Connexion
En effet Miloudi Nouiga, réputé pour un réalisme académique et un hyperréalisme très poussé, a décidé de se refaire une nouvelle peau en créant des œuvres qui semblent émerger d'un monde d'abstraction et de surréalisme.
Ainsi, le peintre dépasse la représentation exclusivement réaliste de ses sujets, et la majeure partie de ses pastels composent une mise en scène surréaliste de personnages à la fois ancrés dans le réel et l'irréel.
Or, la fusion insolite des couleurs confère aux sujets de ses toiles un aspect fantastique. Bien plus encore, Miloudi Nouiga nous suggère un regard particulier d'un Orient réinventé par la nouvelle démarche de l'artiste. «Des micro-structures accentuent les moindres détails: les visages, les mains, drapés sont reconstruits par la juxtaposition de parcelles de couleurs différentes et inhabituelles. L'arrière plan est le prolongement de ces personnages métamorphosés. L'origine orientale des femmes qu'il peint est seulement suggérée; leurs regards demeurent secrets.»
Quant à la force graphique des mosaïques et des architectures marocaines, celle-ci est rehaussée par une nouvelle écriture gravant ces êtres singuliers d'une empreinte culturelle identifiable. Il s'agit des symboles que l'on retrouve sur les tapis ou les poteries ou encore sur ces présences énigmatiques et personnages métamorphosés.
«Imilchil», «Porte fleurie des Oudayas», «Devant Bab Agnaou à Marrakech», «Regard sur la Medersa de Fès», «Musiciennes orientales», «Visage de femme tatouée», sont autant de thèmes et de sujets de prédilection pour l'artiste qui se veut marocain jusqu'au bout des doigts et de sa palette foisonnante de couleurs féeriques.
Cependant, écoutons son point de vue sur sa nouvelle quête picturale «avant, j'étais plus réaliste à la limite de l'hyperréalisme.
Et là, c'est une transition, car j'ai envi de changer et de découvrir autre chose, et peut-être le fait d'essayer d'autres techniques, peut m'amener très loin au niveau de la recherche pour ne pas me contenter d'un seul style et continuer de faire la même chose. Moi-même, j'ai horreur de la routine et des choses répétitives. Et cette quête peut aboutir à une forme d'abstraction bien réfléchie et pas une abstraction gratuite. Quand on commence à attaquer l'abstraction, c'est un travail de profondeur, très médité et très pensé. Pour créer un tableau abstrait, il faut bien le réfléchir avant de l'exécuter. Donc, ça demande plus de temps pour la réflexion que pour le travail.»
«Transition» sera donc le thème de ses récentes créations exposées actuellement à la Galerie d'Art Nouiga (Kasbah des Oudayas).
Miloudi Nouiga possède plusieurs cordes à son arc de créativité, sachant qu'il a touché aussi le domaine de la gravure, la littographie, la photo artistique, les folios, la carte postale artistique et les illustrations de livres. «Cheval de vent»(texte de Dominique Berjaud et Miloudi Nouiga) nous présente tout le savoir-faire en matière d'illustration de cet artiste pluriel. Miloudi Nouiga figure actuellement parmi les personnages célèbre du Larousse Drouot.
Exposition à la Galerie d'Art Nouiga
Ainsi, le peintre dépasse la représentation exclusivement réaliste de ses sujets, et la majeure partie de ses pastels composent une mise en scène surréaliste de personnages à la fois ancrés dans le réel et l'irréel.
Or, la fusion insolite des couleurs confère aux sujets de ses toiles un aspect fantastique. Bien plus encore, Miloudi Nouiga nous suggère un regard particulier d'un Orient réinventé par la nouvelle démarche de l'artiste. «Des micro-structures accentuent les moindres détails: les visages, les mains, drapés sont reconstruits par la juxtaposition de parcelles de couleurs différentes et inhabituelles. L'arrière plan est le prolongement de ces personnages métamorphosés. L'origine orientale des femmes qu'il peint est seulement suggérée; leurs regards demeurent secrets.»
Quant à la force graphique des mosaïques et des architectures marocaines, celle-ci est rehaussée par une nouvelle écriture gravant ces êtres singuliers d'une empreinte culturelle identifiable. Il s'agit des symboles que l'on retrouve sur les tapis ou les poteries ou encore sur ces présences énigmatiques et personnages métamorphosés.
«Imilchil», «Porte fleurie des Oudayas», «Devant Bab Agnaou à Marrakech», «Regard sur la Medersa de Fès», «Musiciennes orientales», «Visage de femme tatouée», sont autant de thèmes et de sujets de prédilection pour l'artiste qui se veut marocain jusqu'au bout des doigts et de sa palette foisonnante de couleurs féeriques.
Cependant, écoutons son point de vue sur sa nouvelle quête picturale «avant, j'étais plus réaliste à la limite de l'hyperréalisme.
Et là, c'est une transition, car j'ai envi de changer et de découvrir autre chose, et peut-être le fait d'essayer d'autres techniques, peut m'amener très loin au niveau de la recherche pour ne pas me contenter d'un seul style et continuer de faire la même chose. Moi-même, j'ai horreur de la routine et des choses répétitives. Et cette quête peut aboutir à une forme d'abstraction bien réfléchie et pas une abstraction gratuite. Quand on commence à attaquer l'abstraction, c'est un travail de profondeur, très médité et très pensé. Pour créer un tableau abstrait, il faut bien le réfléchir avant de l'exécuter. Donc, ça demande plus de temps pour la réflexion que pour le travail.»
«Transition» sera donc le thème de ses récentes créations exposées actuellement à la Galerie d'Art Nouiga (Kasbah des Oudayas).
Miloudi Nouiga possède plusieurs cordes à son arc de créativité, sachant qu'il a touché aussi le domaine de la gravure, la littographie, la photo artistique, les folios, la carte postale artistique et les illustrations de livres. «Cheval de vent»(texte de Dominique Berjaud et Miloudi Nouiga) nous présente tout le savoir-faire en matière d'illustration de cet artiste pluriel. Miloudi Nouiga figure actuellement parmi les personnages célèbre du Larousse Drouot.
Exposition à la Galerie d'Art Nouiga
