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Il a cependant noté que les auteurs du rapport n'ont pas accordé suffisamment d'intérêt aux perspectives et aux scénarios fondés sur les réalités actuelles, soulignant que l'intérêt de ce genre de rapports réside, justement, dans ce qu'ils contiennent en propositions qui permettraient de clarifier les perspectives et de faciliter la gestion des développements futurs. Evoquant la «guerre préventive», M. Husseini a souligné qu'il s'agit d'un concept porteur d'une «grave manipulation» du droit international au profit des intérêts des Etats-Unis. Ce concept s'inscrit en droite ligne dans celui du «droit à l'ingérence» qui a commencé à refaire surface au début de la décennie quatre-vingt-dix au nom du droit à la défense de la démocratie et de l'humanité.
En Irak, a-t-il relevé, le «projet américain» s'enlise et risque de faire machine arrière, sachant que Washington n'arrive toujours pas à obtenir une couverture des Nations Unies et du Conseil de sécurité pour son entreprise guerrière dans ce pays et que les pressions s'intensifient aussi bien sur le terrain, avec la montée de la résistance irakienne, qu'aux Etats-Unis même, avec la radicalisation progressive des attitudes des adversaires du président George W. Bush. Les membres du groupe de chercheurs égyptiens ayant contribué au rapport ont mis l'accent sur la nécessité d'établir un diagnostic des entraves endogènes à l'action commune arabe, mettant l'accent sur la part de responsabilité qui incombent aux archaïsmes, dont se caractérisent les pouvoirs arabes, dans «la consécration de la perméabilité au colonialisme».
Les travaux de cette rencontre de deux jours ont été axés sur «Les interactions internationales et régionales», «L'action arabe commune : relations inter-maghrébines», «La participation à la vie politique et au développement» et «le conflit arabo-israélien». Ont pris part à ce débat un parterre de chercheurs et de penseurs représentant le Maroc et plusieurs autres pays arabes.
En Irak, a-t-il relevé, le «projet américain» s'enlise et risque de faire machine arrière, sachant que Washington n'arrive toujours pas à obtenir une couverture des Nations Unies et du Conseil de sécurité pour son entreprise guerrière dans ce pays et que les pressions s'intensifient aussi bien sur le terrain, avec la montée de la résistance irakienne, qu'aux Etats-Unis même, avec la radicalisation progressive des attitudes des adversaires du président George W. Bush. Les membres du groupe de chercheurs égyptiens ayant contribué au rapport ont mis l'accent sur la nécessité d'établir un diagnostic des entraves endogènes à l'action commune arabe, mettant l'accent sur la part de responsabilité qui incombent aux archaïsmes, dont se caractérisent les pouvoirs arabes, dans «la consécration de la perméabilité au colonialisme».
Les travaux de cette rencontre de deux jours ont été axés sur «Les interactions internationales et régionales», «L'action arabe commune : relations inter-maghrébines», «La participation à la vie politique et au développement» et «le conflit arabo-israélien». Ont pris part à ce débat un parterre de chercheurs et de penseurs représentant le Maroc et plusieurs autres pays arabes.
