Il est à l’Association marocaine pour l’éducation de la jeunesse (AMEJ), une structure où il est beaucoup question de colonies de vacances et d’animation socio-culturelle à l’adresse des enfants et des ados et s’implique corps et âme dans les Chantiers Jeunesse Maroc pour mieux y apprendre le bénévolat des volontaires.
Celui qui est né le 1er janvier 1965 à Rabat –« je suis né le même jour que le mouvement Fatah de Yasser Arafat », dit-il non sans une pointe de fierté- décroche son baccalauréat en 1984 et cette même année à la fac de lettres de Rabat où il s’inscrit en philo, il intègre le secteur étudiant USFP de l’UNEM. Des années difficiles. Des années de répression aussi. « L’Union nationale des étudiants marocains était déjà en bien mauvais état. Je venais à peine de quitter le lycée. Et le mien, le lycée Abdelkrim El Khattabi au quartier Yacoub El Mansour à Rabat, était au cœur des événements de 1984 et pour ainsi dire dans la tourmente ». Le militant, aujourd’hui conseiller aux affaires parlementaires du ministre de l’Education nationale et de la Jeunesse, évoque avec pudeur et presque à voix basse ses camarades qui se feront prendre dans la vague d’arrestation de l’époque.
Les années fac seront les années de reconstruction et de restructuration du mouvement estudiantin USFP, mis à mal avec la scission du 8 mai 1983, qui deviendra un peu plus tard le PADS. Abderrazzak El Hannouchi, aujourd’hui marié et père d’une petite fille de six ans, participe naturellement à la direction du secteur estudiantin, à l'échelle nationale. Dans le campus, sa silhouette est plus que familière. Le jeune homme est en effet très actif. « En fait, je me distinguais par mon sens du dialogue et cette capacité à vouloir dégager à tout prix des consensus avec toutes autres composantes de l’UNEM qu’elles soient de l’extrême gauche ou progressistes », explique ce militant qui s’empresse de rejeter toute forme de sectarisme partisan. Son engagement associatif n’est probablement pas étranger à cet esprit d’ouverture. Et El Hannouchi, longtemps âme de l’espace associatif à Rabat, est prompt à reconnaître qu’il se « retrouve plus dans le secteur associatif ». « Le résultat y est palpable, concret, rapide. Avec l’action politique, c’est plus le long terme, on se bat pour un idéal et forcément c’est long ». Ce politique aux habits associatifs –à moins que ce ne soit l’inverse- parle de ces « rivalités pathologiques en politique », introuvables dans le monde des associations. Oui, Abderrazzak El Hannouchi, ancien édile de 1993 à 1997 au conseil municipal de Yacoub El Mansour, a connu des déceptions dans son parcours. Mais malgré tout, envers et contre tout, il ne baisse pas les bras, car, dit-il, « sans le politique il ne saurait y avoir de changement. L’action politique étant l’unique moyen inventé par l’humanité pour que les citoyens participent à la gestion de la collectivité ». Et de la politique, il n’aura de cesse à en faire pour que le changement soit. Les coulisses du Parlement –il sera attaché parlementaire au staff du groupe parlementaire de l’USFP de 1994 à décembre 2002- n’ont plus de secret pour lui. Et ces petits secrets, il compte bien les livrer un jour dans un ouvrage ; histoire de raconter « l’évolution de cette institution qui revient de loin et des parlementaires qui se savent aujourd’hui sous les projecteurs et qui font plus attention à ce qu’ils disent ». La politique sous la coupole le rattrape jusqu’à son expérience journalistique : il a été le correspondant au Parlement du journal « Al Ittihad Al Ichtiraki ».
Les rêves de A. El Hannouchi, l’un des fondateurs du réseau d’appui au plan d’intégration de la Marocaine au développement, sont intacts. Il rêve d’un Maroc plus ouvert et encore plus démocratique. D’un Maroc où « l’égalité entre les hommes et les femmes sera enfin une réalité ». « Il est important de revendiquer. Mais il est tout aussi important de rester vigilant par rapport à ce qui peut remettre en cause les acquis ».
