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Pour Aziz Lebbar, «la semaine culturelle du Maroc à Londres s’est déroulée sur la place «Coven Garden», l’inauguration ayant été présidée par le ministre marocain du Tourisme, M. Adil Douiri, le maire de Londres et Mme Fatiha Bennis, directrice générale de l’ONMT. Une assistance nombreuse de Marocains résidant à Londres et de nombreux visiteurs locaux, enfants compris. De nombreux artisans appartenant à différents corps de métiers, zellige, carrelage, boiserie, cuivre, bronze, poterie, céramique, huile d’arganier, tapis, etc… ont rehaussé la semaine et animé le restaurant marocain établi dans de grandes tentes venant de Marrakech et Fès. Croyez moi, les échos sur cette semaine culturelle ont été largement favorables, particulièrement parmi les Tours-opérateurs britanniques. Quant aux promoteurs du «Coven Garden», ils n’ont pas cessé de faire des éloges, particulièrement au sujet de la qualité de notre artisanat et des spectacles qui ont été donnés à cette occasion».
Interrogé au sujet des actes de terrorisme qui ont secoué Casablanca le 16 mai 2003 et leurs incidences sur l’avenir immédiat et moyen terme du secteur touristique dans notre pays, M. Aziz Lebbar, en professionnel averti, nous a indiqué.
«Le sujet a été abordé effectivement parmi les professionnels du tourisme en Grande-Bretagne. Rien d’inquiétant cependant puisque l’on a estimé que les actes terroristes commis à Casablanca peuvent être considérés comme un nuage passager…
Selon certains T.O qui devaient programmer le Maroc à parti du mois de septembre prochain, les changements intervenus l’ont été non à cause des événements de Casablanca mais pour des raisons purement économiques.
Par ailleurs, certains T.O. rencontrés à Londres se posent des questions sur les dessertes programmées à destination de certaines villes marocaines, Marrakech surtout, alors que Fès, une destination privilégiée et riche par sa région, ne bénéficie pas du même intérêt.
Avant, on reprochait à Fès une insuffisance sur le plan de l’infrastructure d’hébergement. Ce fossé, comblé depuis peu, et renforcé notamment par l’agrandissement et la rénovation de l’aéroport Fès-Saïss et la richesse de ses alentours, Immouzzer, Ifrane, Moulay Yacoub, Sidi Harazem, Meknès, Volubilis et même Rabat, est devenue une destination intéressante.
Parmi les T.O français, le groupe Nouvelles frontières qui programme 7 vols à destination du Maroc par semaine, a prévu 3 vols sur Fès, néanmoins, des difficultés d’accord subsistent encore avec la RAM à ce sujet. Espérons que la question sera résolue très bientôt».
Enfin et pour conclure, M. Aziz Lebbar, nous parlant du Grit-Fès et de sa transformation prochaine en Conseil régional du tourisme, a souligné ceci : «Notre ville est la seule qui n’a pas encore son Conseil régional du tourisme. C’est une démarche qui devait être effectuée il y a deux mois et demi à la demande de ministre Adil Douiri qui souhaitait pour Fès un CRT qui suit une force de dialogue et de création de projets. Malheureusement, pour des raisons internes au Groupement, la chose n’a pas connu son aboutissement.
Par ailleurs, le ministre du tourisme a engagé M. Fouad Chraïbi pour présider une cellule de réflexion sur le produit Fès.
Ce monsieur, qui n’a rien a voir avec la capitale idrisside, a été rejeté par l’ensemble des professionnels locaux et à ce sujet, on s’interroge est-ce que Fès n’a pas ses propres compétences pour s’occuper de la commercialisation du produit touristique de la région.
«J’ajoute pour terminer ceci : Fès, qui n’a plus de problème d’allotement et ne manque pas en capacité d’hébergement, n’est plus handicapé que par un problème : la RAM est les dessertes sur Fès. Une fois cette question réglée, la réussite repartira à 1000 km à l’heure».
Interrogé au sujet des actes de terrorisme qui ont secoué Casablanca le 16 mai 2003 et leurs incidences sur l’avenir immédiat et moyen terme du secteur touristique dans notre pays, M. Aziz Lebbar, en professionnel averti, nous a indiqué.
«Le sujet a été abordé effectivement parmi les professionnels du tourisme en Grande-Bretagne. Rien d’inquiétant cependant puisque l’on a estimé que les actes terroristes commis à Casablanca peuvent être considérés comme un nuage passager…
Selon certains T.O qui devaient programmer le Maroc à parti du mois de septembre prochain, les changements intervenus l’ont été non à cause des événements de Casablanca mais pour des raisons purement économiques.
Par ailleurs, certains T.O. rencontrés à Londres se posent des questions sur les dessertes programmées à destination de certaines villes marocaines, Marrakech surtout, alors que Fès, une destination privilégiée et riche par sa région, ne bénéficie pas du même intérêt.
Avant, on reprochait à Fès une insuffisance sur le plan de l’infrastructure d’hébergement. Ce fossé, comblé depuis peu, et renforcé notamment par l’agrandissement et la rénovation de l’aéroport Fès-Saïss et la richesse de ses alentours, Immouzzer, Ifrane, Moulay Yacoub, Sidi Harazem, Meknès, Volubilis et même Rabat, est devenue une destination intéressante.
Parmi les T.O français, le groupe Nouvelles frontières qui programme 7 vols à destination du Maroc par semaine, a prévu 3 vols sur Fès, néanmoins, des difficultés d’accord subsistent encore avec la RAM à ce sujet. Espérons que la question sera résolue très bientôt».
Enfin et pour conclure, M. Aziz Lebbar, nous parlant du Grit-Fès et de sa transformation prochaine en Conseil régional du tourisme, a souligné ceci : «Notre ville est la seule qui n’a pas encore son Conseil régional du tourisme. C’est une démarche qui devait être effectuée il y a deux mois et demi à la demande de ministre Adil Douiri qui souhaitait pour Fès un CRT qui suit une force de dialogue et de création de projets. Malheureusement, pour des raisons internes au Groupement, la chose n’a pas connu son aboutissement.
Par ailleurs, le ministre du tourisme a engagé M. Fouad Chraïbi pour présider une cellule de réflexion sur le produit Fès.
Ce monsieur, qui n’a rien a voir avec la capitale idrisside, a été rejeté par l’ensemble des professionnels locaux et à ce sujet, on s’interroge est-ce que Fès n’a pas ses propres compétences pour s’occuper de la commercialisation du produit touristique de la région.
«J’ajoute pour terminer ceci : Fès, qui n’a plus de problème d’allotement et ne manque pas en capacité d’hébergement, n’est plus handicapé que par un problème : la RAM est les dessertes sur Fès. Une fois cette question réglée, la réussite repartira à 1000 km à l’heure».
