Le jazz, représenté par des affiches d’une qualité exceptionnelle, revient dans tous ses états au cœur de la ville qui accueillit en son temps la Beat-Generation.
Après trois premières éditions pleines de promesses et ayant rencontré un succès retentissant, le festival Tanjazz 2003 se découvre ainsi de nouvelles ambitions : développer son impact et son rayonnement culturels par une démarche visant à promouvoir les dynamiques de mobilisation au Nord et fédérer les initiatives en matière d’animation à travers le jazz.
Une évolution majeure accompagne cette édition 2003: Tanjazz se tiendra désormais à la fin du mois de mai (au lieu de septembre pour les éditions précédentes), en lever de rideau des autres grands festivals marocains, lançant ainsi la saison musicale dans le Royaume.
Ce changement de date permet au passage de faire coïncider le déroulement de Tanjazz avec la semaine de l’ascension en Europe - en France et en Espagne notamment - où le festival rencontre une popularité grandissante.
La programmation a été faite en fonction de trois critères : la variété des styles, la qualité de la musique produite et la qualité humaine des jazzmen.
Le public qui se compose de sensibilités différentes doit pouvoir à la fois retrouver le jazz qu’il aime et faire quelques découvertes. Et surtout, il est important de voir sur scène des jazzmen qui viennent pour le plaisir de la rencontre, pour donner le maximum.
Cette année encore, le festival s’articulera autour du triptyque qui a fait sa renommée. La rue d’abord, sera le théâtre d’animations et de spectacles. Des défilés en marching bands aux concerts sur des plates formes de camions, l’enjeu est d’aller au devant des spectateurs et de créer un véritable engouement populaire. Le jazz en concert, ensuite, permettra à différents types de formation de s’exprimer au milieu de la verdure de la Mendoubia. Enfin, le jazz de nuit, improvisé dans les night-clubs et bars de la ville, l’occasion de jam-session et de «bœufs» effrénés.
Des affiches pleines de surprises
Pour sa quatrième édition, marquée par le subtil mélange entre musiciens de renom (Manu Dibango, Nico Morelli, etc) et artistes moins connus, entre habitués du festival et nouveaux venus, Tanjazz affirme sa dimension de grand rendez-vous international. Son fondateur, Philippe Lorin, a tenu à organiser quelques mariages toniques et rafraîchissants en cette période d’animosité belliciste et de repli sur soi: des rencontres Orient-Occident vendredi soir entre le Mad Nomad Quartet et Toufic Farroukh et Nord-Sud de l’Afrique entre Mehdi Bennani et Manu Dibango samedi. La journée du dimanche sera consacrée à la célébration du bicentenaire du New Orleans: fanfares, big bands et marching bands réveilleront les âmes des grands ancêtres.
Une ambiance «familiale»
A l’instar des années précédentes, le volet «mondain» du festival sera parachevé samedi par le «souper des dames de Tanger», qui prendra place dans le très british club de cricket, en présence des sponsors, des musiciens, et des invités du festival.
Loin des avatars commerciaux du genre, Tanjazz 2003 sera donc une nouvelle occasion de rassembler dans l’amitié, des personnes d’horizon divers autour d’une musique de brassage sans limites. Comme le souligne Philippe Lorin : «Tanjazz a pris sa place parmi les festivals de jazz reconnus et appréciés. Il lui reste à grandir en conservant son esprit de chaleureuse fraternité et de conviviale tolérance».
Après trois premières éditions pleines de promesses et ayant rencontré un succès retentissant, le festival Tanjazz 2003 se découvre ainsi de nouvelles ambitions : développer son impact et son rayonnement culturels par une démarche visant à promouvoir les dynamiques de mobilisation au Nord et fédérer les initiatives en matière d’animation à travers le jazz.
Une évolution majeure accompagne cette édition 2003: Tanjazz se tiendra désormais à la fin du mois de mai (au lieu de septembre pour les éditions précédentes), en lever de rideau des autres grands festivals marocains, lançant ainsi la saison musicale dans le Royaume.
Ce changement de date permet au passage de faire coïncider le déroulement de Tanjazz avec la semaine de l’ascension en Europe - en France et en Espagne notamment - où le festival rencontre une popularité grandissante.
La programmation a été faite en fonction de trois critères : la variété des styles, la qualité de la musique produite et la qualité humaine des jazzmen.
Le public qui se compose de sensibilités différentes doit pouvoir à la fois retrouver le jazz qu’il aime et faire quelques découvertes. Et surtout, il est important de voir sur scène des jazzmen qui viennent pour le plaisir de la rencontre, pour donner le maximum.
Cette année encore, le festival s’articulera autour du triptyque qui a fait sa renommée. La rue d’abord, sera le théâtre d’animations et de spectacles. Des défilés en marching bands aux concerts sur des plates formes de camions, l’enjeu est d’aller au devant des spectateurs et de créer un véritable engouement populaire. Le jazz en concert, ensuite, permettra à différents types de formation de s’exprimer au milieu de la verdure de la Mendoubia. Enfin, le jazz de nuit, improvisé dans les night-clubs et bars de la ville, l’occasion de jam-session et de «bœufs» effrénés.
Des affiches pleines de surprises
Pour sa quatrième édition, marquée par le subtil mélange entre musiciens de renom (Manu Dibango, Nico Morelli, etc) et artistes moins connus, entre habitués du festival et nouveaux venus, Tanjazz affirme sa dimension de grand rendez-vous international. Son fondateur, Philippe Lorin, a tenu à organiser quelques mariages toniques et rafraîchissants en cette période d’animosité belliciste et de repli sur soi: des rencontres Orient-Occident vendredi soir entre le Mad Nomad Quartet et Toufic Farroukh et Nord-Sud de l’Afrique entre Mehdi Bennani et Manu Dibango samedi. La journée du dimanche sera consacrée à la célébration du bicentenaire du New Orleans: fanfares, big bands et marching bands réveilleront les âmes des grands ancêtres.
Une ambiance «familiale»
A l’instar des années précédentes, le volet «mondain» du festival sera parachevé samedi par le «souper des dames de Tanger», qui prendra place dans le très british club de cricket, en présence des sponsors, des musiciens, et des invités du festival.
Loin des avatars commerciaux du genre, Tanjazz 2003 sera donc une nouvelle occasion de rassembler dans l’amitié, des personnes d’horizon divers autour d’une musique de brassage sans limites. Comme le souligne Philippe Lorin : «Tanjazz a pris sa place parmi les festivals de jazz reconnus et appréciés. Il lui reste à grandir en conservant son esprit de chaleureuse fraternité et de conviviale tolérance».
