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Contraction de 2% des avoirs extérieurs nets

Les contreparties de la masse monétaire continuent d’évoluer en rangs dispersés. Alors que les créances sur l’Etat ont affiché un trend haussier et les concours bancaires à l’économie se sont inscrits dans une trajectoire relativement

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Au terme des deux premiers mois de l’année 2003, les avoirs extérieurs nets ont accusé une contraction de 2% qui résulte consécutivement au paiement d’importantes échéances de la dette. Au passage, et diminuant de manière continue depuis 1998, le stock de la dette extérieure publique a été ramené à 13,9 milliards de dollars à fin 2002 contre 19,3 milliards deux années plus tôt. Cette évolution relève des remboursements (tirages) mais aussi de la dépréciation du dollar par rapport au dirham.
Signalons aussi que la part de la dette au trésor s’est, quant à elle, inscrite en nette diminution ( 9,1 milliards de dollars en 2002 contre 13,6 milliards en 1998) alors que la part de la dette garantie est restée assez stable à 4,9 milliards de dollars. Selon l’Institut d’émission, le crédit intérieur à caractère monétaire a enregistré une augmentation de 1,6%.
Celle-ci est imputable à un accroissement de 4,3% des créances sur l’État, en relation avec le resserrement de sa trésorerie. Une tendance attribuable aussi au développement des concours à l’économie qui ont très légèrement augmenté de 0,5%. En fait, ce sont les crédits accordés aux unités productives et aux particuliers qui viennent en tête avec près de 200 726 MDH (millions de dirhams). A ce niveau, ce sont toujours les crédits débiteurs et de trésorerie qui se taillent la part du lion avec près de 70 068 MDH suivis par les crédits à l’équipement et immobiliers qui atteignent 42 236 et 35 577 MDH respectivement. Pour leur part, les concours aux sociétés de financement ont été de l’ordre de 15 652 MDH à fin février 2003, contre 15 930 MDH au terme de décembre dernier.
Cette évolution des sources de création monétaire s’est traduite par une progression de l’agrégat de monnaie M3 de 0,7%, recouvrant une hausse de la circulation fiduciaire de 1,9%, des comptes d’épargne de 1,7% ainsi que des dépôts à terme de 0,6% et, à l’inverse, un léger repli de la monnaie scripturale. S’agissant des agrégats de placements liquides, ils se sont globalement accrus de 5,6%.
Sur une base annuelle, de fin février 2002 à fin février 2003, les agrégats de monnaie ont enregistré une progression chiffrée à 7,8% pour M3 et à 10,9% pour les monnaies fiduciaire et scripturale, au lieu de respectivement 12,8% et 14,5% entre février 2001 et février 2002, tandis que les agrégats de placements liquides se sont, au total, élargis de 6,6% au lieu de 28,3%. Cette évolution a résulté, au niveau des contreparties de M3, du renforcement des avoirs extérieurs nets de 10 milliards de dirhams ou 10,1% et de l’accroissement des créances sur l’État de 3,9 milliards ou 4,9% ainsi que des concours à l’économie de 8,7 milliards ou 4%.
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