Le jour sacré que nous venons de commémorer, éclosion du jour le plus éblouissant, du Fajr au Chourouk, l’aurore la plus resplendissante, la plus pure, qui répand son éclat sur le monde et dans les cœurs des aimants comme un flot de cristaux d’un astre de diamant né de la fusion de la lune et du soleil, dont la substance est lumière sur lumière, nour ‘ala nour, lumière mohammadienne, ce jour célèbre le mawlid, la naissance de Sidna Mohammad, Prière et Paix Divines sur lui. Jour auguste qui fut illuminé de la venue au monde du plus parfait des hommes , le dernier, l’ultime prophète porteur du message divin complet, le flambeau de la Vérité, de l’unicité, de la connaissance, de l’humanisme et de la justice, le sauveur des hommes des ténèbres et leur guide vers la lumière.
Il fut envoyé par Allah Tout-Puissant pour tous les mondes, pour l’Humanité : « Et Nous ne t’avons envoyé que comme miséricorde pour les mondes » (Coran). La vie et la personnalité du Prophète , étaient le modèle parfait de la foi. Il illustrait la perfection avant même la Révélation, il incarnait la sublimité des plus nobles vertus (la sincérité, l’honnêteté, la générosité, la magnanimité, …), de la plus haute moralité. Il était déjà surnommé Al-Amine : le fidèle, la protection, la préservation, de tout ce qui est de plus précieux en l’homme, de provenance divine directe. Et dès son enfance, son cœur avait déjà été purgé de tout mal. Une opération angélique qui avait déjà installé en lui les fondements de la perfection.
Toute sa vie terrestre durant, de sa naissance à son retour auprès du Très Haut, il a irradié, de sa personne, de tous ses passages cette lumière céleste. Tous les sols qu’il a foulés, tous les lieux qui ont abrité ou accueilli sa sainte présence continuent, après des siècles et pour l’éternité, de briller de cette lumière. Les mosquées sacrées qui lui furent familières, la mosquée de la Mecque autour de la Qa’ba, celle de Médine autour de la Rawda du Prophète, et le Masjid Al-Aqsâ d’Al-Qods d’où il a accompli son ascension (mi’râj) rayonnent encore de sa dévotion, et les autres mosquées dans le monde entier, des invocations et des louanges qui lui sont adressées. Les villes saintes et spirituelles entières reluisent d’un ciel à la voûte plus proche et à l’azur plus divin qu’ailleurs, parce que les prières et saluts des hommes sur le Prophète y sont plus nombreux et plus forts qu’ailleurs. La prière sur le Prophète, sur sa famille et ses compagnons, est une source somptueuse de lumière. Cette même lumière qui éclaire les croyants sur la voie de Dieu. Car, c’est la prière sur le Prophète qui rapproche véritablement de Dieu. Le Très Haut le recommande dans plusieurs versets coraniques, comme dans celui-ci (Sourate III, verset 56) : « Oui Dieu et Ses anges prient sur le Prophète. Ô vous les croyants ! Priez sur lui et appelez sur lui le salut ».
