Les propos du secrétaire d’Etat américain constituent-ils un avant-goût de la stratégie qui, une fois la guerre achevée en Irak, emporterait la région dans une déferlante dont on n’imagine ni la portée ni l’ampleur ?
En attendant que les paroles des uns et des autres se traduisent par une réalité tangible, les bombardements des centres urbains, comme Baghdad, Bassorah, Nadjaf et Mossoul avec les peshmergas kurdes, continuent à faire des morts parmi les civils, les femmes et les enfants. A Hilla et à Hindya notamment, un affrontement direct a opposé hier pour la première fois les troupes américano-britanniques de la 3e division d’infanterie aux soldats de la Garde républicaine.
Dans la capitale, des missiles ont été lancés sur la résidence de Qoussai, fils cadet de Saddam Hussein, soumise à des feux nourris d’avions qui ont commencé à survoler la ville à basse altitude. Les manifestations populaires contre la guerre, organisées avec succès le week-end à travers le monde entier, n’ont pas réduit d’un iota la détermination du président américain d’en finir avec Saddam Hussein. Près de 80% des Français ont crié dans un sondage Ipsos-Le Monde- TF1 leur hostilité à la guerre. En Europe, au Maroc, en Asie et jusqu’en Chine, c’est le même mouvement de réprobation coléreuse.
D’un bout à l’autre de la planète, l’opinion publique semble prendre la mesure de la dimension dramatique de la guerre et des conséquences tragiques en termes d’instabilité, de terrorisme et de menaces sur la paix.Pendant que les généraux du Pentagone s’en prennent à Donald Rumsfield qui, selon eux, aurait mal saisi la réalité de la guerre, un trouble est désormais jeté sur le plan de guerre américain. Les propos du célèbre journaliste Peter Arnet de NBC à la chaîne irakienne, considérés comme défaitistes par la Maison Blanche, sont venus confirmer un tel trouble, ne serait-ce que parce que le journaliste en question a été limogé hier.
En attendant que les paroles des uns et des autres se traduisent par une réalité tangible, les bombardements des centres urbains, comme Baghdad, Bassorah, Nadjaf et Mossoul avec les peshmergas kurdes, continuent à faire des morts parmi les civils, les femmes et les enfants. A Hilla et à Hindya notamment, un affrontement direct a opposé hier pour la première fois les troupes américano-britanniques de la 3e division d’infanterie aux soldats de la Garde républicaine.
Dans la capitale, des missiles ont été lancés sur la résidence de Qoussai, fils cadet de Saddam Hussein, soumise à des feux nourris d’avions qui ont commencé à survoler la ville à basse altitude. Les manifestations populaires contre la guerre, organisées avec succès le week-end à travers le monde entier, n’ont pas réduit d’un iota la détermination du président américain d’en finir avec Saddam Hussein. Près de 80% des Français ont crié dans un sondage Ipsos-Le Monde- TF1 leur hostilité à la guerre. En Europe, au Maroc, en Asie et jusqu’en Chine, c’est le même mouvement de réprobation coléreuse.
D’un bout à l’autre de la planète, l’opinion publique semble prendre la mesure de la dimension dramatique de la guerre et des conséquences tragiques en termes d’instabilité, de terrorisme et de menaces sur la paix.Pendant que les généraux du Pentagone s’en prennent à Donald Rumsfield qui, selon eux, aurait mal saisi la réalité de la guerre, un trouble est désormais jeté sur le plan de guerre américain. Les propos du célèbre journaliste Peter Arnet de NBC à la chaîne irakienne, considérés comme défaitistes par la Maison Blanche, sont venus confirmer un tel trouble, ne serait-ce que parce que le journaliste en question a été limogé hier.
