Selon un communiqué militaire, neuf Palestiniens ont été arrêtés dans la nuit, deux à Jalazoun, au nord de Ramallah, deux à l'est de Bethléem, deux à Doura, près de Hébron, et enfin trois activistes du mouvement radical Jihad islamique dans le camp de réfugiés d'Al-Arroub, au sud de Bethléem.
Dans la nuit, une unité de l'armée israélienne a essuyé à plusieurs reprises des tirs qui n'ont pas de fait blessé, dans la bande de Gaza, près de la frontière égyptienne, indique encore ce texte.
Les forces israéliennes ont par ailleurs démoli dans la nuit, dans le village de Madama, au sud de Naplouse, la maison familiale de Imad Mahmoud Ahmad Ziyada, un activiste d'un groupe armé lié au Fatah, le mouvement du dirigeant palestinien Yasser Arafat. Le Fatah commémorait mercredi le 38ème anniversaire de sa première attaque armée lancée contre Israël.
L'armée a aussi démoli à Khan Younès, dans le sud de la bande de Gaza, la maison familiale de Yassine al-Raa, un activiste du mouvement radical Hamas.
La police israélienne a une fois de plus fait état mercredi de nombreuses alertes sur des tentatives d'attentat.
Dans le même temps, Israël, les Etats-Unis et la Turquie ont entamé mercredi matin des manoeuvres aéronavales conjointes au large des côtes israéliennes, selon la radio publique israélienne. Ces manoeuvres, les cinquièmes du genre, sont centrées sur des exercices de sauvetage en mer et la coordination des commandements militaires des trois pays, a-t-elle précisé. Elles impliquent des hélicoptères, des avions de reconnaissance et des bâtiments de la marine des trois pays, et se déroulent alors que se précise la menace d'une offensive militaire américaine en Irak. Sur le plan politique intérieur israélien, l'éviction par la Commission centrale des élections de deux candidats arabes aux législatives du 28 janvier a suscité mercredi un débat sur le respect des règles démocratiques en Israël.
Incitation à la révolte
Sans tenir compte de l'avis contraire de son président, le juge de la Cour suprême Michaël Heshin, la Commission centrale des élections a récusé dans la nuit par 22 voix contre 19 le député arabe israélien sortant Azmi Bichara, puis sa liste, le Balad, dont il est l'unique candidat, par 21 voix contre 19.
M. Bichara est actuellement poursuivi devant les tribunaux israéliens pour «incitation» à la révolte, à la suite de ses déclarations en Syrie en faveur de la «résistance populaire» des Arabes contre Israël. Le conseiller juridique du gouvernement israélien, qui est aussi le Procureur de l'Etat, Elyakim Rubinstein, a en outre reproché à M. Bichara de nier le caractère «juif et démocratique» de l'Etat. «C'est la première fois que tout un parti est disqualifié, et c'est un signe de ce qui arrive à la démocratie juive», a affirmé M. Bichara à l'AFP.
«Il y a de plus en plus de gens en Israël, qui ont du mal à accepter la présence d'Arabes au parlement. C'est un pas en direction de l'apartheid, au moins au niveau politique», a-t-il ajouté.
Lundi, la commission avait disqualifié le député arabe Ahmed Tibi en raison de son «soutien à des organisations terroristes». MM. Bichara et Tibi ont tous deux indiqué qu'ils allaient se pourvoir en appel devant la Cour suprême d'Israël. Israël compte 6,6 millions d'habitants, dont une minorité de plus de 18% d'Arabes, qui dispose actuellement de dix élus sur trois listes arabes et de plusieurs autres au Likoud (droite), au parti travailliste et au Meretz (gauche).
Dans la nuit, une unité de l'armée israélienne a essuyé à plusieurs reprises des tirs qui n'ont pas de fait blessé, dans la bande de Gaza, près de la frontière égyptienne, indique encore ce texte.
Les forces israéliennes ont par ailleurs démoli dans la nuit, dans le village de Madama, au sud de Naplouse, la maison familiale de Imad Mahmoud Ahmad Ziyada, un activiste d'un groupe armé lié au Fatah, le mouvement du dirigeant palestinien Yasser Arafat. Le Fatah commémorait mercredi le 38ème anniversaire de sa première attaque armée lancée contre Israël.
L'armée a aussi démoli à Khan Younès, dans le sud de la bande de Gaza, la maison familiale de Yassine al-Raa, un activiste du mouvement radical Hamas.
La police israélienne a une fois de plus fait état mercredi de nombreuses alertes sur des tentatives d'attentat.
Dans le même temps, Israël, les Etats-Unis et la Turquie ont entamé mercredi matin des manoeuvres aéronavales conjointes au large des côtes israéliennes, selon la radio publique israélienne. Ces manoeuvres, les cinquièmes du genre, sont centrées sur des exercices de sauvetage en mer et la coordination des commandements militaires des trois pays, a-t-elle précisé. Elles impliquent des hélicoptères, des avions de reconnaissance et des bâtiments de la marine des trois pays, et se déroulent alors que se précise la menace d'une offensive militaire américaine en Irak. Sur le plan politique intérieur israélien, l'éviction par la Commission centrale des élections de deux candidats arabes aux législatives du 28 janvier a suscité mercredi un débat sur le respect des règles démocratiques en Israël.
Incitation à la révolte
Sans tenir compte de l'avis contraire de son président, le juge de la Cour suprême Michaël Heshin, la Commission centrale des élections a récusé dans la nuit par 22 voix contre 19 le député arabe israélien sortant Azmi Bichara, puis sa liste, le Balad, dont il est l'unique candidat, par 21 voix contre 19.
M. Bichara est actuellement poursuivi devant les tribunaux israéliens pour «incitation» à la révolte, à la suite de ses déclarations en Syrie en faveur de la «résistance populaire» des Arabes contre Israël. Le conseiller juridique du gouvernement israélien, qui est aussi le Procureur de l'Etat, Elyakim Rubinstein, a en outre reproché à M. Bichara de nier le caractère «juif et démocratique» de l'Etat. «C'est la première fois que tout un parti est disqualifié, et c'est un signe de ce qui arrive à la démocratie juive», a affirmé M. Bichara à l'AFP.
«Il y a de plus en plus de gens en Israël, qui ont du mal à accepter la présence d'Arabes au parlement. C'est un pas en direction de l'apartheid, au moins au niveau politique», a-t-il ajouté.
Lundi, la commission avait disqualifié le député arabe Ahmed Tibi en raison de son «soutien à des organisations terroristes». MM. Bichara et Tibi ont tous deux indiqué qu'ils allaient se pourvoir en appel devant la Cour suprême d'Israël. Israël compte 6,6 millions d'habitants, dont une minorité de plus de 18% d'Arabes, qui dispose actuellement de dix élus sur trois listes arabes et de plusieurs autres au Likoud (droite), au parti travailliste et au Meretz (gauche).
