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Tout comme les autres associations Maillage, Mostaqbal Sala Al Jadida s’assigne pour mission de favoriser l’épanouissement physique et culturel de la jeunesse des quartiers populaires notamment Keryat Ouled Moussa et Layayda et lui inculquer l’esprit de citoyenneté et de civisme. Mais avec un plus qui semble être la fierté de ses membres, la jeune association place au cœur de ses préoccupations les jeunes du monde rural à savoir ceux de la région de Sidi Hmida.
Organiser des tables rondes, des excursions, des festivals, des cours de soutien, des cours d’alphabétisation, sensibiliser les habitants à l’importance de la protection de l’environnement, faire des enquêtes sociales, s’ouvrir sur des ONG nationales et internationales s’activant dans le même domaine….Bref être à l’écoute de la jeunesse défavorisée et travailler en fonction de ses besoins, de ses aspirations. Voilà quelques objectifs qui ont présidé à la constitution de la jeune association Mostaqbal Sala Al Jadida. La mission semble ardue.
Elle s’annonce encore plus délicate si on sait que ses membres comptent s’investir dans le monde rural où des problèmes comme l’absence d’infrastructures culturelles et sportives, la pauvreté et l’isolement se font sentir avec acuité : «on a beau épiloguer sur les actions à entreprendre pour la mise à niveau du monde rural afin de rétrécir l’abîme qui sépare ses jeunes notamment de ceux des milieux urbains, mais il semble qu’on est pas encore arrivé à concilier discours et action. Une petite visite à Sidi Hmida peut vous dire long sur ce que endurent ces enfants désavantagés sur les plans social et économique», souligne Mohamed Ababou, conseiller de l’Association. «Ces enfants n’ont ni de quoi se chausser ni de quoi se divertir.
Vous savez que faute de ballons pour jouer au foot, ils confectionnent une pelote à partir de la laine et des torchons ou encore ils utilisent carrément des ustensiles de cuisine qu’ils remodèlent pour la circonstance. Ces enfants vivent aussi un isolement cruel. Il y a ceux qui ne sont jamais allés à la plage, d’autres qui n’ont jamais mis les pieds à Rabat même si la capitale est à quelques petits kilomètres de chez eux. Certes cette région relève de la préfecture de Salé Al Jadida sur le plan administratif mais sur le plan de la civilisation, elle en est à mille lieues» renchérit M.Ababou. Pour Mostaqbal Sala Al Jadida, seule la société civile pourrait assister la jeunesse démunie et l’aider à se prendre en main.
L’Association reste toutefois réaliste et reconnaît les difficultés qui l’attendent : «Il nous faudra déployer beaucoup d’efforts pour convaincre les habitants ici de notre vocation éducative et sociale. L’association a encore une connotation péjorative. C’est pour cette raison que les gens semblent très sceptiques quand vous les abordez à ce sujet. Notre action sera encore délicate puisque nous sommes à la veille des élections communales : les gens croiront qu’on veut les instrumentaliser à des fins politiques. C’est normal ils sont tellement désillusionnés qu’ils ne croient plus aux soi-disant «actions citoyennes» motivées souvent par des intentions arrivistes», explique Abdessalam Rabhi, président de Mostaqbal Sala Al Jadida.
C’est justement pour ne pas se laisser «duper par un mouvement qui prétend être associatif alors qu’il a d’autres aspirations que l’Association a choisi le réseau Maillage» qui n’a aucune couleur politique «et qui a cette spécificité de s’intéresser aux jeunes :» on refuse de servir de chaire à canons à un mouvement politique ou autre et on a donc choisi d’adhérer au réseau d’Ahmed Gheyat.
Les jeunes ont besoin d’une structure qui puisse les orienter, meubler leur temps surtout en l’absence de maisons de jeunes et d’autres établissements à caractère éducatif et sportif. Si on n’arrive pas à les encadrer, ils se sentiront délaissés, inutiles, ce qui est de nature à les pousser vers toute sorte de déviations.
Les événement du 16 mai dernier le prouve, souligne Brahim Arouki, membre de l’Association.
Tout comme les autres associations du réseau Maillage nouvellement implantées dans les quartiers défavorisés de la région de Rabat, le grand casse-tête est celui de trouver un siège. Le problème avait été déjà débattu lors de leur rencontre, le 14 juillet dernier, avec le wali de la région de Rabat-Salé-Zemmour-Zaër, Hassan Amrani. La wilaya a promis de leur octroyer des locaux relevant de ses services extérieurs où elles pourront «se structurer et cristalliser leurs idées».
