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Alors que M6 a créé un studio exprès pour la production de «Astérix et les Vikings», septième adaptation en dessin animé des aventures de l'irréductible petit Gaulois, et que la «major» UGC prépare les Dalton avec les humoristes Eric et Ramzy, la potion magique de René Goscinny (disparu en 1977) garde toute son efficacité.
Le tournage de «Iznogoud», produit par Vertigo pour M6, devrait commencer en janvier ou février. Eric et Ramzy pourraient être les génies de ces aventures des mille et une nuits.
Les deux humoristes seront aussi Joe et Averell Dalton, le petit hargneux et le grand goinfre stupide, dans un «western burlesque» écrit par Michel Hazanavicius et tourné par Philippe Haïm dans un film au budget de 27 millions d'euros. Les deux autres frangins Jack et William «seront certainement des inconnus. Il serviront la soupe à Joe et Averell», déclarait lors du festival de Cannes le producteur Saïd Ben Saïd.
Si M6 lance, avec le studio danois de A-Film («Gloups» ou «Je suis un poisson»), «Astérix et les Vikings», en revanche «Astérix en Hispanie» que devait réaliser Gérard Jugnot semble mal parti. Au bureau de Claude Berri, producteur à succès d'«Astérix et Obélix contre César» de Claude Zidi (9 M d'entrées en France) et «Astérix et Obélix : Mission Cléopâtre» d'Alain Chabat (14 M), on se refuse à tout commentaire. «Il n'y a aucun projet pour l'heure et les années à venir, à l'exception d'+Astérix et les Vikings+ dont la sortie est prévue en 2006», dit-on aux Editions Albert René, fondées par le dessinateur Albert Uderzo après la disparition de René Goscinny.
«Astérix et Obélix : Mission Cléopâtre», le plus gros succès français du cinéma derrière «La Grande Vadrouille», pourrait ainsi rester sans suite. L'arrêt de cette franchise «serait un coup dur porté au cinéma français», selon le journal professionnel Ecran Total.
«Astérix» est en effet une valeur sûre avec 300 millions d'albums vendus dans plus de 110 pays, 76 dessins animés produits pour le cinéma et deux longs métrages vus par 45 millions de spectateurs dans le monde. Suivant l'exemple des studios américains qui puisent dans les «comics», les héros de superproductions comme «Batman», «Spider Man», «X-Men», «Superman» et «Hulk» attendu sur les écrans le 2 juillet, le cinéma français s'inspire de plus en plus de la BD. Produit par Luc Besson, «Michel Vaillant» de Louis-Pascal Couvelaire avec Sagamore Stevenin est attendu sur les écrans le 19 novembre, une semaine avant «Blueberry» de Jan Kounen avec Vincent Cassel. En attendant «Trilogy» d'Enki Bilal (sortie prévue au printemps 2004).
Autres héros de BD, «Tanguy et Laverdure», les deux pilotes de chasse créés par Michel Charlier et Albert Uderzo, devraient revivre sur grand écran, pilotés par Gérard Pirès, le réalisateur de «Taxi». Tandis que Christophe Gans, le réalisateur du «Pacte des loups», prépare «L'aventurier» d'après les aventures de Bob Morane d'Henri Vernes.
Le tournage de «Iznogoud», produit par Vertigo pour M6, devrait commencer en janvier ou février. Eric et Ramzy pourraient être les génies de ces aventures des mille et une nuits.
Les deux humoristes seront aussi Joe et Averell Dalton, le petit hargneux et le grand goinfre stupide, dans un «western burlesque» écrit par Michel Hazanavicius et tourné par Philippe Haïm dans un film au budget de 27 millions d'euros. Les deux autres frangins Jack et William «seront certainement des inconnus. Il serviront la soupe à Joe et Averell», déclarait lors du festival de Cannes le producteur Saïd Ben Saïd.
Si M6 lance, avec le studio danois de A-Film («Gloups» ou «Je suis un poisson»), «Astérix et les Vikings», en revanche «Astérix en Hispanie» que devait réaliser Gérard Jugnot semble mal parti. Au bureau de Claude Berri, producteur à succès d'«Astérix et Obélix contre César» de Claude Zidi (9 M d'entrées en France) et «Astérix et Obélix : Mission Cléopâtre» d'Alain Chabat (14 M), on se refuse à tout commentaire. «Il n'y a aucun projet pour l'heure et les années à venir, à l'exception d'+Astérix et les Vikings+ dont la sortie est prévue en 2006», dit-on aux Editions Albert René, fondées par le dessinateur Albert Uderzo après la disparition de René Goscinny.
«Astérix et Obélix : Mission Cléopâtre», le plus gros succès français du cinéma derrière «La Grande Vadrouille», pourrait ainsi rester sans suite. L'arrêt de cette franchise «serait un coup dur porté au cinéma français», selon le journal professionnel Ecran Total.
«Astérix» est en effet une valeur sûre avec 300 millions d'albums vendus dans plus de 110 pays, 76 dessins animés produits pour le cinéma et deux longs métrages vus par 45 millions de spectateurs dans le monde. Suivant l'exemple des studios américains qui puisent dans les «comics», les héros de superproductions comme «Batman», «Spider Man», «X-Men», «Superman» et «Hulk» attendu sur les écrans le 2 juillet, le cinéma français s'inspire de plus en plus de la BD. Produit par Luc Besson, «Michel Vaillant» de Louis-Pascal Couvelaire avec Sagamore Stevenin est attendu sur les écrans le 19 novembre, une semaine avant «Blueberry» de Jan Kounen avec Vincent Cassel. En attendant «Trilogy» d'Enki Bilal (sortie prévue au printemps 2004).
Autres héros de BD, «Tanguy et Laverdure», les deux pilotes de chasse créés par Michel Charlier et Albert Uderzo, devraient revivre sur grand écran, pilotés par Gérard Pirès, le réalisateur de «Taxi». Tandis que Christophe Gans, le réalisateur du «Pacte des loups», prépare «L'aventurier» d'après les aventures de Bob Morane d'Henri Vernes.
