Les mendiants se font de plus en plus nombreux en ce mois de Ramadan. Hommes, femmes et quelque fois enfants mettent davantage de ferveur dans leurs suppliques surfant sur le sentiment de charité exacerbé en ces premiers jours de jeûne. Chaque jour, ils sillonnent les rues, se pointent devant les mosquées et les boulangeries à la recherche de l’âme charitable. Le vendredi, jour sacré, constitue le grand jour pour ces gens. Il est devenu quasiment impossible de faire deux pas sans se faire aborder par un mendiant. Il est partout : dans la rue, les bus, le café… il vient aussi d’investir le train et l’aéroport. Un mendiant monte quotidiennement de la gare ferroviaire de Aïn Sbaâ pour descendre à Mohammedia. Durant ce trajet, il parcourt tous les wagons.
Le cercle des mendiants s’agrandit de plus en plus pour donner naissance à des réseaux de mendicité bien formés. Il est vrai que la pauvreté sévit encore dans le pays, mais cette réalité n’explique pas le nombre élevé des mendiants qui dévastent les rues et exercent une aumône forcée. L’explosion de la mendicité n’est pas uniquement une conséquence de la misère. C’est un nouvel emploi qui prospère. Selon plusieurs témoignages, une rentrée mensuelle d’un mendiant dépasse de loin le salaire d’un cadre moyen. Un buraliste à Casablanca témoigne que : «une série de mendiants se pointe souvent pour échanger des pièces contre des billets de banque. Une femme passe chaque soir. Elle se fait en moyenne entre 150 et 200 DH par jour».
Le mendiant n’est plus donc intéressé par le travail. Certains mendiants prennent même un congé annuel ou de maladie et ne “travaillent” que durant des heures bien précises de la journée. Des femmes louent ou volent des enfants pour attirer la compassion des passants. Une dame raconte qu’elle a surpris sa bonne avec son bébé, qui devait être à la maison, dans une zone lointaine, en train de mendier. «Ma surprise était grande et j’ai failli perdre définitivement la conscience», commente-elle. Il arrive aussi qu’une famille loue son propre bébé à une femme pour être utilisé comme moyen de dissuasion des passants pour qu’ils donnent plus de ce qu’il en faut.
Le cercle des mendiants s’agrandit de plus en plus pour donner naissance à des réseaux de mendicité bien formés. Il est vrai que la pauvreté sévit encore dans le pays, mais cette réalité n’explique pas le nombre élevé des mendiants qui dévastent les rues et exercent une aumône forcée. L’explosion de la mendicité n’est pas uniquement une conséquence de la misère. C’est un nouvel emploi qui prospère. Selon plusieurs témoignages, une rentrée mensuelle d’un mendiant dépasse de loin le salaire d’un cadre moyen. Un buraliste à Casablanca témoigne que : «une série de mendiants se pointe souvent pour échanger des pièces contre des billets de banque. Une femme passe chaque soir. Elle se fait en moyenne entre 150 et 200 DH par jour».
Le mendiant n’est plus donc intéressé par le travail. Certains mendiants prennent même un congé annuel ou de maladie et ne “travaillent” que durant des heures bien précises de la journée. Des femmes louent ou volent des enfants pour attirer la compassion des passants. Une dame raconte qu’elle a surpris sa bonne avec son bébé, qui devait être à la maison, dans une zone lointaine, en train de mendier. «Ma surprise était grande et j’ai failli perdre définitivement la conscience», commente-elle. Il arrive aussi qu’une famille loue son propre bébé à une femme pour être utilisé comme moyen de dissuasion des passants pour qu’ils donnent plus de ce qu’il en faut.
