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"La méthode utilisée pour le dépistage de l'érythropoïétine (EPO) n'était pas scientifique", a indiqué à la MAP, Mohamed Nouri, membre de la dite commission, précisant que le laboratoire de Lausanne (Suisse) -qui avait effectué le dépistage- reconnaît lui même "ne pas disposer de la certification ISO pour le dépistage de l'EPO", condition exigée par le Comité international olympique (CIO).
La commission de discipline de la FRMA avait décidé, le 30 janvier dernier, d'adresser le dossier de Boulami à la commission spécialisée de l'IAAF car elle n'avait pas "en main tous les éléments pour pouvoir statuer sur ce cas", mais l'IAAF l'a renvoyé, une nouvelle fois, devant l'instance fédérale marocaine."La décision d'innocenter Boulami ne se base nullement sur une appréciation subjective ou sentimentale mais sur un ensemble d'arguments" présentés par les experts marocain, Dr Stambouli et russe Nicolaï Dourmanov (directeur du laboratoire anti-dopage de Moscou). Ces deux spécialistes ainsi qu'un cabinet d'experts à Barcelone (Espagne), contacté par Boulami, et qui a vraisemblablement présenté ce cas au laboratoire d'anti-dopage de Madrid ont tous conclu que cette "méthode n'a toujours pas été validée par les instances scientifiques mondiales".
D'autres "irrégularités" ont été constatées, a ajouté la même source dont l'exclusion de l'expert marocain du laboratoire de Lausanne lors de la contre expertise (analyse de l'échantillon B). Ce dernier n'avait pas pu assister à l'ensemble du déroulement du processus.
Par ailleurs, cinq laboratoires seulement sur les vingt quatre accrédités par la fédération internationale ont reconnu "la fiabilité de cette méthode", a ajouté M. Nouri indiquant que l'IAAF n'a adressé à la Fédération marocaine que des photocopies des rapports d'analyses et non les originaux.
Après examen de "l'ensemble des pièces du dossier du point de vue scientifique et juridique, la commission a constaté un manque de preuves et a relevé le caractère non scientifique de la méthode". C'est pourquoi la FRMA a ainsi décidé d'innocenter Boulami car il lui était "impossible de conclure à sa culpabilité". "Désormais, c'est à l'IAAF d'innocenter ou de sanctionner Boulami avec la possibilité pour chacune des parties de saisir le tribunal arbitral (TAS)" conformément aux règlements en vigueur, a-t-il dit. Boulami avait été contrôlé positif à l'EPO, le 15 août dernier, à la veille de la réunion de Zurich où il avait amélioré son propre record du monde du 3000 m steeple (7 min 53 sec 17/100). Mais, l'athlète marocain n'avait cessé, depuis, de clamer son innocence. "Je défendrai mon innocence jusqu'à l'épuisement de toutes les procédures conférées par les règlements et, si besoin est, le recours aux tribunaux", avait-il déclaré à la MAP après la contre-expertise de l'échantillon B.
La commission de discipline de la FRMA avait décidé, le 30 janvier dernier, d'adresser le dossier de Boulami à la commission spécialisée de l'IAAF car elle n'avait pas "en main tous les éléments pour pouvoir statuer sur ce cas", mais l'IAAF l'a renvoyé, une nouvelle fois, devant l'instance fédérale marocaine."La décision d'innocenter Boulami ne se base nullement sur une appréciation subjective ou sentimentale mais sur un ensemble d'arguments" présentés par les experts marocain, Dr Stambouli et russe Nicolaï Dourmanov (directeur du laboratoire anti-dopage de Moscou). Ces deux spécialistes ainsi qu'un cabinet d'experts à Barcelone (Espagne), contacté par Boulami, et qui a vraisemblablement présenté ce cas au laboratoire d'anti-dopage de Madrid ont tous conclu que cette "méthode n'a toujours pas été validée par les instances scientifiques mondiales".
D'autres "irrégularités" ont été constatées, a ajouté la même source dont l'exclusion de l'expert marocain du laboratoire de Lausanne lors de la contre expertise (analyse de l'échantillon B). Ce dernier n'avait pas pu assister à l'ensemble du déroulement du processus.
Par ailleurs, cinq laboratoires seulement sur les vingt quatre accrédités par la fédération internationale ont reconnu "la fiabilité de cette méthode", a ajouté M. Nouri indiquant que l'IAAF n'a adressé à la Fédération marocaine que des photocopies des rapports d'analyses et non les originaux.
Après examen de "l'ensemble des pièces du dossier du point de vue scientifique et juridique, la commission a constaté un manque de preuves et a relevé le caractère non scientifique de la méthode". C'est pourquoi la FRMA a ainsi décidé d'innocenter Boulami car il lui était "impossible de conclure à sa culpabilité". "Désormais, c'est à l'IAAF d'innocenter ou de sanctionner Boulami avec la possibilité pour chacune des parties de saisir le tribunal arbitral (TAS)" conformément aux règlements en vigueur, a-t-il dit. Boulami avait été contrôlé positif à l'EPO, le 15 août dernier, à la veille de la réunion de Zurich où il avait amélioré son propre record du monde du 3000 m steeple (7 min 53 sec 17/100). Mais, l'athlète marocain n'avait cessé, depuis, de clamer son innocence. "Je défendrai mon innocence jusqu'à l'épuisement de toutes les procédures conférées par les règlements et, si besoin est, le recours aux tribunaux", avait-il déclaré à la MAP après la contre-expertise de l'échantillon B.