Celui qui est né le 1er janvier 1965 à Rabat –« je suis né le même jour que le mouvement Fatah de Yasser Arafat », dit-il non sans une pointe de fierté- décroche son baccalauréat en 1984 et cette même année à la fac de lettres de Rabat où il s’inscrit en philo, il intègre le secteur étudiant USFP de l’UNEM. Des années difficiles. Des années de répression aussi. « L’Union nationale des étudiants marocains était déjà en bien mauvais état. Je venais à peine de quitter le lycée. Et le mien, le lycée Abdelkrim El Khattabi au quartier Yacoub El Mansour à Rabat, était au cœur des événements de 1984 et pour ainsi dire dans la tourmente ». Le militant, aujourd’hui conseiller aux affaires parlementaires du ministre de l’Education nationale et de la Jeunesse, évoque avec pudeur et presque à voix basse ses camarades qui se feront prendre dans la vague d’arrestation de l’époque.
Les années fac seront les années de reconstruction et de restructuration du mouvement estudiantin USFP, mis à mal avec la scission du 8 mai 1983, qui deviendra un peu plus tard le PADS. Abderrazzak El Hannouchi, aujourd’hui marié et père d’une petite fille de six ans, participe naturellement à la direction du secteur estudiantin, à l'échelle nationale. Dans le campus, sa silhouette est plus que familière. Le jeune homme est en effet très actif. « En fait, je me distinguais par mon sens du dialogue et cette capacité à vouloir dégager à tout prix des consensus avec toutes autres composantes de l’UNEM qu’elles soient de l’extrême gauche ou progressistes », explique ce militant qui s’empresse de rejeter toute forme de sectarisme partisan. Son engagement associatif n’est probablement pas étranger à cet esprit d’ouverture. Et El Hannouchi, longtemps âme de l’espace associatif à Rabat, est prompt à reconnaître qu’il se « retrouve plus dans le secteur associatif ». « Le résultat y est palpable, concret, rapide. Avec l’action politique, c’est plus le long terme, on se bat pour un idéal et forcément c’est long ». Ce politique aux habits associatifs –à moins que ce ne soit l’inverse- parle de ces « rivalités pathologiques en politique », introuvables dans le monde des associations. Oui, Abderrazzak El Hannouchi, ancien édile de 1993 à 1997 au conseil municipal de Yacoub El Mansour, a connu des déceptions dans son parcours. Mais malgré tout, envers et contre tout, il ne baisse pas les bras, car, dit-il, « sans le politique il ne saurait y avoir de changement. L’action politique étant l’unique moyen inventé par l’humanité pour que les citoyens participent à la gestion de la collectivité ». Et de la politique, il n’aura de cesse à en faire pour que le changement soit. Les coulisses du Parlement –il sera attaché parlementaire au staff du groupe parlementaire de l’USFP de 1994 à décembre 2002- n’ont plus de secret pour lui. Et ces petits secrets, il compte bien les livrer un jour dans un ouvrage ; histoire de raconter « l’évolution de cette institution qui revient de loin et des parlementaires qui se savent aujourd’hui sous les projecteurs et qui font plus attention à ce qu’ils disent ». La politique sous la coupole le rattrape jusqu’à son expérience journalistique : il a été le correspondant au Parlement du journal « Al Ittihad Al Ichtiraki ».
Les rêves de A. El Hannouchi, l’un des fondateurs du réseau d’appui au plan d’intégration de la Marocaine au développement, sont intacts. Il rêve d’un Maroc plus ouvert et encore plus démocratique. D’un Maroc où « l’égalité entre les hommes et les femmes sera enfin une réalité ». « Il est important de revendiquer. Mais il est tout aussi important de rester vigilant par rapport à ce qui peut remettre en cause les acquis ».
