Elles mettent encore des sous vêtements à l’effigie de Superman, mais n’ont plus l’âge de jouer à la poupée. Le passe-temps favori de Nathalie, Alex et Dylan, c’est de tabasser les méchants pour servir leur client. Leur métier ? Privées. Détectives privées. Leur passion : la baston. Inutile d’essayer de suivre l’intrigue, rocambolesque exprès.
A croire que les vrais scénarios de polar sont réservés aux garçons. Les «Anges de Charlie» n’ont droit aux exploits que pour faire montre de leurs charmes, et les accroître. Elles sont très fortes, se battent mieux que les mecs, que ce soit en treillis ou talons hauts. Et poussent à rythme régulier des piaillements dignes d’un poulailler sous acides. Très affriolant, mais parfaitement inconsistant.
Ressusciter les personnages de Charlie’s Angels, ou, en France, Les Drôles de Dames, série culte des années soixante dix avec Kate Jackson, Jaclyn Smith et Farah Fawcett, était une riche idée. Aussi commercialement prometteuse que l’adaptation récente de Chapeau melon et bottes de cuir. Sans compter que, même tombées en désuétude, les Dames et leur style «policier féminin et chic» ont continué de faire référence. Mais passée la vague nostalgique et la réactualisation façon XXIème siècle du premier volet, il allait falloir renouveler pour enchaîner sur un second.
Les «Drôles de dames» n’étaient pas si drôles... Le réalisateur McG a préféré l’auto-dérision à la tradition (pourtant une garantie sérieuse). Aux attraits variés de ces chéries, il a rajouté une propension permanente à plaisanter, rire, s’éclater. Sur le dos de moult parodies de Pulp Fiction, La Mélodie du bonheur, Flash Danse, la Panthère Rose... jusqu’à la série source elle-même. D’où le seul intérêt du film : poser les questions que la trame fixe du feuilleton interdisait. Qu’advient-il du trio si l’un des anges s’en va, pour se marier par exemple ? Et quid d’un travail normal, sans patron ? Ou d’une vie privée sans mensonges ? Les anges dévoués ne doutent-ils jamais du bien fondé de leurs folles actions ?
Illustrations avec l’apparition successive de deux ex-anges. Le premier toujours scintillant de Kelly Garrett (Jaclyn Smith). Le second, déchu mais émancipé (interprété par une Demi Moore refaite de la tête aux pieds). On comprend alors que les anges version 2003 sont en fait de modernes jeunes filles qui ont grandi dans l’admiration de leurs aînées, et essaient de pérenniser un système tout en l’améliorant à leur convenance. Le seul problème c’est qu’elles ont gagné en muscles et adresse ce qu’elle ont perdu en esprit et en classe. On est passé du remake nostalgique et vitaminé au divertissement pur et déjanté. Bien kitsch, bien creux. Mais du miel pour les abeilles de 15 ans.
A croire que les vrais scénarios de polar sont réservés aux garçons. Les «Anges de Charlie» n’ont droit aux exploits que pour faire montre de leurs charmes, et les accroître. Elles sont très fortes, se battent mieux que les mecs, que ce soit en treillis ou talons hauts. Et poussent à rythme régulier des piaillements dignes d’un poulailler sous acides. Très affriolant, mais parfaitement inconsistant.
Ressusciter les personnages de Charlie’s Angels, ou, en France, Les Drôles de Dames, série culte des années soixante dix avec Kate Jackson, Jaclyn Smith et Farah Fawcett, était une riche idée. Aussi commercialement prometteuse que l’adaptation récente de Chapeau melon et bottes de cuir. Sans compter que, même tombées en désuétude, les Dames et leur style «policier féminin et chic» ont continué de faire référence. Mais passée la vague nostalgique et la réactualisation façon XXIème siècle du premier volet, il allait falloir renouveler pour enchaîner sur un second.
Les «Drôles de dames» n’étaient pas si drôles... Le réalisateur McG a préféré l’auto-dérision à la tradition (pourtant une garantie sérieuse). Aux attraits variés de ces chéries, il a rajouté une propension permanente à plaisanter, rire, s’éclater. Sur le dos de moult parodies de Pulp Fiction, La Mélodie du bonheur, Flash Danse, la Panthère Rose... jusqu’à la série source elle-même. D’où le seul intérêt du film : poser les questions que la trame fixe du feuilleton interdisait. Qu’advient-il du trio si l’un des anges s’en va, pour se marier par exemple ? Et quid d’un travail normal, sans patron ? Ou d’une vie privée sans mensonges ? Les anges dévoués ne doutent-ils jamais du bien fondé de leurs folles actions ?
Illustrations avec l’apparition successive de deux ex-anges. Le premier toujours scintillant de Kelly Garrett (Jaclyn Smith). Le second, déchu mais émancipé (interprété par une Demi Moore refaite de la tête aux pieds). On comprend alors que les anges version 2003 sont en fait de modernes jeunes filles qui ont grandi dans l’admiration de leurs aînées, et essaient de pérenniser un système tout en l’améliorant à leur convenance. Le seul problème c’est qu’elles ont gagné en muscles et adresse ce qu’elle ont perdu en esprit et en classe. On est passé du remake nostalgique et vitaminé au divertissement pur et déjanté. Bien kitsch, bien creux. Mais du miel pour les abeilles de 15 ans.
