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Amina Ngadi, championne du monde

Elle est une championne de race, comme en atteste son palmarès éloquent. Le long de son itinéraire du tae kwondo, au full contact en passant par la savate et le kick boxing, elle n'a fait que consolider sa notoriété. Sa fougue sur le ring n'a d'égale que

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Nous l'avons croisée à Rabat, où elle se trouve pour un court séjour avant de rejoindre Amsterdam, son lieu de résidence.
Voulez-vous nous briefer sur votre parcours avant d'accéder à la sphère professionnelle ?
J'ai débuté par le tae kwondo au club Al Abtal, à Rabat. A l'âge de 11 ans, en 1992, j'ai remporté le championnat national minimes. J'ai rejoins le club Noujoum de Rabat et gagné le championnat national 1994 et 1995. Face à l'anarchie qui sévissait au tae kwondo, j'ai décidé de me convertir au light et full contact.
Pourquoi le choix du full contact ?
Parce qu'il y avait des champions du monde marocains et moi je voulais être championne du monde. J'étais très impressionnée par les frères El Kandili, deux grands noms du full et kick mondial.
La reconversion a-t-elle été facile pour vous ?
Oui, car le tae kwondo est en fait la base pour la pratique du full. D'ailleurs, j'ai remporté d'entrée de jeu le championnat du Maroc de full contact.
Vous aviez survolé le championnat du tae kwondo, puis celui du full et du light, est-ce que vous étiez trop forte ou le niveau était-il très bas ?
Le niveau amateur est faible en fait. On le constate quand on devient pro.
Il paraît que vous avez sacrifié les études pour jeter votre dévolu sur les arts martiaux. Vos parents étaient-ils consentants ?
Oui, mon esprit était toujours avec la boxe. Franchement, mes parents étaient réticents au départ mais grâce à ma mère, j'ai pu obtenir leur accord. Ils n'ont pas regretté, ils sont devenus fiers de moi aujourd'hui.
Comment vous vivez votre statut de vedette mondiale de kick boxing ?
Je ne m'en aperçois pas. Je me considère encore au début du chemin, je suis encore jeune. Je travaille d'arrache - pied pour gagner davantage de titres
Vous avez brûlé les étapes d'une manière éblouissante pour devenir vite une championne du monde. Quel est le secret ?
Pas de secret en fait. J'ai une grande confiance en moi et je travaille dur. Sans oublier bien entendu la qualité de mon staff technique qui est composé d'ex-champions du monde. Il y a le fameux Ernesto Hoost. Je dispose de trois coaches et trois coéquipiers de renommée internationale (Skanedr Mckiljan, Ivan Hippolyte et Bob Schreiber).
J'ai comme admiratrice la grande reporter Vivian Reijis. Mon club est de renommée mondiale. Comme lauréat, je peux citer l'actrice connue Michelle Reka.
La présence de nos compatriotes en Hollande est un atout supplémentaire pour vous
Oui, Il y a de nombreux champions du monde Taki, Gounan, Kasrioui, Mortai et autres. Moi, j'ai pris le relais de la grande Malika Ahamdach.
Votre agenda ?
Un championnat du monde de savate, en France, le 24 mars prochain contre la championne du monde Stéphanie.
Vous serez prochainement une idole pour la relève. Que leur conseiller ?
D'abord aimer ce sport et considérer qu'il sert avant tout pour se défendre. Qu'ils s'orientent vers le professionnalisme car l'amateurisme ne conduit à rien.
Vous faites toujours partie de l'équipe nationale ?
Absolument. J'ai défendu le drapeau national 5 fois et obtenu une médaille d'argent aux derniers championnats du monde. Je resterai toujours au service de mon pays.
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