Quantités inquantifiables
N’est-ce pas grâce au Messager d’Allah que le croyant a eu accès au noble message divin, l’Islam ? N’est-ce pas Sidna Mohammad qui a illustré le modèle vivant et idéal auquel tout Musulman doit chercher à tendre ? N’est-ce pas lui ,encore,qui nous a enseigné la pratique islamique dans tous ses détails, lui qui nous a aiguillés dans l’analyse, sous l’angle de l’Islam, de diverses situations pouvant se présenter dans la communauté ? N’est-ce pas lui qui a incité à la recherche du savoir, à l’ijtihad, ou à déployer la Raison et la logique par la lumière de la foi ? Lui qui a lancé la genèse de la plus grande civilisation de l’Humanité, lui qui nous a appris à parfaire nos âmes et à défendre notre dignité par le jihad, lui qui nous a recommandé la tolérance, l’amour entre les êtres humains, l’amour pour le Prophète, l’amour pour Dieu ? Les bienfaits du Prophète pour l’Humanité sont innombrables, ne peuvent être contenus par les océans ni par l’étendue qui sépare le globe du ciel. L’amour de Dieu pour lui n’a pas d’égal, comme n’a pas d’équivalent l’amour du Prophète pour son Créateur. C’est pourquoi les prières sur Sidna Mohammad doivent être infinies… Dans son saint livre d’invocations de Dieu pour ses Prières Divines sur le Prophète, «Dalâil al-Khayrât», Sidi Mohammed Benslimane Al-Jazoûlî appelle le Seigneur à prier sur le Prophète avec une abondance incalculable qu’il ne tente de «quantifier» que par des immensités incommensurables et de n’évaluer que par la beauté d’images de la Création Divine. Ainsi, dans divers passages du Hisb (poésie de louanges et d’invocations) : «Grand Dieu prie sur Sayyidinâ wa Maoulâna Mohammad le nombre des vagues des océans, …», «…la quantité de la masse des eaux que contiennent les mers…», «…la globalité de ce que la nuit assombrit et de ce que le jour éclaire...», «… le volume des sables…», «… la quantité de l’écume des mers…», «…la contenance de Tes cieux et de Ta terre…», «Grand Dieu prie sur le Prophète autant qu’irradie Ton Trône de beauté…», … Dans tout le livre, toutes les invocations de prière divine sur le Prophète sont assorties de ce genre de formules qui signifient qu’il ne faut jamais cesser de prier sur le Prophète et d’invoquer les Prières Divines sur lui.
Les prières sur le Prophète découlent naturellement du grand amour voué au Prophète. Ceux qui ont reçu un enseignement correct et profond de l’Islam savent bien qu’il n’y a pas d’amour véritable de Dieu sans amour du Prophète. Un fidèle demanda à Sidna Mohammed «qu’est-ce qui me qualifierais de croyant sincère ?», il répondit «Ton amour pour Dieu», le fidèle redemanda «qu’est-ce qui atteste mon amour pour Dieu ?», le Prophète répondit « Ton amour pour son Prophète», le fidèle interrogea «comment aimer son Prophète ?», le Prophète répondit «en suivant sa voie, en pratiquant sa sunna, en aimant avec son amour, en évitant ce qu’il évite, en détestant ce qu’il déteste… Les gens se distinguent dans le degré de leur foi par le degré d’amour qu’ils me portent (…) ». Un autre fidèle demanda au prophète « pourquoi certains croyants éprouvent-ils de l’émotion dévotionnelle (Khouchou’e) et d’autres non ? », et le Prophète répondit «celui qui trouve de la saveur à sa foi s’émeut et celui qui n’en trouve pas ne s’émeut pas (…), et cette saveur émane de l’amour pour Dieu qui passe par l’amour de son Prophète». Il répéta ensuite trois fois «Il n’y a pas de foi sans amour pour le Prophète, il n’y a pas de foi sans amour pour le Prophète, il n’y a pas de foi sans amour pour le Prophète». Un élément fondamental de l’humanisme de l’Islam : l’amour pour Dieu est conditionné par l’amour pour un homme, le Prophète, un homme supérieur et parfait, qui est la preuve que la perfection est dans la virtualité de l’être humain. Lorsque l’instruction sur l’Islam est incomplète, ou lorsqu’on l’aborde de manière fantaisiste, il arrive que cet amour du Prophète soit complètement oublié ou assez négligé pour que l’aspirant à la voie de Dieu soit désorienté, égaré dans une illusion, croyant avancer dans l’islamité alors qu’il en est bien éloigné. Comme le confirme ce propos prophétique : «Qui oublie de prier sur moi s’est trompé au sujet de la voie qui mène au paradis et avec cet oubli se rend l’auteur d’un désolant abandon…».
De même, ses prières, sa pratique religieuse s’il en est, est de faible valeur, et ses suppliques peu entendues. Comme le confirme ce Hadith (rapporté par Al-Dailami et Al-Baihaki) : «Toute invocation est voilée si on ne prie pas sur le Prophète (avant de la prononcer)».
