Fadwa Touqan est décédée dans un hôpital de Naplouse où elle se trouvait dans le coma depuis plusieurs jours après avoir été victime d'une attaque cérébrale, selon la même source.
Née en 1917 dans une des plus grandes familles de Naplouse, Fadwa Touqan a reçu plusieurs prix internationaux.
Dans un encart publié dans les principaux journaux palestiniens, le dirigeant Yasser Arafat et l'OLP ont présenté leurs condoléances à la famille de la défunte, la qualifiant de «grand poète de la Palestine». Poète raffinée, Fadwa Touqan avait commencé son œuvre par des thèmes sur la nature, l'amour, la solitude, la tristesse avant de s'orienter vers de thèmes nationalistes après l'occupation de la Cisjordanie et de la Bande de Gaza par Israël en 1967.
L'une des rares voix féminines de la poésie palestinienne, elle a raconté dans ses poèmes la lutte de son peuple dépossédé de sa terre et de sa liberté et décrit la cruauté de l'occupation, «avec la terre rocailleuse et dure. C'est l'histoire d'un combat contre la sécheresse et la roche», disait-elle dans son autobiographie «Le Rocher et la peine Bien qu'ayant grandi dans un environnement propice à l'épanouissement artistique (c'est son frère, le poète Ibrahim Touqan, qui lui fait découvrir la poésie), Fadwa Touqan a souffert du milieu familial ultra-traditionnel. Dans Le Rocher et la peine, elle a fait un récit émouvant d'une enfance et d'une adolescence confinées du fait de la rigidité des règles familiales. La force de sa vocation de poète et l'aide de son frère Ibrahim lui permettront de conquérir une liberté personnelle et finalement d'exprimer sa solidarité avec son peuple déchiré.
Dans le deuxième tome de ses mémoires, Le cri de la Pierre, Fadwa Touqan a évoqué ses rencontres avec l'Israélien Moshé Dayan, et les Egyptiens Nasser et Sadate. Elle y dit sa souffrance et son espoir en une paix durable. Elle parle aussi de ses amis - palestiniens et israéliens - et des témoignages de compréhension et de soutien qui lui parviennent. Parmi ses plus célèbres poèmes figurent «Il m'a suffit de rester dans ses bras», «Auto-portrait», «Instant» et «Les martyrs de l'Intifada». «II me suffit de mourir dans mon pays, d'y être enterrée, de m'y dissoudre et m'anéantir», disait-elle dans son poème «la nuit et les cavaliers». Fadwa Touqan doit être enterrée cet après-midi à Naplouse.
Née en 1917 dans une des plus grandes familles de Naplouse, Fadwa Touqan a reçu plusieurs prix internationaux.
Dans un encart publié dans les principaux journaux palestiniens, le dirigeant Yasser Arafat et l'OLP ont présenté leurs condoléances à la famille de la défunte, la qualifiant de «grand poète de la Palestine». Poète raffinée, Fadwa Touqan avait commencé son œuvre par des thèmes sur la nature, l'amour, la solitude, la tristesse avant de s'orienter vers de thèmes nationalistes après l'occupation de la Cisjordanie et de la Bande de Gaza par Israël en 1967.
L'une des rares voix féminines de la poésie palestinienne, elle a raconté dans ses poèmes la lutte de son peuple dépossédé de sa terre et de sa liberté et décrit la cruauté de l'occupation, «avec la terre rocailleuse et dure. C'est l'histoire d'un combat contre la sécheresse et la roche», disait-elle dans son autobiographie «Le Rocher et la peine Bien qu'ayant grandi dans un environnement propice à l'épanouissement artistique (c'est son frère, le poète Ibrahim Touqan, qui lui fait découvrir la poésie), Fadwa Touqan a souffert du milieu familial ultra-traditionnel. Dans Le Rocher et la peine, elle a fait un récit émouvant d'une enfance et d'une adolescence confinées du fait de la rigidité des règles familiales. La force de sa vocation de poète et l'aide de son frère Ibrahim lui permettront de conquérir une liberté personnelle et finalement d'exprimer sa solidarité avec son peuple déchiré.
Dans le deuxième tome de ses mémoires, Le cri de la Pierre, Fadwa Touqan a évoqué ses rencontres avec l'Israélien Moshé Dayan, et les Egyptiens Nasser et Sadate. Elle y dit sa souffrance et son espoir en une paix durable. Elle parle aussi de ses amis - palestiniens et israéliens - et des témoignages de compréhension et de soutien qui lui parviennent. Parmi ses plus célèbres poèmes figurent «Il m'a suffit de rester dans ses bras», «Auto-portrait», «Instant» et «Les martyrs de l'Intifada». «II me suffit de mourir dans mon pays, d'y être enterrée, de m'y dissoudre et m'anéantir», disait-elle dans son poème «la nuit et les cavaliers». Fadwa Touqan doit être enterrée cet après-midi à Naplouse.
