Intervenant à cette occasion, l’écrivain et sociologue syrien, Halim Barakat, a indiqué que le livre d’Edward Saïd «Orientalisme», a secoué la société américaine de telle sorte que les étudiants ont demandé à ce que cet ouvrage soit inscrit dans les programmes d’études à l’université.
M. Barakat, qui était proche du défunt, a ajouté que ce livre qui a fait grand bruit en Amérique et en Occident, a amené certains Américains à revoir leurs positions vis-à-vis des questions arabes, soulignant le vide que créera la disparition d’Edward Saïd sur la scène culturelle arabe en Amérique.
Les autres intervenants ont mis en exergue les qualités humaines et intellectuelles d’Edward Saïd, soulignant l’intérêt qu’il portait à certaines questions que d’autres écrivains passaient sous silence. L’homme avait pu percer la réalité de l’Occident, ont-ils relevé.
Ils ont particulièrement salué sa rigueur dans la recherche et sa faculté à percer la mentalité de l’adversaire, notant qu’il incombe aux écrivains de traduire en arabe les œuvres d’Edward Saïd et de les faire connaître auprès du lecteur arabe.
Edward Saïd, mort d’une leucémie chronique lymphoïde, est né le 1er novembre 1935 à Al Qods et naturalisé Américain.
Arrivé au Caire avec sa famille en 1947, il part ensuite à 17 ans étudier aux Etats-Unis. D’abord diplômé de Princeton, il obtient ensuite un doctorat en littérature comparée à Harvard.
M. Barakat, qui était proche du défunt, a ajouté que ce livre qui a fait grand bruit en Amérique et en Occident, a amené certains Américains à revoir leurs positions vis-à-vis des questions arabes, soulignant le vide que créera la disparition d’Edward Saïd sur la scène culturelle arabe en Amérique.
Les autres intervenants ont mis en exergue les qualités humaines et intellectuelles d’Edward Saïd, soulignant l’intérêt qu’il portait à certaines questions que d’autres écrivains passaient sous silence. L’homme avait pu percer la réalité de l’Occident, ont-ils relevé.
Ils ont particulièrement salué sa rigueur dans la recherche et sa faculté à percer la mentalité de l’adversaire, notant qu’il incombe aux écrivains de traduire en arabe les œuvres d’Edward Saïd et de les faire connaître auprès du lecteur arabe.
Edward Saïd, mort d’une leucémie chronique lymphoïde, est né le 1er novembre 1935 à Al Qods et naturalisé Américain.
Arrivé au Caire avec sa famille en 1947, il part ensuite à 17 ans étudier aux Etats-Unis. D’abord diplômé de Princeton, il obtient ensuite un doctorat en littérature comparée à Harvard.