Car le Prophète est la lumière des mondes, lumière par laquelle Dieu gloire et louanges à Lui a créé les mondes, l’univers, toute chose.
Un hadîth qodsî affirme que le premier être existencié par Dieu, dans la pré-éternité, est la lumière mohammadienne, la vérité mohammadienne, et que de cette création primordiale par Dieu, l’univers a été créé par le Tout-Puissant. Un hadith qui a connu de grands développements chez les maîtres soufis.
Il fut envoyé par Allah Tout-Puissant pour tous les mondes, pour l’Humanité : « Et Nous ne t’avons envoyé que comme miséricorde pour les mondes » (Coran). La vie et la personnalité du Prophète , étaient le modèle parfait de la foi. Il illustrait la perfection avant même la Révélation, il incarnait la sublimité des plus nobles vertus (la sincérité, l’honnêteté, la générosité, la magnanimité, …), de la plus haute moralité. Il était déjà surnommé Al-Amine : le fidèle, la protection, la préservation, de tout ce qui est de plus précieux en l’homme, de provenance divine directe. Et dès son enfance, son cœur avait déjà été purgé de tout mal. Une opération angélique qui avait déjà installé en lui les fondements de la perfection.
Toute sa vie terrestre durant, de sa naissance à son retour auprès du Très Haut, il a irradié, de sa personne, de tous ses passages cette lumière céleste. Tous les sols qu’il a foulés, tous les lieux qui ont abrité ou accueilli sa sainte présence continuent, après des siècles et pour l’éternité, de briller de cette lumière. Les mosquées sacrées qui lui furent familières, la mosquée de la Mecque autour de la Qa’ba, celle de Médine autour de la Rawda du Prophète, et le Masjid Al-Aqsâ d’Al-Qods d’où il a accompli son ascension (mi’râj) rayonnent encore de sa dévotion, et les autres mosquées dans le monde entier, des invocations et des louanges qui lui sont adressées. Les villes saintes et spirituelles entières reluisent d’un ciel à la voûte plus proche et à l’azur plus divin qu’ailleurs, parce que les prières et saluts des hommes sur le Prophète y sont plus nombreux et plus forts qu’ailleurs. La prière sur le Prophète, sur sa famille et ses compagnons, est une source somptueuse de lumière. Cette même lumière qui éclaire les croyants sur la voie de Dieu. Car, c’est la prière sur le Prophète qui rapproche véritablement de Dieu. Le Très Haut le recommande dans plusieurs versets coraniques, comme dans celui-ci (Sourate III, verset 56) : « Oui Dieu et Ses anges prient sur le Prophète. Ô vous les croyants ! Priez sur lui et appelez sur lui le salut ».
Quantités inquantifiables
N’est-ce pas grâce au Messager d’Allah que le croyant a eu accès au noble message divin, l’Islam ? N’est-ce pas Sidna Mohammad qui a illustré le modèle vivant et idéal auquel tout Musulman doit chercher à tendre ? N’est-ce pas lui ,encore,qui nous a enseigné la pratique islamique dans tous ses détails, lui qui nous a aiguillés dans l’analyse, sous l’angle de l’Islam, de diverses situations pouvant se présenter dans la communauté ? N’est-ce pas lui qui a incité à la recherche du savoir, à l’ijtihad, ou à déployer la Raison et la logique par la lumière de la foi ? Lui qui a lancé la genèse de la plus grande civilisation de l’Humanité, lui qui nous a appris à parfaire nos âmes et à défendre notre dignité par le jihad, lui qui nous a recommandé la tolérance, l’amour entre les êtres humains, l’amour pour le Prophète, l’amour pour Dieu ? Les bienfaits du Prophète pour l’Humanité sont innombrables, ne peuvent être contenus par les océans ni par l’étendue qui sépare le globe du ciel. L’amour de Dieu pour lui n’a pas d’égal, comme n’a pas d’équivalent l’amour du Prophète pour son Créateur. C’est pourquoi les prières sur Sidna Mohammad doivent être infinies… Dans son saint livre d’invocations de Dieu pour ses Prières Divines sur le Prophète, «Dalâil al-Khayrât», Sidi Mohammed Benslimane Al-Jazoûlî appelle le Seigneur à prier sur le Prophète avec une abondance incalculable qu’il ne tente de «quantifier» que par des immensités incommensurables et de n’évaluer que par la beauté d’images de la Création Divine. Ainsi, dans divers passages du Hisb (poésie de louanges et d’invocations) : «Grand Dieu prie sur Sayyidinâ wa Maoulâna Mohammad le nombre des vagues des océans, …», «…la quantité de la masse des eaux que contiennent les mers…», «…la globalité de ce que la nuit assombrit et de ce que le jour éclaire...», «… le volume des sables…», «… la quantité de l’écume des mers…», «…la contenance de Tes cieux et de Ta terre…», «Grand Dieu prie sur le Prophète autant qu’irradie Ton Trône de beauté…», … Dans tout le livre, toutes les invocations de prière divine sur le Prophète sont assorties de ce genre de formules qui signifient qu’il ne faut jamais cesser de prier sur le Prophète et d’invoquer les Prières Divines sur lui.
