Ils dérangent un peu avec leur style novateur mais c'est leur manière de livrer leur message aux jeunes comme eux, en traduisant leurs préoccupations en mélodies entraînantes. Alors qu'ils sont en train d'enregistrer de nouvelles chansons, Mahmoud a accepté de répondre à nos question, à partir d'Alexandrie (Egypte) au nom de tout le groupe.
Où sont les autres ?
Ils sont au studio, pour travailler un peu avant le Ftour, mais j'ai l'autorisation de répondre en leur nom (rires…). Nous sommes une bande d'amis qui se connaissent depuis plus de 7 ans. Mikey et moi nous nous connaissons depuis l'école et Taki depuis le début de nos études universitaires. Mikey a 22 ans comme moi et Taki 21 ans.
Pouvez-vous nous présenter MTM ?
MTM est un groupe qui a été créé il y a trois ans par nous trois. Nous sommes de grands amoureux de hip hop et d'R&B particulièrement et de la musique généralement, alors nous avons pensé, pourquoi ne pas en faire, et introduire du Rap et hip hop arabes en Egypte ?
C'est que vous avez fait, mais y'a-t-il un public à votre avis ?
Nous avons pensé pourquoi y'aurait-il pas un hip hop national comme c'est le cas dans plusieurs autres pays. Le hip hop et le R&b sont très écoutés en Egypte et nous en sommes nous mêmes fans comme je vous l'ai dit. Alors quand on sert à ce public la musique qu'il aime, avec la langue qu'il comprend, qui en plus traduit leur idées, et leur problèmes.. il ne peut qu'être preneur.
C'était dur de trouver des producteurs pour un nouveau style qui de plus est jeune ?
Très très dur en effet… Ce qui arrivait souvent, c'est que quand on montrait notre maquette les producteurs étaient souvent surpris par le style. Du coup, ils avaient souvent peur de s'engager sur un nouveau concept que personne n'a jamais fait avant et auquel ils ne savent pas comment le public va réagir. Du coup ils font marche arrière. Ceci jusqu'à ce qu'on trouve finalement quelqu'un qui veuille bien prendre le risque car c'est bien de cela qu'il s'agit. Notre producteur a accepté de miser sur nous, nous avons discuté, changé des choses, ensuite nous avons présenté le produit, et il a eu un succès auquel même nous nous ne attendions pas.
Vous avez choisi de mettre en clip, la chanson " Oummy Mssafra " qui n'a pas tardé à monter au top des hit-parades arabes.
Oui, Alhamdoulillah. En plus nous avons pensé que seuls les jeunes réagiront à ce clip. Nous avons été surpris de voir ensuite que même les plus grands ont apprécié notre travail. Des mamans nous arrêtent dans la rue pour dire qu'elles ont bien aimé notre clip.
Des gens vous ont pourtant appelé les " Pop bubble-gum " (chewing-gum de la pop), aujourd'hui c'est bon demain ça disparaît. Une sorte de produit marketing en quelque sorte. Votre réponse à cela ?
Ce qui va répondre à ces critiques ce sont deux choses : Notre prochaine chanson, " Toul Mabnetnaffess " et notre album à venir. C'est à cela que le public et les critiques devront se fier pour voir si on s'améliore dans notre travail et si on est capable de donner encore plus, au lieu de penser que nous sommes juste un simple produit de mode qui va passer.
Mikey a dit un jour : Nous pouvons chanter mais nous le faisons pas par choix. Qu'est-ce que vous en pensez?
Il a raison. Nous voulons faire quelque chose de nouveau et de différent. Nous ferons plus travailler nos voix dans le prochain album, mais cela ne sera toujours pas " chanter " dans le sens du Tarab. Sur la chanson
" Koly Lila " dans notre actuel album ce n'est pas nous qui chantons c'est notre Adaouiya junior, le fils du fameux chanteur egyptien.
Etant passées par là, pensez-vous être prêt à parier, à votre tour, sur des jeunes talents ?
Certainement. On peut aider n'importe qui qui nous le demande, et c'est déjà le cas. Nous recevons plusieurs demandes de jeunes qui veulent présenter des choses et nous les étudions sérieusement.
Quel est le dispatching des rôles dans le groupe ?
On fait tout ensemble. Taki est souvent l'inspirateur des idées, ensuite on se met tous à table pour écrire les chansons.
Vous devenez de plus en plus connu aujourd'hui, pas trop la grosse tête ?
Rien n'a changé dans notre vie, sauf que les gens nous reconnaissent dans la rue, et nous apprécions cela, sans trop en faire non plus.
Vous avez déjà donné des concerts ?
Oui, même avant le clip, et maintenant aussi d'ailleurs. Seulement c'est juste en Egypte. Mais nous avons reçu des propositions pour Beyrouth et Dubai pour l'année 2004. Nous y pensons. Je dois pour cela remercier Dieu et tous ceux qui ont contribué à la réussite de notre travail.
Vous avez des fans dans le monde arabe ?
Oui, nous recevons des lettres d'un peu partout dans le monde arabe et de tous les âges même si les adolescents l'emportent encore.
En tant que nouvelles idoles des jeunes, faites-vous quelque chose pour le développement de votre communauté et surtout pour servir d'exemple aux jeunes comme vous ?