Il est à noter que l’action de Mostaqbal Sala Al Jadida sera articulée autour de six comités : le comité de la femme et de l’enfance, le comité de la programmation et de la communication, le comité sportif, le comité des affaires sociales et économiques, le comité de langue et le comité de l’informatique.
Organiser des tables rondes, des excursions, des festivals, des cours de soutien, des cours d’alphabétisation, sensibiliser les habitants à l’importance de la protection de l’environnement, faire des enquêtes sociales, s’ouvrir sur des ONG nationales et internationales s’activant dans le même domaine….Bref être à l’écoute de la jeunesse défavorisée et travailler en fonction de ses besoins, de ses aspirations. Voilà quelques objectifs qui ont présidé à la constitution de la jeune association Mostaqbal Sala Al Jadida. La mission semble ardue.
Elle s’annonce encore plus délicate si on sait que ses membres comptent s’investir dans le monde rural où des problèmes comme l’absence d’infrastructures culturelles et sportives, la pauvreté et l’isolement se font sentir avec acuité : «on a beau épiloguer sur les actions à entreprendre pour la mise à niveau du monde rural afin de rétrécir l’abîme qui sépare ses jeunes notamment de ceux des milieux urbains, mais il semble qu’on est pas encore arrivé à concilier discours et action. Une petite visite à Sidi Hmida peut vous dire long sur ce que endurent ces enfants désavantagés sur les plans social et économique», souligne Mohamed Ababou, conseiller de l’Association. «Ces enfants n’ont ni de quoi se chausser ni de quoi se divertir.
Vous savez que faute de ballons pour jouer au foot, ils confectionnent une pelote à partir de la laine et des torchons ou encore ils utilisent carrément des ustensiles de cuisine qu’ils remodèlent pour la circonstance. Ces enfants vivent aussi un isolement cruel. Il y a ceux qui ne sont jamais allés à la plage, d’autres qui n’ont jamais mis les pieds à Rabat même si la capitale est à quelques petits kilomètres de chez eux. Certes cette région relève de la préfecture de Salé Al Jadida sur le plan administratif mais sur le plan de la civilisation, elle en est à mille lieues» renchérit M.Ababou. Pour Mostaqbal Sala Al Jadida, seule la société civile pourrait assister la jeunesse démunie et l’aider à se prendre en main.
L’Association reste toutefois réaliste et reconnaît les difficultés qui l’attendent : «Il nous faudra déployer beaucoup d’efforts pour convaincre les habitants ici de notre vocation éducative et sociale. L’association a encore une connotation péjorative. C’est pour cette raison que les gens semblent très sceptiques quand vous les abordez à ce sujet. Notre action sera encore délicate puisque nous sommes à la veille des élections communales : les gens croiront qu’on veut les instrumentaliser à des fins politiques. C’est normal ils sont tellement désillusionnés qu’ils ne croient plus aux soi-disant «actions citoyennes» motivées souvent par des intentions arrivistes», explique Abdessalam Rabhi, président de Mostaqbal Sala Al Jadida.
C’est justement pour ne pas se laisser «duper par un mouvement qui prétend être associatif alors qu’il a d’autres aspirations que l’Association a choisi le réseau Maillage» qui n’a aucune couleur politique «et qui a cette spécificité de s’intéresser aux jeunes :» on refuse de servir de chaire à canons à un mouvement politique ou autre et on a donc choisi d’adhérer au réseau d’Ahmed Gheyat.
Les jeunes ont besoin d’une structure qui puisse les orienter, meubler leur temps surtout en l’absence de maisons de jeunes et d’autres établissements à caractère éducatif et sportif. Si on n’arrive pas à les encadrer, ils se sentiront délaissés, inutiles, ce qui est de nature à les pousser vers toute sorte de déviations.
Les événement du 16 mai dernier le prouve, souligne Brahim Arouki, membre de l’Association.
Tout comme les autres associations du réseau Maillage nouvellement implantées dans les quartiers défavorisés de la région de Rabat, le grand casse-tête est celui de trouver un siège. Le problème avait été déjà débattu lors de leur rencontre, le 14 juillet dernier, avec le wali de la région de Rabat-Salé-Zemmour-Zaër, Hassan Amrani. La wilaya a promis de leur octroyer des locaux relevant de ses services extérieurs où elles pourront «se structurer et cristalliser leurs idées».
Il est à noter que l’action de Mostaqbal Sala Al Jadida sera articulée autour de six comités : le comité de la femme et de l’enfance, le comité de la programmation et de la communication, le comité sportif, le comité des affaires sociales et économiques, le comité de langue et le comité de l’informatique.
