Le gène responsable de cette ségrégation gustative vient d’être décrypté par un chercheur des Instituts nationaux de la santé, dans le Maryland, Un-kyung Kim, qui relate sa découverte dans l’édition du 21 février de la revue Science. Ce gène code pour un membre d’une famille de récepteurs connus pour réagir à l’amertume. Le chercheur a observé plusieurs variantes de ce gène sur des échantillons de populations, ce qui explique les différents degrés de sensibilité et d’insensibilité à la PTC.
Un-kyung Kim a noté que les gens qui détectent la PTC n’aiment pas l’âcreté de la fumée du tabac. Quant aux autres, ils ont plus tendance à devenir dépendants à la nicotine. Une précédente étude, parue dans la revue Addictive Behaviour en mai 2001, a montré que la proportion des gens insensibles à la PTC est significativement plus grande parmi les fumeurs que parmi les non-fumeurs.
Un-kyung Kim a noté que les gens qui détectent la PTC n’aiment pas l’âcreté de la fumée du tabac. Quant aux autres, ils ont plus tendance à devenir dépendants à la nicotine. Une précédente étude, parue dans la revue Addictive Behaviour en mai 2001, a montré que la proportion des gens insensibles à la PTC est significativement plus grande parmi les fumeurs que parmi les non-fumeurs.