Oui nous sommes engagés dans des ONG, et la chose la plus récente est une chanson pour la lutte contre le Sida sur laquelle nous travaillons en ce moment, et pour laquelle on va même monter un clip pour s'adresser aux jeunes.
Où sont les autres ?
Ils sont au studio, pour travailler un peu avant le Ftour, mais j'ai l'autorisation de répondre en leur nom (rires…). Nous sommes une bande d'amis qui se connaissent depuis plus de 7 ans. Mikey et moi nous nous connaissons depuis l'école et Taki depuis le début de nos études universitaires. Mikey a 22 ans comme moi et Taki 21 ans.
Pouvez-vous nous présenter MTM ?
MTM est un groupe qui a été créé il y a trois ans par nous trois. Nous sommes de grands amoureux de hip hop et d'R&B particulièrement et de la musique généralement, alors nous avons pensé, pourquoi ne pas en faire, et introduire du Rap et hip hop arabes en Egypte ?
C'est que vous avez fait, mais y'a-t-il un public à votre avis ?
Nous avons pensé pourquoi y'aurait-il pas un hip hop national comme c'est le cas dans plusieurs autres pays. Le hip hop et le R&b sont très écoutés en Egypte et nous en sommes nous mêmes fans comme je vous l'ai dit. Alors quand on sert à ce public la musique qu'il aime, avec la langue qu'il comprend, qui en plus traduit leur idées, et leur problèmes.. il ne peut qu'être preneur.
C'était dur de trouver des producteurs pour un nouveau style qui de plus est jeune ?
Très très dur en effet… Ce qui arrivait souvent, c'est que quand on montrait notre maquette les producteurs étaient souvent surpris par le style. Du coup, ils avaient souvent peur de s'engager sur un nouveau concept que personne n'a jamais fait avant et auquel ils ne savent pas comment le public va réagir. Du coup ils font marche arrière. Ceci jusqu'à ce qu'on trouve finalement quelqu'un qui veuille bien prendre le risque car c'est bien de cela qu'il s'agit. Notre producteur a accepté de miser sur nous, nous avons discuté, changé des choses, ensuite nous avons présenté le produit, et il a eu un succès auquel même nous nous ne attendions pas.
Vous avez choisi de mettre en clip, la chanson " Oummy Mssafra " qui n'a pas tardé à monter au top des hit-parades arabes.
Oui, Alhamdoulillah. En plus nous avons pensé que seuls les jeunes réagiront à ce clip. Nous avons été surpris de voir ensuite que même les plus grands ont apprécié notre travail. Des mamans nous arrêtent dans la rue pour dire qu'elles ont bien aimé notre clip.
Des gens vous ont pourtant appelé les " Pop bubble-gum " (chewing-gum de la pop), aujourd'hui c'est bon demain ça disparaît. Une sorte de produit marketing en quelque sorte. Votre réponse à cela ?
Ce qui va répondre à ces critiques ce sont deux choses : Notre prochaine chanson, " Toul Mabnetnaffess " et notre album à venir. C'est à cela que le public et les critiques devront se fier pour voir si on s'améliore dans notre travail et si on est capable de donner encore plus, au lieu de penser que nous sommes juste un simple produit de mode qui va passer.
Mikey a dit un jour : Nous pouvons chanter mais nous le faisons pas par choix. Qu'est-ce que vous en pensez?
Il a raison. Nous voulons faire quelque chose de nouveau et de différent. Nous ferons plus travailler nos voix dans le prochain album, mais cela ne sera toujours pas " chanter " dans le sens du Tarab. Sur la chanson
" Koly Lila " dans notre actuel album ce n'est pas nous qui chantons c'est notre Adaouiya junior, le fils du fameux chanteur egyptien.
Etant passées par là, pensez-vous être prêt à parier, à votre tour, sur des jeunes talents ?
Certainement. On peut aider n'importe qui qui nous le demande, et c'est déjà le cas. Nous recevons plusieurs demandes de jeunes qui veulent présenter des choses et nous les étudions sérieusement.
Quel est le dispatching des rôles dans le groupe ?
On fait tout ensemble. Taki est souvent l'inspirateur des idées, ensuite on se met tous à table pour écrire les chansons.
Vous devenez de plus en plus connu aujourd'hui, pas trop la grosse tête ?
Rien n'a changé dans notre vie, sauf que les gens nous reconnaissent dans la rue, et nous apprécions cela, sans trop en faire non plus.
Vous avez déjà donné des concerts ?
Oui, même avant le clip, et maintenant aussi d'ailleurs. Seulement c'est juste en Egypte. Mais nous avons reçu des propositions pour Beyrouth et Dubai pour l'année 2004. Nous y pensons. Je dois pour cela remercier Dieu et tous ceux qui ont contribué à la réussite de notre travail.
Vous avez des fans dans le monde arabe ?
Oui, nous recevons des lettres d'un peu partout dans le monde arabe et de tous les âges même si les adolescents l'emportent encore.
En tant que nouvelles idoles des jeunes, faites-vous quelque chose pour le développement de votre communauté et surtout pour servir d'exemple aux jeunes comme vous ?
Oui nous sommes engagés dans des ONG, et la chose la plus récente est une chanson pour la lutte contre le Sida sur laquelle nous travaillons en ce moment, et pour laquelle on va même monter un clip pour s'adresser aux jeunes.
