Votre nouvelle grille se distingue par le lancement de nouvelles émissions, avec des concepts différents et plus ou moins novateurs.
C'est le cas d'»Autrement». Pourquoi avez-vous choisi cet intitulé pour votre émission ?
Autrement est un intitulé qui veut dire beaucoup de choses. Il annonce d'emblée que l'on va parler autrement, c'est-à-dire que la langue de bois n'est pas la bienvenue. Et je veillerai à ce qu'elle ne s'installe pas.
Je veux faire de cette émission, une émission de proximité qui intéresse directement le citoyen. Je ne veux pas d'une émission où l'on pérore, où l'on philosophe. Je ne veux pas non plus d'une émission rhétorique, propagandiste où l'on fait de la démagogie. Je veux une émission où l'on parle vrai, où l'on débat des véritables problèmes des citoyens. Avec le premier invité, Najib Zerouali, ministre de la Modernisation des secteurs publics, nous avons parlé de la carte nationale, du passeport, de l'accueil dans les commissariats, des dysfonctionnements au niveau de l'Administration, de l'information qui ne circule pas entre les différents départements. Nous avons également abordé le problème de la corruption, de la moralisation de la vie publique. A cet égard, M. Zerouali a déclaré que le citoyen devait avoir le moins de rapports possible avec le fonctionnaire et pour cela il faut alléger les procédures, il faut que la carte nationale serve enfin à quelque chose, que l'on dépasse certaines aberrations… Donc, c'est dans cet esprit que « Autrement » s'inscrit. C'est une émission au service du citoyen.
L'invité ne sera pas toujours une personnalité politique.
La mode est à l'interactivité. Avez-vous prévu une participation du public dans votre débat ?
Oui, bien sûr. Le public a posé ses questions dès l'apparition de la bande-annonce. Nous avons été submergés de coups de fils, de fax, de lettres. C'est vrai que durant l'émission, je ne lui ai remis qu'un seul fax, parce que 45 minutes, c'est court, mais nous avons transmis toutes les interventions du public qui nous sont parvenues, au ministre qui a promis de suivre les doléances des citoyens. Je compte suivre tout cela, car je suis en quelque sorte responsable.
Je fais intervenir aussi une rédaction, on a commencé par Maroc-hebdo et l'économiste, et bientôt d'autres suiveront. J'ai envie de faire de cette émission une émission de proximité.
Toute modestie mise à part, c'est une émission difficile à faire. Il faut d'abord trouver une invité suscptible d'interresser les téléspctateurs et les citoyens. En plus je n'ai pas d'équipe dédiée exclusivement à l'émission, car je préfère donner les moyens nécessaires à mes collaborateurs et aux autres animateurs, qui n'ont pas assez d'expérience.
Pour moi et grâce à ma carrière, je peux gérer mon temps de manière plus rationnelle. Je n'ai pas un besoin pressant d'une équipe exclusive pour moi. Jai deux réalisateurs qui travaillent avec moi, Mustapha Madmoune et Moulay Youssef Amrani. L'un s'occupe du reportage et l'autre prépare le plateau.
Notre émission est diffusée le dimanche à 13 h 10, c'est une heure de grande écoute, certes, mais nos invités ne sont pas toujours disponibles ce jour-là de la semaine. Je l'enregistre donc jeudi ou vendredi, mais dans les conditions du direct, bien entendu. On n'enlève strictement rien à l'émission. Il n'y a ni montage, ni coupure….Jusqu'à fin juillet, je ferais 15 émissions. J'ai commencé avec le ministre de la Modernisation des secteurs publics, parce que l'on parle beaucoup en ce moment de mise à niveau. J'ai pensé qu'il serait intéressant de parler de moralisation de la vie publique. Il y aura probablement d'autres ministres, mais il y aura certainement des gens de la société civile. En fait, c'est l'actualité qui déterminera le choix des invités.
Quelle évaluation faites-vous des autres émissions ?
