Dans ce discours, S.M. le Roi avait souligné la nécessité de «tirer les enseignements nécessaires et gérer le redressement qui doit s’opérer dans le parcours emprunté par la nation» pour ne plus être confronté au terrorisme qui prend appui sur la religion.
Après le 16 mai, la seule question qui vaille est, pour citer S.M. le Roi : «Comment transformer cette indignation et cette colère collective en une action rationnelle pour contrecarrer toutes les dérives ? »
Si la réponse est un plus grand respect des constantes de la nation en matière de religion, il est avéré également que les institutions devant veiller à une certaine orthodoxie sont appelées à faire montre de vigilance, à constituer les garde-fous nécessaires pour empêcher les dérives à venir.
Dans le projet conçu pour structurer le champ religieux, le ministère des Habous et des Affaires islamiques est appelé à jouer un rôle fondamental. Après le 16 mai, il est apparu clairement, en effet, que la gestion de l’activité religieuse passe aussi par la réforme des structures de ce département stratégique. A l’avenir, il s’agira pour le ministère des Habous et des Affaires islamiques d’encadrer l’activité de proximité et de faire en sorte que le discours religieux soit en phase avec les orientations fondamentales du Royaume. Une mention spéciale a trait aux ouléma.
Ils seront appelés à jouer un plus grand rôle dans l’encadrement et la diffusion du discours religieux. La réforme préconisée devrait toucher également l’enseignement des écoles coraniques. A l’instar des écoles qui relèvent de l’Education nationale, les msids sont appelés à contribuer à cet effort national d’appréhender l’avenir de la formation sous l’angle de la citoyenneté.
Lors de cette même réunion, le Conseil de gouvernement a examiné un projet de décret fixant les conditions et les modalités de conclusion des marchés relatifs aux travaux urbanistiques exécutés pour le compte des administrations publiques, ainsi que certaines dispositions portant sur leur gestion et leur contrôle. Le Conseil a également examiné trois conventions internationales. La première convention porte sur la non-double imposition et l’évasion fiscale entre le Royaume et Malte, la deuxième a trait à l’encouragement et la protection des investissements entre le Maroc et le Fonds de l’OPEC pour le développement international, alors que la troisième concerne l’organisation du transport par route des voyageurs et marchandises entre les Royaumes du Maroc et d’Arabie Saoudite.
Après le 16 mai, la seule question qui vaille est, pour citer S.M. le Roi : «Comment transformer cette indignation et cette colère collective en une action rationnelle pour contrecarrer toutes les dérives ? »
Si la réponse est un plus grand respect des constantes de la nation en matière de religion, il est avéré également que les institutions devant veiller à une certaine orthodoxie sont appelées à faire montre de vigilance, à constituer les garde-fous nécessaires pour empêcher les dérives à venir.
Dans le projet conçu pour structurer le champ religieux, le ministère des Habous et des Affaires islamiques est appelé à jouer un rôle fondamental. Après le 16 mai, il est apparu clairement, en effet, que la gestion de l’activité religieuse passe aussi par la réforme des structures de ce département stratégique. A l’avenir, il s’agira pour le ministère des Habous et des Affaires islamiques d’encadrer l’activité de proximité et de faire en sorte que le discours religieux soit en phase avec les orientations fondamentales du Royaume. Une mention spéciale a trait aux ouléma.
Ils seront appelés à jouer un plus grand rôle dans l’encadrement et la diffusion du discours religieux. La réforme préconisée devrait toucher également l’enseignement des écoles coraniques. A l’instar des écoles qui relèvent de l’Education nationale, les msids sont appelés à contribuer à cet effort national d’appréhender l’avenir de la formation sous l’angle de la citoyenneté.
Lors de cette même réunion, le Conseil de gouvernement a examiné un projet de décret fixant les conditions et les modalités de conclusion des marchés relatifs aux travaux urbanistiques exécutés pour le compte des administrations publiques, ainsi que certaines dispositions portant sur leur gestion et leur contrôle. Le Conseil a également examiné trois conventions internationales. La première convention porte sur la non-double imposition et l’évasion fiscale entre le Royaume et Malte, la deuxième a trait à l’encouragement et la protection des investissements entre le Maroc et le Fonds de l’OPEC pour le développement international, alors que la troisième concerne l’organisation du transport par route des voyageurs et marchandises entre les Royaumes du Maroc et d’Arabie Saoudite.
