«Jusqu’ici, nous n’avons pas arrêté de grands projets de coopération, mais avec le travail réalisé aujourd’hui, nous nous dotons d’un instrument et d’une base dans lesquels devraient s’inscrire tous les projets à l’avenir,» a-t-il ajouté.
«Jusqu’ici, notre effort commun, et avant même la conclusion de cet accord, a porté sur l’échange d’expériences, notamment l’organisation de missions d’information ou de stages en faveur d’un groupe de cadres de Tata et l’accueil de jeunes,» a indiqué le maire de Lich. Un groupe de médecins de Tata est attendu en juin à Lich pour une visite des installations hospitalières de la ville.
«Nous espérons qu’avec la signature de cette convention, les contacts se multiplieront à tous les niveaux, y compris au niveau humain et entre les hommes d’affaires et industriels des deux villes, les différentes professions (médecins, enseignants...),» a-t-il ajouté. Cet accord constitue pour nous une chose nouvelle, à laquelle nous allons nous employer à donner un sens et une signification sur le terrain, dans les mois à venir, a-t-il souligné. Les ressortissants marocains sont très peu nombreux à Lich, selon le maire de cette ville, qui accueille quelque 700 étrangers, pour la plupart des Turcs.
Certes, la conjoncture internationale est aujourd’hui difficile, a estimé le maire de Lich, faisant allusion à la guerre contre l’Irak, qui devrait élargir le fossé entre le monde musulman et les pays occidentaux.
Selon lui, notre point fort, ensemble, à Lich et à Tata, est que nous voulons cette amitié, et notre action doit justement cibler les habitants des deux villes, afin de favoriser la compréhension mutuelle et le rapprochement des deux peuples . Le maire de Tata, Moulay Mehdi Lhabibi a estimé pour sa part que le but fondamental de cette convention est la promotion des échanges de jeunes et de cadres des différentes catégories professionnelles (médecins, artisans, enseignants).
Electriciens et plombiers
«Je veux faire venir à Tata des électriciens et des plombiers, afin de permettre aux techniciens marocains des mêmes horizons de voir comment travaillent les Allemands,» a estimé le maire de Tata, qui a invité son homologue de Lich à se rendre au Maroc au mois d’octobre, date à laquelle la ville de Tata compte, pour sa part, organiser une cérémonie pour marquer la conclusion de l’accord avec Lich. «Quand les contacts auront pris forme entre les habitants de Lich et de Tata, à tous les niveaux, je considérerai alors que ma mission est terminée dans ce domaine,» a ajouté Moulay Mehdi Lhabibi. Ce dernier compte également impliquer les ressortissants marocains établis dans la région, notamment à Giessen (15 kms au nord de Lich), qui compte plusieurs étudiants à l’université. «La ville de Tata a surtout besoin d’une assistance technique dans les domaines des infrastructures, de l’assainissement, des routes, de l’éclairage public, des espaces verts,» a-t-il estimé. Les deux parties affichent une forte volonté de travailler ensemble. «Nous allons nous efforcer de concrétiser sur le terrain ces vœux »,a-t-il conclu. Ces résultats n’auraient pas été possibles, estime-t-on de part et d’autre, sans le soutien et la contribution de Mme Christel Jeschke, ancienne présidente de l’association Goutte de lait, connue au Maroc pour ses multiples actions en milieu rural, principalement dans le sud du pays. La ville de Lich et de Tata ont salué Mme Jeschka, pour sa constante mobilisation en faveur du rapprochement entre les peuples. En tant que présidente de Goutte de lait, elle avait pu en 14 ans mobiliser près de 26 millions de DM pour le financement de plusieurs projets socio-économiques au Maroc, notamment la construction d’internats et de dispensaires ou encore l’achat de matériel médical, notamment des ambulances ou le financement de projets d’adduction d’eau potable. Dernière opération organisée au Maroc, ces dernières années: des concerts de musique Mozart dans plusieurs villes du sud, dont le produit était destiné à la même cause.
«Jusqu’ici, notre effort commun, et avant même la conclusion de cet accord, a porté sur l’échange d’expériences, notamment l’organisation de missions d’information ou de stages en faveur d’un groupe de cadres de Tata et l’accueil de jeunes,» a indiqué le maire de Lich. Un groupe de médecins de Tata est attendu en juin à Lich pour une visite des installations hospitalières de la ville.
«Nous espérons qu’avec la signature de cette convention, les contacts se multiplieront à tous les niveaux, y compris au niveau humain et entre les hommes d’affaires et industriels des deux villes, les différentes professions (médecins, enseignants...),» a-t-il ajouté. Cet accord constitue pour nous une chose nouvelle, à laquelle nous allons nous employer à donner un sens et une signification sur le terrain, dans les mois à venir, a-t-il souligné. Les ressortissants marocains sont très peu nombreux à Lich, selon le maire de cette ville, qui accueille quelque 700 étrangers, pour la plupart des Turcs.
Certes, la conjoncture internationale est aujourd’hui difficile, a estimé le maire de Lich, faisant allusion à la guerre contre l’Irak, qui devrait élargir le fossé entre le monde musulman et les pays occidentaux.
Selon lui, notre point fort, ensemble, à Lich et à Tata, est que nous voulons cette amitié, et notre action doit justement cibler les habitants des deux villes, afin de favoriser la compréhension mutuelle et le rapprochement des deux peuples . Le maire de Tata, Moulay Mehdi Lhabibi a estimé pour sa part que le but fondamental de cette convention est la promotion des échanges de jeunes et de cadres des différentes catégories professionnelles (médecins, artisans, enseignants).
Electriciens et plombiers
«Je veux faire venir à Tata des électriciens et des plombiers, afin de permettre aux techniciens marocains des mêmes horizons de voir comment travaillent les Allemands,» a estimé le maire de Tata, qui a invité son homologue de Lich à se rendre au Maroc au mois d’octobre, date à laquelle la ville de Tata compte, pour sa part, organiser une cérémonie pour marquer la conclusion de l’accord avec Lich. «Quand les contacts auront pris forme entre les habitants de Lich et de Tata, à tous les niveaux, je considérerai alors que ma mission est terminée dans ce domaine,» a ajouté Moulay Mehdi Lhabibi. Ce dernier compte également impliquer les ressortissants marocains établis dans la région, notamment à Giessen (15 kms au nord de Lich), qui compte plusieurs étudiants à l’université. «La ville de Tata a surtout besoin d’une assistance technique dans les domaines des infrastructures, de l’assainissement, des routes, de l’éclairage public, des espaces verts,» a-t-il estimé. Les deux parties affichent une forte volonté de travailler ensemble. «Nous allons nous efforcer de concrétiser sur le terrain ces vœux »,a-t-il conclu. Ces résultats n’auraient pas été possibles, estime-t-on de part et d’autre, sans le soutien et la contribution de Mme Christel Jeschke, ancienne présidente de l’association Goutte de lait, connue au Maroc pour ses multiples actions en milieu rural, principalement dans le sud du pays. La ville de Lich et de Tata ont salué Mme Jeschka, pour sa constante mobilisation en faveur du rapprochement entre les peuples. En tant que présidente de Goutte de lait, elle avait pu en 14 ans mobiliser près de 26 millions de DM pour le financement de plusieurs projets socio-économiques au Maroc, notamment la construction d’internats et de dispensaires ou encore l’achat de matériel médical, notamment des ambulances ou le financement de projets d’adduction d’eau potable. Dernière opération organisée au Maroc, ces dernières années: des concerts de musique Mozart dans plusieurs villes du sud, dont le produit était destiné à la même cause.