Et de fait, il constituera une exception remarquable au cœur d'une évolution marquée, notamment en Afrique et dans la quasi-majorité des pays arabes, par la prédominance du parti unique et une centralisation bonapartiste.
Le Royaume du Maroc, érigé sur des valeurs de pluralisme et de démocratie, serait le modèle qui incarne encore le défi et l'illustration de choix courageux opérés par le libérateur de la nation. Antoine Pinay, président du Conseil de France de l'époque, pressé par les événements internationaux et par le Mouvement nationaliste marocain, après qu'il eut engagé aussi des négociations avec S.M. Mohammed V par l'intermédiaire du général Catroux à Antsirabé même, annonça que «la France entend donner au Maroc le visage d'un Etat moderne, démocratique et souverain». Ce «visage d'un Etat moderne», ce sera Mohammed V qui le conférera au pays, balayant du coup les turpitudes de tous ceux qui, colonialistes et stipendiés à l'intérieur, s'étaient ligués auparavant, le 20 août 1953, contre le Souverain. Après les négociations de Saint-Germain en Laye, et notamment l'entretien du 6 novembre ayant réuni S.M. Mohammed V et Antoine Pinay, la libération du Maroc était acquise, laborieusement conquise grâce au discernement du Souverain qui regagna le Royaume. Feu S.M. Hassan II, commentant ce retour triomphal, écrit à ce propos : «Le retour du Souverain fut marqué par des transports d'allégresse, d'enthousiasme, et par un irrésistible élan populaire vers celui qui avait symbolisé durant si longtemps le courage et l'espérance ».
Le Royaume du Maroc, érigé sur des valeurs de pluralisme et de démocratie, serait le modèle qui incarne encore le défi et l'illustration de choix courageux opérés par le libérateur de la nation. Antoine Pinay, président du Conseil de France de l'époque, pressé par les événements internationaux et par le Mouvement nationaliste marocain, après qu'il eut engagé aussi des négociations avec S.M. Mohammed V par l'intermédiaire du général Catroux à Antsirabé même, annonça que «la France entend donner au Maroc le visage d'un Etat moderne, démocratique et souverain». Ce «visage d'un Etat moderne», ce sera Mohammed V qui le conférera au pays, balayant du coup les turpitudes de tous ceux qui, colonialistes et stipendiés à l'intérieur, s'étaient ligués auparavant, le 20 août 1953, contre le Souverain. Après les négociations de Saint-Germain en Laye, et notamment l'entretien du 6 novembre ayant réuni S.M. Mohammed V et Antoine Pinay, la libération du Maroc était acquise, laborieusement conquise grâce au discernement du Souverain qui regagna le Royaume. Feu S.M. Hassan II, commentant ce retour triomphal, écrit à ce propos : «Le retour du Souverain fut marqué par des transports d'allégresse, d'enthousiasme, et par un irrésistible élan populaire vers celui qui avait symbolisé durant si longtemps le courage et l'espérance ».