Nous avons démarré une nouvelle grille avec une trentaine d'émissions. Nous avons des programmes pour les jeunes, comme Decibels qui marche bien, Bande à part, des émissions de divertissment comme « Noujoum wa noujoum », « Assahratou lakoum », ou encore « Fasila ». Nous avons également « Nostalgia » de Nini qui accroche et qui demande énormément de travail, l'émission de Abdessamad Benchrif qui a un excellent taux d'audience et « Lisahafa ra'ye » qui donne la parole à nos confrères de la presse écrite sur des sujets précis. Il y a aussi des émissions pour enfants en plus des acquisitions (films). Le sport est également capital chez nous. C'est une somme de travail qui donne de bons résultats et qui nous permet surtout d'enrichir nos programmes sur la chaîne satellitaire.
Tout cela exige une certaine coordination entre les différents animateurs. Comment procédez-vous ?
En tant que directeur des programmes, je dois recevoir les fils conducteurs de la part de tous les animateurs d'émissions. Abdessamad Bencherif, Mohamed El Amrani, Hamid Saâdni ainsi que tous les autres le font. Incidemment je présente une émission, parce que c'était la volonté du directeur général, qui m'a demandé de présenter une émission le dimanche à 13h10mn, et j'ai accepté très volontiers.
Mais, cela ne veut pas dire que je présente une émission au détriment de mon rôle de directeur des programmes. En fait, il n'y a pas de contradiction entre ma fonction et le fait de présenter une émission, car je suis d'abord un journaliste. heureusement que dans la vie, on évolue.
L'évolution n'est pas interdite et encore moins l'ambition, quand elle n'est démesurée. J'ai commencé ma carrière à l'âge de 26 ans en tant que journaliste audiovisuel. Il n'est pas anormal que je sois, à 49 ans, Directeur. C'est un plan de carrière qui, jusqu'à présent est somme toute logique.
Cela dit je me réjouis, matin et soir de la confiance qui a été placée en moi. Je veille à la mériter. C'est l'une de mes préoccupations quotidiennes.
Je voudrais enfin rendre hommage à nos animateurs et à nos journalistes, sans exception et je voudrais leur dire qu'il n'y a pas de secret dans ce métier à l'exception de la discipline, du travail et de la rigueur.
C'est le cas d'»Autrement». Pourquoi avez-vous choisi cet intitulé pour votre émission ?
Autrement est un intitulé qui veut dire beaucoup de choses. Il annonce d'emblée que l'on va parler autrement, c'est-à-dire que la langue de bois n'est pas la bienvenue. Et je veillerai à ce qu'elle ne s'installe pas.
Je veux faire de cette émission, une émission de proximité qui intéresse directement le citoyen. Je ne veux pas d'une émission où l'on pérore, où l'on philosophe. Je ne veux pas non plus d'une émission rhétorique, propagandiste où l'on fait de la démagogie. Je veux une émission où l'on parle vrai, où l'on débat des véritables problèmes des citoyens. Avec le premier invité, Najib Zerouali, ministre de la Modernisation des secteurs publics, nous avons parlé de la carte nationale, du passeport, de l'accueil dans les commissariats, des dysfonctionnements au niveau de l'Administration, de l'information qui ne circule pas entre les différents départements. Nous avons également abordé le problème de la corruption, de la moralisation de la vie publique. A cet égard, M. Zerouali a déclaré que le citoyen devait avoir le moins de rapports possible avec le fonctionnaire et pour cela il faut alléger les procédures, il faut que la carte nationale serve enfin à quelque chose, que l'on dépasse certaines aberrations… Donc, c'est dans cet esprit que « Autrement » s'inscrit. C'est une émission au service du citoyen.
L'invité ne sera pas toujours une personnalité politique.
La mode est à l'interactivité. Avez-vous prévu une participation du public dans votre débat ?
Oui, bien sûr. Le public a posé ses questions dès l'apparition de la bande-annonce. Nous avons été submergés de coups de fils, de fax, de lettres. C'est vrai que durant l'émission, je ne lui ai remis qu'un seul fax, parce que 45 minutes, c'est court, mais nous avons transmis toutes les interventions du public qui nous sont parvenues, au ministre qui a promis de suivre les doléances des citoyens. Je compte suivre tout cela, car je suis en quelque sorte responsable.
