s'éloigne de plus en plus de l'affection, du rêve et de l'amour durable qui font de nous des humains. «Le journal d'une adolescente » pose la question sur les véritables raisons du retrait du temps de romantisme, des actions chevaleresques et des promesses d'amour. Qu'est-il advenu des temps de Cléopâtre et Antonio, époque où l'amour était le seul langage pour guérir toutes sortes de plaies ?
En tout cas, durant 1heure et 55 minutes, le film a tenté de concrétiser une mission difficile, celle de faire le pont entre le passé et le présent. Les images sont troublantes et parfois même choquantes, dont le seul but est d'affronter les réalités des femmes ( diversités de profils) et dénoncer les tabous qui constituent des obstacles, entravant le processus d'équilibre social, gage de liberté et de consensus. En plus de la thématique et les techniques de la réalisation qui sont recherchées, le casting est vraiment réussi. Les nouveaux visages ont permis de prouver que lorsque le scénario est bon, les nouveaux talents ne peuvent qu'enrichir le long-métrage.
Film égyptien réalisé par Inas Al-Daghidi
Avec Ahmed Ezze et Hind Sabri
Genre : Romance