Les prières sur le Prophète découlent naturellement du grand amour voué au Prophète. Ceux qui ont reçu un enseignement correct et profond de l’Islam savent bien qu’il n’y a pas d’amour véritable de Dieu sans amour du Prophète. Un fidèle demanda à Sidna Mohammed «qu’est-ce qui me qualifierais de croyant sincère ?», il répondit «Ton amour pour Dieu», le fidèle redemanda «qu’est-ce qui atteste mon amour pour Dieu ?», le Prophète répondit « Ton amour pour son Prophète», le fidèle interrogea «comment aimer son Prophète ?», le Prophète répondit «en suivant sa voie, en pratiquant sa sunna, en aimant avec son amour, en évitant ce qu’il évite, en détestant ce qu’il déteste… Les gens se distinguent dans le degré de leur foi par le degré d’amour qu’ils me portent (…) ». Un autre fidèle demanda au prophète « pourquoi certains croyants éprouvent-ils de l’émotion dévotionnelle (Khouchou’e) et d’autres non ? », et le Prophète répondit «celui qui trouve de la saveur à sa foi s’émeut et celui qui n’en trouve pas ne s’émeut pas (…), et cette saveur émane de l’amour pour Dieu qui passe par l’amour de son Prophète». Il répéta ensuite trois fois «Il n’y a pas de foi sans amour pour le Prophète, il n’y a pas de foi sans amour pour le Prophète, il n’y a pas de foi sans amour pour le Prophète». Un élément fondamental de l’humanisme de l’Islam : l’amour pour Dieu est conditionné par l’amour pour un homme, le Prophète, un homme supérieur et parfait, qui est la preuve que la perfection est dans la virtualité de l’être humain. Lorsque l’instruction sur l’Islam est incomplète, ou lorsqu’on l’aborde de manière fantaisiste, il arrive que cet amour du Prophète soit complètement oublié ou assez négligé pour que l’aspirant à la voie de Dieu soit désorienté, égaré dans une illusion, croyant avancer dans l’islamité alors qu’il en est bien éloigné. Comme le confirme ce propos prophétique : «Qui oublie de prier sur moi s’est trompé au sujet de la voie qui mène au paradis et avec cet oubli se rend l’auteur d’un désolant abandon…».
De même, ses prières, sa pratique religieuse s’il en est, est de faible valeur, et ses suppliques peu entendues. Comme le confirme ce Hadith (rapporté par Al-Dailami et Al-Baihaki) : «Toute invocation est voilée si on ne prie pas sur le Prophète (avant de la prononcer)».
Car le Prophète est la lumière des mondes, lumière par laquelle Dieu gloire et louanges à Lui a créé les mondes, l’univers, toute chose.
Un hadîth qodsî affirme que le premier être existencié par Dieu, dans la pré-éternité, est la lumière mohammadienne, la vérité mohammadienne, et que de cette création primordiale par Dieu, l’univers a été créé par le Tout-Puissant. Un hadith qui a connu de grands développements chez les maîtres soufis.
