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Il était presque minuit, mardi dernier, quand le président de la Chambre criminelle qui interrogeait Bouchaib Nohar a levé la séance. Hier donc, Nohar a été le premier à être appelé à la barre pour donner des précisions sur ses fréquentations et sur son rôle au sein de la Salafia Jihadia. Pour sa part, Houcine M'rabti a reconnu avoir des liens avec des extrémistes en Arabie Saoudite alors que Abdelouahed Raoui a avoué avoir pris part à des séances d'endoctrinement animées entre autres par Fizazi et Issam Bachiri et qui étaient organisées au profit de petits groupes dans le magasin de Sebbar qui a été entendu mardi par la Cour.
De son côté, Azzeddine Gharraf a déclaré qu'il entretenait des relations avec Adil Taï et Benmoussa, deux des kamikazes du 16 mai ainsi qu'avec Abdellatif Laâraj et Abderrazak R'tioui. Il a affirmé qu'il a campé près de 15 jours aux environ du barrage de l'oued Maleh et qu'il a accueilli dans le campement Rachid Jalil, le candidat au suicide qui avait déposé la bombe qu'il transportait près du cercle de l'alliance ainsi que Abderrazak R'tioui et Abdelaziz Chaffai. Signalons ici que le campement de l'oued Maleh parait avoir joué un rôle central.
Tous les membres de la Salafia Jihadia impliqués dans les attentats de Casablanca ou dans d'autres affaires semblent y avoir effectué un séjour plus ou moins long. Les tentes étaient dressées en permanence et on y organisait des séances d'endoctrinement, on s'y entraînait pour rester en forme et développer ses capacités physiques.
Loin des oreilles et des regards indiscrets, les adeptes de la Salafia Jihadia s'y réunissaient en toute confiance. Selon les informations dont nous disposons, les autorités locales auraient signalé ces regroupements peu communs mais l'affaire est restée sans suite. Donc, pendant des années, des groupuscules extrémistes ont pu se concentrer, recruter, former et préparer des opérations sans s'inquiéter.
Justement , quand Rachid Jalil a abandonné la bombe qu'il transportait, il est allé, avec d'autres adeptes de la violence, se réfugier dans le «camp» de l'oued Maleh. Rappelons , par ailleurs, que la Chambre criminelle près la Cour d'appel de Casablanca devait examiner hier en milieu d'après midi une autre affaire relative aux odieux actes criminels du 16 mai. 17 personnes sont citées à comparaître, notamment Hassan Taoussi, celui qui était candidat pour se faire exploser dans l'hôtel Farah mais qui a décidé de fuir au dernier moment. Signalons enfin que les idéologues de la Salafia Jihadia, Fizazi, Haddouchi, Chadli et Miloudi Zakaria comparaîtront aujourd'hui devant la même instance.
De son côté, Azzeddine Gharraf a déclaré qu'il entretenait des relations avec Adil Taï et Benmoussa, deux des kamikazes du 16 mai ainsi qu'avec Abdellatif Laâraj et Abderrazak R'tioui. Il a affirmé qu'il a campé près de 15 jours aux environ du barrage de l'oued Maleh et qu'il a accueilli dans le campement Rachid Jalil, le candidat au suicide qui avait déposé la bombe qu'il transportait près du cercle de l'alliance ainsi que Abderrazak R'tioui et Abdelaziz Chaffai. Signalons ici que le campement de l'oued Maleh parait avoir joué un rôle central.
Tous les membres de la Salafia Jihadia impliqués dans les attentats de Casablanca ou dans d'autres affaires semblent y avoir effectué un séjour plus ou moins long. Les tentes étaient dressées en permanence et on y organisait des séances d'endoctrinement, on s'y entraînait pour rester en forme et développer ses capacités physiques.
Loin des oreilles et des regards indiscrets, les adeptes de la Salafia Jihadia s'y réunissaient en toute confiance. Selon les informations dont nous disposons, les autorités locales auraient signalé ces regroupements peu communs mais l'affaire est restée sans suite. Donc, pendant des années, des groupuscules extrémistes ont pu se concentrer, recruter, former et préparer des opérations sans s'inquiéter.
Justement , quand Rachid Jalil a abandonné la bombe qu'il transportait, il est allé, avec d'autres adeptes de la violence, se réfugier dans le «camp» de l'oued Maleh. Rappelons , par ailleurs, que la Chambre criminelle près la Cour d'appel de Casablanca devait examiner hier en milieu d'après midi une autre affaire relative aux odieux actes criminels du 16 mai. 17 personnes sont citées à comparaître, notamment Hassan Taoussi, celui qui était candidat pour se faire exploser dans l'hôtel Farah mais qui a décidé de fuir au dernier moment. Signalons enfin que les idéologues de la Salafia Jihadia, Fizazi, Haddouchi, Chadli et Miloudi Zakaria comparaîtront aujourd'hui devant la même instance.
