Le XIXe siècle prenant le contre-pied du précédent - où tout était ordonnancé selon une esthétique inspirée du classicisme - mit au goût du jour la nature avec le romantisme. En même temps on se passionna pour le Moyen-Age qui avait été dénigré comme une époque «obscure» par les esprits éclairés du XVIIIe siècle.
Notre-Dame de Paris était restaurée par Viollet-Le-Duc dont le célèbre ouvrage sur l’architecture française du XIe au XIIIe siècle marqua profondément les jeunes architectes dont Gaudi qui étudia aussi le néogothique. C’est dans cette atmosphère que Gaudi vécut l’influence d’un retour à la nature alors que le critique d’art anglais John Ruskin déclarait en 1853 : “L’ornementation est l’origine de l’architecture”. Trois décennies plus tard, Gaudi allait se faire lui aussi partisan de l’ornementation avec un zèle qui lui est particulier. Façades et plafonds courbes, fers forgés en forme de feuillage (Casa Mila), pilliers en forme de champignons, murs de soutènement obliques au parc Güell, etc.
Dans la nature y a-t-il un seul angle droit ? Un foisonnement d’idées, de formes totalement inédites qui firent dire à certains que c’étaient là les œuvres d’un fou. L’œuvre maîtresse à laquelle Antoni Gaudi consacra sa vie entière est la célèbre cathédrale néogothique de Barcelone «La Sagrada Familia». Elle est encore inachevée aujourd’hui. Le génie de Gaudi fut d’aller aux limites de l’art gothique, comme s’il voulait outrepasser ou parachever les recherches de ce style. En fait, il précisera bien clairement à propos de la «Sagrada Familia» qu’il ne s’agit pas de la dernière des cathédrales mais de la première d’une nouvelle série.
Influence de l’art arabe
En réalité l’art nouveau, et celui particulier de Gaudi n’eurent qu’un temps. L’art moderne était là qui pointait le nez, annoncé en peinture par Matisse, Kandinsky et, bien sûr, Picasso. En architecture tout ira vers l’épuration. Bientôt l’école de Weimar (le Bauhaus) créera les nouvelles formes de l’art de ce siècle. Il faut aller dans la capitale de la Catalogne (la «Gothalonia”»des Wisigoths qui, au Ve siècle firent de Barcelone leur capitale) voir la Sagrada Familia et ses quatre façades chargées de symboles. Les Barcelonais y vont régulièrement admirer le génie d’invention de leur architecte qui eut droit à des funérailles nationales.
Longuement, ils vous expliqueront les différentes phases des travaux de la cathédrale et qui n’est financée que par des dons privés comme ce fut le cas du temps de Gaudi. Ils vous parleront avec amour de ce Catalan qui inventa des formes architectoniques uniques au monde.
Vous pourrez également voir les autres œuvres essentielles de l’artiste : La Casa Vicens avec son mélange de céramique et de pierre élémentaire, la Casa Calvet et ses ferronneries, la Casa Mila aux balcons comme des vagues et surtout le Palais Güell (et le parc), du nom du grand mécène de Gaudi grâce auquel il eut sans cesse des commandes, sans oublier la Casa Battlo, merveille de l’art nouveau, et la villa El Capricho avec son minaret «baroque» où bien sûr l’influence de l’art arabe est manifeste.
Notre-Dame de Paris était restaurée par Viollet-Le-Duc dont le célèbre ouvrage sur l’architecture française du XIe au XIIIe siècle marqua profondément les jeunes architectes dont Gaudi qui étudia aussi le néogothique. C’est dans cette atmosphère que Gaudi vécut l’influence d’un retour à la nature alors que le critique d’art anglais John Ruskin déclarait en 1853 : “L’ornementation est l’origine de l’architecture”. Trois décennies plus tard, Gaudi allait se faire lui aussi partisan de l’ornementation avec un zèle qui lui est particulier. Façades et plafonds courbes, fers forgés en forme de feuillage (Casa Mila), pilliers en forme de champignons, murs de soutènement obliques au parc Güell, etc.
Dans la nature y a-t-il un seul angle droit ? Un foisonnement d’idées, de formes totalement inédites qui firent dire à certains que c’étaient là les œuvres d’un fou. L’œuvre maîtresse à laquelle Antoni Gaudi consacra sa vie entière est la célèbre cathédrale néogothique de Barcelone «La Sagrada Familia». Elle est encore inachevée aujourd’hui. Le génie de Gaudi fut d’aller aux limites de l’art gothique, comme s’il voulait outrepasser ou parachever les recherches de ce style. En fait, il précisera bien clairement à propos de la «Sagrada Familia» qu’il ne s’agit pas de la dernière des cathédrales mais de la première d’une nouvelle série.
Influence de l’art arabe
En réalité l’art nouveau, et celui particulier de Gaudi n’eurent qu’un temps. L’art moderne était là qui pointait le nez, annoncé en peinture par Matisse, Kandinsky et, bien sûr, Picasso. En architecture tout ira vers l’épuration. Bientôt l’école de Weimar (le Bauhaus) créera les nouvelles formes de l’art de ce siècle. Il faut aller dans la capitale de la Catalogne (la «Gothalonia”»des Wisigoths qui, au Ve siècle firent de Barcelone leur capitale) voir la Sagrada Familia et ses quatre façades chargées de symboles. Les Barcelonais y vont régulièrement admirer le génie d’invention de leur architecte qui eut droit à des funérailles nationales.
Longuement, ils vous expliqueront les différentes phases des travaux de la cathédrale et qui n’est financée que par des dons privés comme ce fut le cas du temps de Gaudi. Ils vous parleront avec amour de ce Catalan qui inventa des formes architectoniques uniques au monde.
Vous pourrez également voir les autres œuvres essentielles de l’artiste : La Casa Vicens avec son mélange de céramique et de pierre élémentaire, la Casa Calvet et ses ferronneries, la Casa Mila aux balcons comme des vagues et surtout le Palais Güell (et le parc), du nom du grand mécène de Gaudi grâce auquel il eut sans cesse des commandes, sans oublier la Casa Battlo, merveille de l’art nouveau, et la villa El Capricho avec son minaret «baroque» où bien sûr l’influence de l’art arabe est manifeste.
