Ce virus apparu en novembre 2002 dans la province du Guangdong a contaminé plus de 5.400 personnes et a tué plus de 350 dans près d’une trentaine de pays. L’Organisation mondiale de la santé (OMS) estime qu’il est encore possible de maîtriser l’épidémie du SRAS pour l’empêcher de devenir une pandémie. D’ailleurs, le pire semble passé au Canada, au Vietnam, ainsi qu’à Hong Kong et Singapour, mais la tendance reste à la hausse en Chine. Selon M. Heymann, directeur exécutif de la section des maladies transmissibles de l’OMS «Il apparaît, d’après les rapports que nous avons de Hong Kong, Singapour, Toronto et du Vietnam que l’épidémie a atteint un pic et qu’ils ont moins de cas chaque jour et, dans certains pays, il n’y a pas de nouveaux cas, comme au Vietnam». Aucun cas de pneumonie atypique n’a été, en effet, enregistré dans ce dernier pays depuis le 8 avril. Le Vietnam est ainsi devenu le premier Etat au monde à être parvenu à maîtriser l’épidémie et le premier à être retiré de la liste des pays avec une transmission locale du SRAS, indique un communiqué l’OMS. Le Canada, avec 344 cas de pneumonie atypique, dont 21 décès, est le pays hors d’Asie le plus touché par la maladie. Mais selon les autorités canadiennes, l’épidémie est contrôlée et le nombre de personnes hospitalisées a diminué ces derniers jours.
En revanche, la situation demeure inquiétante pour la Chine. De plus en plus de cas sont signalés tous les jours. Rien que pour la journée de lundi 202 nouveaux cas ont été enregistrés avec huit décès (soit un total de 148 décès et 3.303 personnes contaminées). La Chine, qui a décidé de coopérer avec l’OMS, a pris de nouvelles mesures pour enrayer l’épidémie, incluant la possibilité de mettre sous scellés les logements et de saisir les voitures des particuliers.
En revanche, la situation demeure inquiétante pour la Chine. De plus en plus de cas sont signalés tous les jours. Rien que pour la journée de lundi 202 nouveaux cas ont été enregistrés avec huit décès (soit un total de 148 décès et 3.303 personnes contaminées). La Chine, qui a décidé de coopérer avec l’OMS, a pris de nouvelles mesures pour enrayer l’épidémie, incluant la possibilité de mettre sous scellés les logements et de saisir les voitures des particuliers.
