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Notamment «Min Daye Bhak» et «Habibi Lamma Aâd» du compositeur Abdelkader Rachidi, «Ouatani Al Akbar» de Mohamed Abdelouahad, «Ya Salati Zine» de Zakaria Ahmed et «Mouachah Asli El Gharam».
Pour sa part, le chanteur Mohcine Latfaoui interprétera «Ya Naïmane» de Mohamed Abdelouahab avant de céder la place à Karima Skalli qui s’attaquera au répertoire d’Oum Kalthoum et d’Ismahane. De la première, elle chantera «Ya Ma Nadite», «Lamma Yzdade Ridak», «Daour Inta Lhaoua», «Houlm» et «Ifrah Ya Albi», et de la seconde, elle interprétera «Rajaâti Lak» et «Imta Hataâraf ».
La voix belle, cristalline et caressante à la fois, voix dont les trémolos chargés d'émotion se posent sur les notes languides des instruments à corde guidés par des percussions à la rythmique lascive, Karima Skalli est l’une des deux meilleures chanteuses marocaines du genre. A l’instar des divas qu’elle imite, cette dame qui vit entre Marrakech et Le Caire, sait tenir les foules en haleine, faire pleurer des salles combles et émouvoir un public de connaisseurs toujours renouvelé. Le temps d’un récital, elle replonge son auditoire dans une ambiance où les sons inimitables des «Takhts» orientaux classiques prennent les couleurs d’une modernité assumée par des instrumentistes qui ont choisi de ne jamais trahir la pureté originelle des compositions d’un Zakarya Ahmed, Ryad Senbati, Mohamed Abdelouahab, Mohamed El Kasabji, Mohamed El Mouji, Baligh Hamdi, Sayed Makkaoui, etc. La création de l’orchestre marocain de musique arabe répond d’ailleurs à cet objectif. Formés au strict respect des règles du «Tarab» et amoureux fous de la musique arabe, les virtuoses qui le composent ont fait le vœu de rendre populaires des traditions qui, en pays d’Orient, sont maintenues vivaces grâce à des formations musicales qui vivent de subsides publics, tels l’Orchestre de l’Opéra du Caire et celui d’Oum Kalthoum. La gageure de Salah Moursili Cherkaoui, directeur du Conservatoire de musique d’Anfa et violoncelliste de renom ainsi que des autres personnes qui ont cru en son projet, consiste à faire montre de «débrouillardise» et de don de soi afin qu’au moins un concert de musique orientale classique puisse être organisé tous les trimestres à Casablanca. Assister au concert de vendredi soir revient donc à assurer bonne continuation à ce difficile pari.
Pour sa part, le chanteur Mohcine Latfaoui interprétera «Ya Naïmane» de Mohamed Abdelouahab avant de céder la place à Karima Skalli qui s’attaquera au répertoire d’Oum Kalthoum et d’Ismahane. De la première, elle chantera «Ya Ma Nadite», «Lamma Yzdade Ridak», «Daour Inta Lhaoua», «Houlm» et «Ifrah Ya Albi», et de la seconde, elle interprétera «Rajaâti Lak» et «Imta Hataâraf ».
La voix belle, cristalline et caressante à la fois, voix dont les trémolos chargés d'émotion se posent sur les notes languides des instruments à corde guidés par des percussions à la rythmique lascive, Karima Skalli est l’une des deux meilleures chanteuses marocaines du genre. A l’instar des divas qu’elle imite, cette dame qui vit entre Marrakech et Le Caire, sait tenir les foules en haleine, faire pleurer des salles combles et émouvoir un public de connaisseurs toujours renouvelé. Le temps d’un récital, elle replonge son auditoire dans une ambiance où les sons inimitables des «Takhts» orientaux classiques prennent les couleurs d’une modernité assumée par des instrumentistes qui ont choisi de ne jamais trahir la pureté originelle des compositions d’un Zakarya Ahmed, Ryad Senbati, Mohamed Abdelouahab, Mohamed El Kasabji, Mohamed El Mouji, Baligh Hamdi, Sayed Makkaoui, etc. La création de l’orchestre marocain de musique arabe répond d’ailleurs à cet objectif. Formés au strict respect des règles du «Tarab» et amoureux fous de la musique arabe, les virtuoses qui le composent ont fait le vœu de rendre populaires des traditions qui, en pays d’Orient, sont maintenues vivaces grâce à des formations musicales qui vivent de subsides publics, tels l’Orchestre de l’Opéra du Caire et celui d’Oum Kalthoum. La gageure de Salah Moursili Cherkaoui, directeur du Conservatoire de musique d’Anfa et violoncelliste de renom ainsi que des autres personnes qui ont cru en son projet, consiste à faire montre de «débrouillardise» et de don de soi afin qu’au moins un concert de musique orientale classique puisse être organisé tous les trimestres à Casablanca. Assister au concert de vendredi soir revient donc à assurer bonne continuation à ce difficile pari.