Je fais intervenir aussi une rédaction, on a commencé par Maroc-hebdo et l'économiste, et bientôt d'autres suiveront. J'ai envie de faire de cette émission une émission de proximité.
Toute modestie mise à part, c'est une émission difficile à faire. Il faut d'abord trouver une invité suscptible d'interresser les téléspctateurs et les citoyens. En plus je n'ai pas d'équipe dédiée exclusivement à l'émission, car je préfère donner les moyens nécessaires à mes collaborateurs et aux autres animateurs, qui n'ont pas assez d'expérience.
Pour moi et grâce à ma carrière, je peux gérer mon temps de manière plus rationnelle. Je n'ai pas un besoin pressant d'une équipe exclusive pour moi. Jai deux réalisateurs qui travaillent avec moi, Mustapha Madmoune et Moulay Youssef Amrani. L'un s'occupe du reportage et l'autre prépare le plateau.
Notre émission est diffusée le dimanche à 13 h 10, c'est une heure de grande écoute, certes, mais nos invités ne sont pas toujours disponibles ce jour-là de la semaine. Je l'enregistre donc jeudi ou vendredi, mais dans les conditions du direct, bien entendu. On n'enlève strictement rien à l'émission. Il n'y a ni montage, ni coupure….Jusqu'à fin juillet, je ferais 15 émissions. J'ai commencé avec le ministre de la Modernisation des secteurs publics, parce que l'on parle beaucoup en ce moment de mise à niveau. J'ai pensé qu'il serait intéressant de parler de moralisation de la vie publique. Il y aura probablement d'autres ministres, mais il y aura certainement des gens de la société civile. En fait, c'est l'actualité qui déterminera le choix des invités.
Quelle évaluation faites-vous des autres émissions ?
Nous avons démarré une nouvelle grille avec une trentaine d'émissions. Nous avons des programmes pour les jeunes, comme Decibels qui marche bien, Bande à part, des émissions de divertissment comme « Noujoum wa noujoum », « Assahratou lakoum », ou encore « Fasila ». Nous avons également « Nostalgia » de Nini qui accroche et qui demande énormément de travail, l'émission de Abdessamad Benchrif qui a un excellent taux d'audience et « Lisahafa ra'ye » qui donne la parole à nos confrères de la presse écrite sur des sujets précis. Il y a aussi des émissions pour enfants en plus des acquisitions (films). Le sport est également capital chez nous. C'est une somme de travail qui donne de bons résultats et qui nous permet surtout d'enrichir nos programmes sur la chaîne satellitaire.
Tout cela exige une certaine coordination entre les différents animateurs. Comment procédez-vous ?
En tant que directeur des programmes, je dois recevoir les fils conducteurs de la part de tous les animateurs d'émissions. Abdessamad Bencherif, Mohamed El Amrani, Hamid Saâdni ainsi que tous les autres le font. Incidemment je présente une émission, parce que c'était la volonté du directeur général, qui m'a demandé de présenter une émission le dimanche à 13h10mn, et j'ai accepté très volontiers.
Mais, cela ne veut pas dire que je présente une émission au détriment de mon rôle de directeur des programmes. En fait, il n'y a pas de contradiction entre ma fonction et le fait de présenter une émission, car je suis d'abord un journaliste. heureusement que dans la vie, on évolue.
L'évolution n'est pas interdite et encore moins l'ambition, quand elle n'est démesurée. J'ai commencé ma carrière à l'âge de 26 ans en tant que journaliste audiovisuel. Il n'est pas anormal que je sois, à 49 ans, Directeur. C'est un plan de carrière qui, jusqu'à présent est somme toute logique.
Cela dit je me réjouis, matin et soir de la confiance qui a été placée en moi. Je veille à la mériter. C'est l'une de mes préoccupations quotidiennes.
Je voudrais enfin rendre hommage à nos animateurs et à nos journalistes, sans exception et je voudrais leur dire qu'il n'y a pas de secret dans ce métier à l'exception de la discipline, du travail et de la rigueur.